Ex-vivo, In-vitro, après-coup, ô solitude (6)

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#6

Chers tous,

Je crois que la pièce que nous avons vue, « Ex-vivo, In vitro », résonne vraiment bien avec nos sujets d’actualité, en particulier sur les mutations du symbolique: Paternité, maternité, qu’est-ce que cela veut dire aujourd’hui? Ce ne sont plus que des fixions, comme le mariage, l’enfant conçu dans « l’amour », etc. Autant la chanson dans la forêt qui féconde ou les débris dans la mer, pourquoi pas, ce n’est pas plus fou. Reste la génétique, attribut de la science, mais qui ne nous fait guère humain. Le sujet hypermoderne marque bien que « il n’y a pas de rapport sexuel »: issu de 2 pères et d’une ou deux mères (selon les nécessités de porter, d’adopter, de féconder, etc…), et sœur jumelle de son ainée de 10 ans ou fille de son oncle, ou nièce de son arrière grand-père (avec la PMA et la congélation, tout est possible), l’individuel de la jouissance est dévoilé. Reste, en opposition à la science, le langage, recelant en son cœur le réel du non-rapport, mais noué au désir de l’Autre, qui même s’il nous embête, nous fait humain!

Catherine Decaudin.

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