‘Title One, The Tasks of the community’

Oui, oui, Mariana, à bien vite pour ton anniversaire à la mexicaine, caramba! J’ai bien noté pour le 24. 

Pour l’heure je me trouve dans une ambiance enneigée mais chaleureuse à Vilnius, en Lituanie! C’est très dépaysant, le centre historique est préservé, et il y a beaucoup d’endroits à visiter qui témoignent des différents moments de l’histoire tourmentée de ce pays de l’est peu connu.

Je suis allée au Contemporary Art Centre où plusieurs artistes étaient exposés.

Une installation dans un grand espace quasiment vide pour laisser toute la place à un film projeté sur un mur et à quelques photos en boucle sur un autre mur, sur un reportage sur Tchernobyl, a retenu mon attention, et traitait de ce drame majeur du nucléaire dans un état tout proche d’ici dont on ne parle plus guère aujourd’hui, à travers une reconstitution minutieuse et fournie à partir de témoignages, dont ceux de reporters morts depuis, dont les films ont été censurés ou ont ‘disparu’. Un rappel à l’ordre du réel qui n’est pas sans rappeler les événements tragiques de Fukushima et les faits de censure qui touchent ceux qui cherchent à en parler.

« Rossella Biscotti is an italian artist based in Amstedam whose artistic oeuvre encompasses performances, videos, photographs and sculptures. Her work is based on a process of layered narratives that involve long periods of research on-site, interviews, and archival findings. In Biscotti’s art, the starting point of a work is always a social or political event that has been removed from the collective memory and she transpose in a subtle interplay within the present and contemporary society. »

L’art comme engagement politique, après Ai Weiwei et la Chine, Rossella Biscotti et son exposition en Lituanie: ‘Title One, The Tasks of the community’, a des choses à dire sur les conséquences de l’usage de l’énergie nucléaire, 26 ans après Tchernobyl. 

 http://www.cac.lt/en/exhibitions/current/5611

A bien vite à Paris.

Bises. 

Géraldine.