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les poils, la prisonnière, la sainteté

je doute qu’il n’y ait que les poils pour m’empêcher d’y aller
à la
piscine
(les poils les poils les poils et
bien d’autres choses encore –
si ce n’est que les poils sont comment dirais-je font forment un obstacle consistant, insistant et consistant, pensable et solutionnable. alors qu’il y a fort à parier que la raison vraie soit, elle, sans solution.)

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à delphes, je dis, je m’aime prisonnière, elle rit.

il y a deux ou trois jours, pensées, pensées au saut du lit, qu’est-ce que je fais, mais qu’est-ce que je fais de mon corps? (il ne peut y avoir de grandes ni de petites certitudes, même le silence ne peut rien contre cela qui nous environne). (je vais là dedans, dans la perte du corps, le reste est illusion – est-ce triste – cela n’est pas sûr.)

il y a deux ou trois jours, je me réveille, et je repense à freud, je me réveille, je pense, à sa petite servante, sa cuisinière (je réinvente, l’histoire) qui une fois qu’elle eût goûté du lit du maître, ne voulut plus cuisiner.

il y aurait quelque chose de saint à n’aller pas à la cuisine piscine. (une poursuivie de la sainteté, folle de l’amour et folle de rien.)

ce soir, enfin, l’enfant s’est endormi tout seul. et ce n’était pas le neuf, que j’avais rendez-vous avec un psychanalyste, mais le huit. eh oui.

(et s’il n’y avait de symptôme qui ne l’était, saint.)

(la sainteté, la poursuite du désir.)

8 novembre 2006 - 19:25 / disparates /