Hellooooo chers Scapadeurs,

Vanessa, Isabelle, je vais aller y jeter un coup d’œil aujourd’hui, pour l’ouverture de l’expo! Je vous fais faux bond pour demain, désolée je file pour une autre escapade au sud! 

Je suis allée voir le film « Une bouteille à la mer« , cette histoire d’amour épistolaire sur la TL malgré tous les risques pris entre Miss Peace et Gazaman, Tal et Naïm, m’a beaucoup bouleversée, c’est un très beau film, sensible et subtil, sur la guerre tragique entre Israël et la Palestine, et ce n’est pas simple d’en faire un sujet de film…

http://www.telerama.fr/cinema/films/une-bouteille-a-la-mer,430356.php

Bises et pensées aux vacanciers!

Géraldine.

Envoyé de mon iPad

Le 21 févr. 2012 à 02:11, Dominique Chauvin  a écrit :

Hélas, pas moi… Cet homme est pourtant bien intéressant.
Une autre fois,
Dominique.

Le 21 févr. 2012 à 00:00, ley vanessens a écrit :

Mercredi prochain rdv vers 17h au jeu de paume…. Avec Isabelle;) pour découvrir l’expo « Ai WEI WEI« .

http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/01/ai-weiwei-by-alison-klayman/

Ai Weiwei: Never Sorry TEASER from Ai Weiwei: Never Sorry on Vimeo.

PS… J’ai mon pass… Coupe file… Rdv au chaud…:)

Ai Weiwei : « Entrelacs » au Jeu de Paume

Bonsoir Vanessa et Isabelle,
Un rapide retour donc sur cette exposition nouvelle, intéressante pour ceux que la transformation de la Chine actuelle et ses dérives inquiétantes dans l’œil de cet artiste engagé et cynique accrochent. De l’humour contestataire corrosif au drame de la mondialisation qui rase la culture traditionnelle au nom du profit, des entrelacs de l’effet du malaise contemporain ‘pour tous’.
Géraldine.

[simpleviewer gallery_id= »3″ frameWidth: »0″ galleryWidth= »100% » maxImageWidth= »1024″ maxImageHeight= »768″]

escapades aux pays du soleil levant

– DES TRADITIONS À LEUR ENVERS –

Je voudrais vous faire part des impressions et réflexions que m’ont inspirées mes deux dernières escapades au cœur de deux cultures extrême-orientales : le Japon d’une part avec le spectacle des Tambours japonais de Kodo dirigés par Tamasaburo Bando sous le titre « Dadan » auquel j’ai assisté à la dernière (à plusieurs !) au Théâtre du Châtelet le samedi 18 février et la Chine d’autre part avec l’exposition de l’architecte et photographe Ai Weiwei intitulée « Entrelacs » que j’ai visitée (à deux !) au Jeu de Paume en son jour d’inauguration le 21 février.

J’aimerais vous faire partager le contraste flagrant auquel j’ai été sensible qui a émané de ces deux événements culturels vécus à trois jours d’écart. Autant les percussionnistes de Kodo avec leurs multiples tambours et grosses caisses m’ont semblé transmettre à la perfection des traditions séculaires qui se perpétuent depuis quarante ans dans « la lointaine île de Sado, en mer du Japon » même si celles-ci ont été revisitées par une chorégraphie moderne dirigée par Tamasaburo Bando ; autant les photographies et les blogs de Ai Weiwei m’ont laissé dans un certain malaise à montrer l’arasement de la culture chinoise traditionnelle réputée pour être plusieurs fois millénaire et ce au nom de la mondialisation et du profit financier à tout crin.

Autant les tambours de Kodo ont fait battre mon cœur d’occidental (il faut noter qu’en langue japonaise « kodo » signifie « battement de cœur »), autant les clichés de Ai Weiwei m’ont déprimé à constater les ravages perpétués sur les villages ancestraux pour laisser la place aux buildings « made in monde », aux « Down Town » standardisés, banalisés où scintillent les lettres des grands financeurs.

Le spectacle « Dadan » était impressionnant de maîtrise de cet art des percussions aux sonorités inimaginables associé à une chorégraphie très physique voire sculpturale. Une pure beauté qui a été fort applaudie. J’ai eu le sentiment très étrange mais en même temps très rassurant d’avoir traversé toute l’histoire de l’humanité jusqu’à l’origine primitive de la communion humaine par la découverte de la musique. Il m’a semblé évident que les percussions ont été les premiers outils de la sublimation du caractère animal dont étaient encore empreints les primates (je vous renvoie aux premières scènes du film de Stanley Kubrick 2001 L’Odyssée de l’espace !) Je me suis senti très proche de mes ancêtres du Neandertal. Quoi de plus troublant et réjouissant que cette chaîne humaine que les tambours de Kodo perpétuent !

La mise en images de la Chine nouvelle par Ai Weiwei m’est apparue plutôt de l’ordre d’une coupure radicale entre la tradition et l’individualisme outrancier. Les doigts d’honneur perpétués par l’artiste jusqu’à plus soif (sous couvert de ce qu’il nomme une « perspective ») devant les représentations de la diversité des cultures du monde (Paris, Venise, Rome, Berlin, New-York…) finissent par donner la nausée tant la dérision et la position de déchet sont à leur comble. Comme si ces doigts d’honneur pointaient l’arasement de la différence pour privilégier le « tous pareils ! » N’est-ce pas tout bonnement ce qui se profile à notre horizon prochain ?

Mais fort heureusement il y a encore des percussionnistes pour nous savoir encore des sujets doués d’humanité.

Bien à vous.

 José Rambeau (le 22 février 2012)

 

le bon chinois ( + pointes de B. Abbott)

Merci cher José Rambeau, ton article m’a très fort intéressée et un peu fait frémir.  je n’ai pas pu venir écouter les tambours, mais irai voir Ai Weiwei, avec ce que tu as dit, comme rappel d’ humanité.

Catherine

//

Ai Weiwei, c’est bien. Mais Berenice Abbott, c’est NEW YORK !

D

//

Eh eh, je crois que Ai Weiwei malgré tous les efforts qu’il fait en ce sens ne pourra – effectivement – jamais être américain.

Reste t’il chinois ? En tous cas,  urbi et orbi il est adoubé comme notre « bon » chinois, ce qui revient à dire qu’il peut être aussi bien un « bon » occidental, avec son petit côté exotique  qu’on retrouve de par le monde dans chaque Hilton hôtel. L’art contemporain (ou dois je dire « l’industrie du luxe » ?) aime la couleur locale, les produits du terroir, du moment qu’ils aient vocation à s’industrialiser ou se décliner en accessoires un peu moins cher mais bénéficiant de la marque (l’aura ?)

La détestation pour la Chine actuellement n’a d’égal que la détestation pour la Russie.

Ai Weiwei est utilisé comme une arme de cette détestation, du coup je n’ai pas d’opinion sur son art, il est partout, du coup je ne veux plus le voir

 Vôtre,

Guy.

Robe bleue et doigt d’honneur

À vous lire, chers scapadiens, Weiwei, ça serait aïe aïe aïe ! Le désenchantement au Jeu de paume ?
‘Reusement, j’ai, pour m’enchanter un peu, non la Rose pourpre du Caire ( Woody Allen), mais la Robe bleue en maille d’Amélie, sa dernière « création ».
Je me demande alors si la Haute couture est de l’art.
Je crois que oui, et j’aimerais bien escapader quelques défilés de mode, vieux et jeunes loups de la création, d’ici ou d’ailleurs.
Habiller le corps par le tissu du langage, certes ! Mais l’habiller aussi par le langage du tissu.
Le sublime alors pourrait être de l’habiller ce corps avec un autre corps: faire l’amour n’est-il pas de cet ordre-là?
Sublime qui ne restera que visé, la J propre à chacun y faisant objection!
Montrer ce que ça cache, cacher ce que ça montre, voilà peut-être la source, le moyen et la finalité de l’art…
Et le doigt d’honneur de Weiwei n’y échappe point, à renouveler l’énigme.
Peut-être échappe-t-il à l’obscène par sa réitération même.

Lège, torse nu sous un soleil de plomb!

Alain

ai weiwei – « cet homme a quelque chose à dire et le dira »

 Alain , Je crois que c’est de Jean-Luc dont tu parles non ?

J’étais avec lui et Vanessa à Ai Weiwei , j’en ai écrit un petit texte :

 Nous sommes allés aussi voir Ai Weiwei, avec Vanessa et Jean-Luc. C’était mercredi dernier et il m’en reste une forte « impression » , dans le sens ou cela a fait impression pour moi et qu’il en reste quelque chose de très présent encore aujourd’hui, ce qui n’est quand même pas courant une semaine après une expo …

Des photos, des photos, des images fixes ou qui défilent sur des écrans, des photos de gens en Chine qui inscrivent la vie quotidienne en noir et blanc, des autoportraits aussi, sur plusieurs décennies où l’on voit Ai Weiwei changer : jeune avec cheveux, sans cheveux, habillé, nu, mince, avec un ventre proéminent … le regard toujours énigmatique. Ces photos semblent asexuées, on n’est pas dans l’érotisme des corps, plutôt dans une sorte de quête on pourrait presque dire « d’identité », mais plutôt comme une phrase qui dirait : « Vous voyez!!« 

Des photos couleurs en plus grand format, photos de destruction, beaucoup de terrains vagues, d’espaces vides ou presque, avec ce message d’éphémère, comme ce bâtiment qu’on lui a commandé et qu’il a mis 2 ans à construire et qui la veille de l’inauguration a été détruit en une nuit. C’était juste une façon de l’occuper, de l’avoir à l’œil pour les autorités … Il a quand même participé à la construction du stade olympique de Pékin, avant ? après ? …

Ce qui m’impressionne c’est ce désir décidé, Ai Weiwei a quelque chose à dire et il ne cesse pas de la dire, en photo. Ses photos sont comme une écriture pour moi, ce qui ne cesse pas de s’écrire ??

A close-up photograph of some of the seeds, each kiln-fired twice: once before being hand-painted, once again after. Each is unique

2 ans à fabriquer des graines de tournesol en céramique, de chercher la terre au moulage à la cuisson, à la peinture de chaque graine pour en faire un parterre de flowers. Des centaines de personnes embauchées pour travailler à ça ! Ou faire venir 1000 chinois à New York pour les photographier, passer des heures, des jours, des mois à chaque ambassade pour obtenir un passeport, un visa …

Photos de FUCK enfin, doigt d’honneur devant tous les monuments ou FUCK écrit sur des têtes avec une tondeuse. 3 photos monumentales qui se suivent où on voit Ai Weiwei lâcher un vase Ming 1 : il tient le vase. 2 : il le lâche. 3 : la vase s’écrase par terre. Point final .

Une impression encore de chercher le passé, des photos de son père à l’hôpital, de maisons de son grand père … et FUCK la mémoire aussi, paradoxe ou message de l’éphémère ou de l’inutilité …

 Ça me laisse cette sensation de ne pas répondre à mes questions d’un « Que voï ? » mais cet homme a quelque chose à dire et le dira. Malgré ses emprisonnements, et ses passages à tabac qui le laisse avec une hémorragie cérébrale, il est vivant. C’est une leçon d’un « ne pas céder sur son désir » .

 Isabelle

 

 

 

—- Message d’origine —-
De : « Gentes »
À : « Escapades Culturelles »
Objet : [escapadesculturelles] Impromptu .
Date : 28/02/2012 15:43:25 CET

 

J’interromps un bel échange sur FB avec Jean-Paul (Pradels), aussi banal que précieux, autour de ses sculptures, avec VerO et Ley, pour vous faire part d’une idée qui m’a traversé : la fin d’une psychanalyse ouvre à l’art, ça ne se démontre pas, ça s’acte.
Allez donc tourbillonner dans l’atelier de JLP, autour de ses créatures sans oublier the Artist.
Alain

Envoyé de mon iPhone

extraction et continu

chère catherine et chère isabelle,

 catherine d’abord : à propos de la séparation de l’objet, cela m’est revenu ce matin au réveil, j’avais envoyé un texte sur escapades – celui qui traitait du « n’importe quoi » -, où pour illustrer ce qui me semblait témoigner d’un nouveau tour pris par l’histoire de l’art, j’avais parlé du tableau de Manet, « L’asperge », où l’on voit une asperge sur le bord d’une table :

« or, en ce temps-là, il y a eu moment où c’était fait (Manet, l’asperge),http://escapadesculturelles.files.wordpress.com/2011/11/manet-asperge.jpg?w=300 l’asperge était extraite.

évidemment, ça se serait fait sur le bord de la table, au bord du vide, mais il y avait le cadre il y avait le nom il y avait la signature, eût-elle été pâteuse, parachèvement_

(d’éthique: d’un rendre compte de l’objet, sans se confondre avec lui, en s’en séparant) »

j’ai oublié de mentionner ça, samedi.

je vous avait dit (d’un point de vue historique) : à la renaissance, naissance de la perspective : apparition du sujet au point d’infini de la perspective (H. Damisch) et traité d’Alberti à la « fenêtre du tableau » : l’istoria : l’écriture, dans le cadre du tableau, du fantasme (cf. gérard waczman…)

je vous avais mentionné le livre de françois wahl : le discours du tableau

et puis, thierry de duve, Dieu est mort : avancée du « n’importe quoi » (Courbet, ses Casseurs de pierre, plus tard, de façon d’autant plus exemplaire : Duchamp). « n’importe quoi » que je dis de la pulsion (donc de l’objet) , temps donc, de l’extraction de l’objet, de la séparation, de la présentation.

 

 

et puis, Isabelle, à la suite de ça, ce passage sur l’extraction de l’objet, j’écrivais également :

« Tandis que nous, c’est comme si de cette extraction, on ne sortait pas, on ne sortait plus.

Et si le signifiant a fonction de porte (il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée), cette fonction, qui délimite un dedans et un dehors, n’est plus très assumée/assurée.

Comme si de l’être-même de la porte nous ne sortions plus. De son bois (hêtre) dont nous sommes chauffés, dont les gonds jouent au gré de vents auxquels nous ne pouvons rien, si forts parfois que nous en sortons. Des gonds sortons et alors_
/ cette chute – à laquelle l’asperge aurait pu sembler promise »

il s’agit donc d’un texte ancien, d’une époque où je réfléchissais à ce que je faisais dans les blogs, à ce qui se faisait dans les blogs, auxquels effectivement j’essayais de penser comme à « ce qui ne cesse pas de s’écrire ». je voulais revenir là-dessus dans la mesure où c’est l’expression qu’a reprise également Isabelle en découvrant l’exposition Ai Wei Wei.

mon expérience des blogs était bien celle d’une nécessité que je qualifierais d’impérieuse, il était vraiment très difficile de ne pas le faire, cela s’imposait à moi, me prenait « toute » (c’est un peu ma tendance, hein). et dans cette expérience-là, j’avais le sentiment, qu’effectivement « l’objet n’en finissait jamais de sortir »… (ça me paraît un peu atroce de dire ça, mais bon).

voilà, il me semble que c’est également une piste de travail intéressante, et je suis très heureuse que nos mots, à isabelle et à moi, se soient rencontrés là-dessus…

si, nous pouvions réfléchir à ça ensemble, j’en serais heureuse (internet, le présent continu, le perpétuel work in progress, le brouillon infini, l’addiction, bien sûr, etc.) (s’agit-il de « résister au présent ? »)

bien à vous,

à bientôt chers escapadeurs,

véronique

 

Europe’s Aid Approach For Syrian Refugees: One million Debit Playing cards

Enlarge this imageThe debit card the ecu Union is funding for 1 million Syrian refugees in Turkey, revealed in a mock-up, would offer about $30 for every person per thirty day period to every family members member. The thought is to enable the refugees in Turkey and hold them from gonna nations in Europe.Gokce Saracoglu for NPRhide captiontoggle captionGokce Saracoglu for NPRThe debit card the european Union is funding for one million Syrian refugees in Turkey, shown inside a mock-up, would supply about $30 per individual for each month to each loved ones member. The reasoning is to aid the refugees in Turkey and keep them from about to international locations in Europe.Gokce Saracoglu for NPRThe European Union is eager to preserve Syrian refugees from bolting from Turkey for Europe. However the prospective customers for Syrians in Turkey have been slender. Now the EU is launching its biggest a sist software still a lot more than $375 million aimed at a million in the neediest Syrians in Turkey. And it can be not baggage of rice thrown within the back of a truck. It is a bit more modern: a debit card that will be accustomed to get what ever food items, medicine or apparel a household requirements, or to receive money. The Syrian refugees are intrigued, but immediately grasp the brutal math. You will find about 3 million Syrian refugees currently in Turkey. Although there really are a million of such cards and distributing them will require a large work meaning 2 million Syrians in Turkey wouldn’t be acquiring them. It is known as the Kizilay card, named after the Turkish Pink Crescent, a single with the important a sist teams launching the task, combined with the United Nations Planet Meals Plan. Giving refugees some alternatives On the Pink Crescent’s Ankara headquarters, Director Basic Mehmet Gulluoglu states the card utilized to be limited to refugees residing in camps, and authorized them to order food items at close by outlets.But Gulluoglu states this new software offers something else: Refugees outside the house the camps that are the majority of them will be able to acquire these playing cards to an ATM and acquire cash, approximately one Detlef Schrempf Jersey hundred Turkish lira a month, or about $30 for every registered relatives member. Enlarge this imageAid through debit card has already reached Syrian refugees living in Turkish camps such as one at Islahiye, revealed here in March 2016. The new system will attain refugees living outside camps.Lefteris Pitarakis/APhide captiontoggle captionLefteris Pitarakis/APAid by using debit card has already attained Syrian refugees residing in Turkish camps just like the one at Islahiye, proven right here in March 2016. The new application will arrive at refugees living outside the house camps.Lefteris Pitarakis/AP »They can pay their rents, pay their payments or for foodstuff, what ever they Ray Allen Jersey will need, » he states. « Because it will be sure, it’s going to be concrete and it’ll be typical help. » It’s going to also be used on community enterprises. There have been cash-based aid packages right before, but not on this scale. Jonny Hogg, spokesman for that Entire world Meals Plan, says this is actually the largest humanitarian relief contract ever signed by the EU. It aims to help refugees not simply endure and also have a small little bit of command around their lives all over again. « These refugees, who’ve had their overall existence turned the wrong way up by conflict, by poverty by displacement how can we give them a sense that really, they’re serious members of society, they’re not second-cla s citizens? » he asks. « And we feel that we are supplying them a chance to pick how they live their life. » Syrians in Turkey are designed to keep exactly where they’re registered. They’re able to rent residence when they can afford it, get the job done whenever they can find a task, and will be suitable for wellbeing care and schooling. But for a sensible matter, the demand from customers usually outstrips the provision. Turkey’s amba sador into the U.K. a short while ago wrote there are all-around 853,000 school-age small children, 310,000 of which might be eligible to acquire education and learning. Syrian communities in Turkey There are a few components of Istanbul you could wander into wherever you might think you’d cro sed a border with out noticing. On the the latest Sunday morning, the raucous horns, drums and cries of a Syrian wedding ceremony echoed from the modest condominium blocks within the doing the job course community of Bagcilar. A younger Syrian female named Jazia is guiding me to her family’s compact condominium. Her mom, Haifa, greets us and waves us right into a smaller sitting down area with cushions around the ground, Middle East-style. We’re not working with their household identify simply because Haifa’s spouse is still in Syria. Jazia says her family made 3 unsucce sful attempts to achieve Greece by boat that remaining her petrified of the ocean. In the finish, only two more mature brothers made it to Germany. Jazia, her 20-year-old brother and a sister who’s just fifteen commit 12-hour days in a shirt-making manufacturing unit to help keep the family members afloat. Only Mohammad, eleven, smiling shyly while in the corner, remains in school for now, at the least. Their mom, Haifa, appears to be with fascination in a photo in the new EU debit card. It will not exist in Istanbul still. A pilot method has started off down near the Syrian border, partly to look for prospective problems. For illustration, the amount of folks are paying the funds on cigarettes and lottery tickets? The amount will it a sist? https://www.thunderedges.com/Devon-Hall-Jersey Some supporters have previously pointed to an obvious concern: Regardle s of the program’s admirable get to, aiming to help one million from the neediest Syrians in Turkey, the amount of a sist can they actually get from 100 lira, just in exce s of $30 per month? Hogg, the WFP spokesman, says in a few cases, rather a lot: « I’ve met refugees who are living in caves because they can’t come acro s wherever else to reside. They’ve put in the winter season living in caves. A hundred Turkish lira will probably come up with a profound big difference to these people’s life. » As with so much with the worldwide response on the refugee crisis, this plan is hugely bold and nonethele s not adequate. Jazia and her relatives would like some added fiscal a sist, neverthele s they doubt they will qualify with the EU playing cards. Bad as they are, with a few individuals performing extended several hours for pretty reduced wages, they’re nonethele s far better off than a lot of other people. But if they did in some way qualify, the extra funds could po sibly just enable them to retain her 11-year-old brother in cla s, as opposed to introducing him on the Syrian little one labor drive in Turkey. After i asked Mehmet Gulluoglu, the Turkish Crimson Crescent director, if $30 a month is enough, he replied by using a restricted smile: « It’s a get started. »