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notre petite note quotidienne

peur d’être trop inconsciente vraiment trop inconsciente et alors quoi il n’y aurait pas moyen d’en savoir plus / ils aiment et ils ne savent pas qu’ils aiment ils détestent et ils ne savent pas qu’ils détestent ils désirent et ils ne savent pas qu’ils désirent ils jouissent et ils ne savent pas qu’ils jouissent.

croyez que je n’y crois plus, à ce que je fais, ici. ce blog. (ça ne me fait plus vibrer).

dans mes liens, j’ai rajouté un lien sur jiveziplak, parce qu’elle
c’est elle, c’est ce site, qui m’avait fait reprendre un blog.

avant ça, l’autre qui m’en avait fait prendre un, non, qui m’avait fait rêver d’en prendre un, quelle perturbation, à ce moment-là, ç’avait été, comment s’appelle-t-elle déjà, virginie despentes. virgine despentes, écrivain, avait ouvert un blog. je m’attendais à ce qu’elle y parle de ce qui m’avait dérangée dans ses écrits, mais non. à cette époque-là, j’étais très sensible à ce que les femmes écrivaient pouvaient écrire de leur sexualité. à ce moment-là, ça me dérangeait terriblement, dans ma propre vie amoureuse, cette idée de n’être pas comme elles. j’aurais voulu rêver chercher tracer pointer ce qui d’elle à elle à elle aurait pu faire lien, j’aurais voulu qu’elles, qu’elles toutes m’en disent plus, et que je m’y retrouve. ne pas m’y retrouver alors que je croyais en ce qu’elles disaient c’était l’infinie perturbation. je me souviens d’une image qu’elle avait publié sur son blog, v. despentes, qui est venue m’encombrer au moment des gestes les plus. ensuite, à force d’être perturbée, le temps, l’écriture, les cris, les pleurs, les angoisses, les explications, l’analyse, j’aurai compris que la norme qu’il m’aurait plu d’établir, la norme de la sexualité féminine, il n’y en n’avait pas. compris, renoncé. bah bah bah. (malgré que toujours je n’aime pas déteste continue de détester la pornographie, et probablement qu’au travers de cette détestation je continue d’aimer à ce que je crois, continue de croire, de la sexualité féminine.) (à cette époque, j’étais très grands chevaux sur ces choses, très bataille, guerroyère, avec la tête secouée et la main portée à la bouche puis sur le coeur.)

un homme, psychanalyste, hervé castanet, a sorti un livre, que je n’ai pas lu mais qui s’intitule : « Un monde sans réel ». eh bien, ce matin, il m’est apparu, que si c’est vrai, si c’est comme ça, non, je n’en veux pas. on fait comment pour aller vers le réel? (ceci rejoint, on l’aura noté, ce que je notais hier à propos du virtuel).

5 mai 2006 - 8:29 / disparates /