un petit vortex temporel

Bonsoir à tous!

Je rentre de paris, la tête pleine des croisements de regards, rencontrés dans cette belle exposition de « l’œil moderne »!

J’ai finalement trouvé un petit vortex temporel pour me faufiler entre deux toiles d’Edvard. Cette respiration en milieu de semaine fut un vrai délice!

Je suis très intéressée par la présentation en série qui est faite là. Pas uniquement de la série des autoportraits. Celle des reprises et cette salle sublime de la femme nue qui pleure……. Wouaaaa! Magnifique travail!

C’est toi Alain qui rappelait: « la série c’est le sérieux »? Tu pourrais me redonner la référence de cette citation?

Cahun / Munch… Conjonction contingente bien riche à creuser il me semble sur la question de leur regards portés sur le monde.

En plus des éléments donnés Dominique, ce qui me frappe (justement oui me frappe!) c’est la violence à fleur de toile, ou de clichés, des images de souffrances, et en même temps une grande délicatesse. Les contrastes ombres/lumières de Cahun et ceux des couleurs de Munch font apparaitre des lumières blafardes parfois, et tellement vives et douces par moment. Saisissant! Il y a du corps de la chair, et du sang!!

Pour les amateurs de face de bouc… les clichés sont en ligne! Pour les autres… vivement la prochaine visite! 😉

Bonne fin de soirée!

Vanessa

Matisse sur la brèche // attention, derniers jours

« … si je trouve qu’il y a une faiblesse dans mon ensemble, je me réintroduis dans mon tableau par cette faiblesse – je rentre par la brèche – et je reconçois le tout. » Matisse, 1936.

Dominique.

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derniers jours donc de cette exposition :

Matisse
Paires et séries

7 mars – 18 juin 2012

« Je me suis inventé en considérant d’abord mes premières œuvres. Elles trompent rarement. J’y ai trouvé une chose toujours semblable que je crus à première vue une répétition mettant de la monotonie dans mes tableaux. C’était la manifestation de ma personnalité apparue la même quels que fussent les divers états d’esprit par lesquels j’ai passé. » Henri Matisse interrogé par Guillaume Apollinaire (La Phalange, n°2, décembre 1907).