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disparates

mon ordinateur ne fonctionne plus

problème.

10 mai 2006 - 12:34 / disparates /

4560

PICT4560-3.jpg

11 mai 2006 - 13:00 / disparates /

de couleurs désir

et toi, TU VEUX ENCORE DES INDIENS?
(je vois geronimo)

13 mai 2006 - 17:38 / disparates /

syndrome

Troubles musculosquelettiques de la main et du poignetouille. quelques heures de petit ménage feront suffiront peut-être à diversifier mes activités (à quoi il est important de veiller sous peine de).

15 mai 2006 - 8:09 / disparates /

mon corps ne fonctionne plus

problème.

15 mai 2006 - 10:19 / disparates /

description (auto)

d’un pantalon BENETTON noir, indéfroissable, dont même les plis ne se déplient pas, d’un costume acheté sur le temps de midi à l’innovation, grand magasin, en face du boulot, à l’époque où je et que je ne te connaissais pas encore. d’une chemise MUJI, achetée avec toi à l’occasion d’un vernissage de mon père, à paris celle-là, et que j’ai eu la bêtise de laver en machine malgré les recommandations du petit vendeur. d’un pull noir, ZARA, acheté à l’occasion de je ne sais plus quelle occasion, cache-coeur un peu stretch trop petit trop serrant qui me fait l’effet de porter un corset, dont les gestes pour le passer au-dessus ma tête quand je m’habille/déshabille sont malaisés – ensuite j’étais allée chez le coiffeur, et son décolleté, du pull, lui trop expansif, l’avait poussé à me raconter de longues histoires insensées de chiens dangereux, interdits, qu’il promenait la nuit en forêt. il était très, très mignon, un peu jeune, je ne lui ai cependant pas laissé mon numéro de téléphone, rapport probablement à son exaltation, ses nuits passées au bois ; toi et moi, ne nous étions pas encore vus. des cheveux que j’ai attachés au-dessus de ma tête au moment de prendre ma douche et qui si je les dénoue montreront qu’ils sont trop longs – oui mais propres, et puis sains. le visage quant à lui marqué d’une nuit d’insomnie d’inquiétudes, de la prise d’un anti-inflammatoire, de la visite de tante Sidonie (moment hormonal à l’origine de troubles divers dont celui de rétention d’eau), des 5 cigarettes fumées hier, et par l’âge, habituel. qui plus est c’est lundi, le travail reprend qui n’a jamais cessé. mais tu es là.

avec tout ça, je doute que vous me puissiez jamais me reconnaître.

15 mai 2006 - 10:49 / disparates /

19 mai 2006 - 14:35 / disparates /

en ce qui me concerne, non. simplement non.

19 mai 2006 - 21:59 / disparates /

maintenant, vous voyez, je me suis levée, c’est en pleine nuit, je me suis dit que j’allais compléter les notes du cours de MHB, prises ici. puisque j’ai commencé. j’ai mis la radio, c’est bien, ça me tient compagnie comme on dit, je ne sais pas du tout de quoi ils parlent, ils parlent. c’est très rare, ça quand même, que je me réveille à 3 heures du mat. demain, c’est dimanche. après-demain, c’est de nouveau lundi, ça, c’est très fatiguant.

21 mai 2006 - 3:24 / disparates /

pas top – à 50% génétique

Le taux d’héritabilité génétique du trouble des conduites est proche de 50%.

23 mai 2006 - 8:27 / disparates /

(ne pas se coucher sur le temps)

aller à contre-courant. résister au flux, à l’accumulation, ne pas se coucher sur le temps. ce qui était défaut hier, revenir en arrière, devenu qualité aujourd’hui. nouveau titre de blog, le pas en arrière. j’ai reculé sans que mes yeux ne quittent l’horizon de mes paupières closes.

(quel point de capiton?)

23 mai 2006 - 9:37 / disparates /

rendez-vous manquant

de l’oeuvre d’art comparée à un rendez-vous par duchamp. raison encore, raison peut-être, qu’il n’y en ait pas sur internet.

le nous, que j’utilise parfois, nom d’une communauté perdue, qui n’a peut-être jamais existé. nom également d’un étrange désir, dont je ne sais pas grand chose.

se coucher sur le temps, ça n’est pas une chute, c’est un

le rendez-vous aussi, s’oppose au n’importe quoi.
n’importe quoi, mais pas à n’importe quelle heure (tandis que,
tu ne connaitras ni le jour ni l’heure)

23 mai 2006 - 10:56 / disparates, le n'importe quoi /

(l’ouverture, le pleur

ce qui me fait pleurer,

ce qui ouvre la chute le trou la faille,
ouverte à l’enterrement de ma tante (x-x)
ouverte à la foire face à cette attraction qui (2-0)
ouverte quand j’ai vu ces femmes danser entrer en transe (1-0)
ouverte au concert de avec les ballons qui s’envolent (2-0)
ouverte parfois quand (1-x)

24 mai 2006 - 10:49 / disparates /

readymade, rendez-vous

Voilà, je retrouve le texte, ce n’est pas l’art qui est comparé à un rendez-vous, c’est le ready-made :

Traquant dans l’oeuvre de Duchamp le rapport de l’objet à l’auteur, on trouve dans la Boîte verte : Préciser les « Readymades » en projetant pour un moment à venir (tel jour, telle date, telle minute), « d’inscrire un readymade ». le readymade pourra ensuite être cherché (avec tous délais). L’important alors est donc cet horlogisme, cet instantané, comme un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. C’est une sorte de rendez-vous. Inscrire naturellement cette date, heure, minute, sur le readymade comme renseignements. Aussi le côté exemplaire du ready-made.

Exemplaire en effet : le readymade est une sorte de rendez-vous. L’oeuvre d’art, ou son artefact au second degré, naît de la rencontre d’un objet et d’un auteur.

[…]

L’auteur aussi est un donné. Le texte ne lui suppose aucun talent, aucune intériorité, aucune motivation. Il n’a pas de vérité à dire, seulement un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. Il est sans intention autre que celle d’inscrire un readymade, d’être à l’heure à son rendez-vous. Etant donné un objet et un auteur, il suffit donc qu’ils se rencontrent pour que, déjà, l’énonciation artistique, que Duchamp appelle « l’inscription du readymade », soit possible. Duchamp est on ne peut plus explicite. Il déclare que le readymade prend ses fonctions suite à une sorte de rendez-vous et termine en soulignant le côté exemplaire du readymade. Le doigt est mis sur le paradigme.

Thierry de Duve, Résonances du readymade, Editon Jacqueline Chambon, pp. 20, 21

27 mai 2006 - 18:54 / disparates, le n'importe quoi /

du moindre (vers sa résolution)

moi qui suis incapable du moindre rendez-vous.
et puis il y a le rendez-vous que nul ne saurait manquer. dont nul cependant ne connaît ni le jour ni l’heure.
il ne serait de rendez-vous qui ne se fixe qui ne rendrait gorge à cet impossible-là, à l’impossible de ce rendez-vous immanquable.
telle que vous me voyez, fixée à cette heure impossible.
le rendez-vous qui a mangé tous les autres.
moindre rendez-vous dégorgé du grand mangeur.

 

28 mai 2006 - 13:06 / disparates /

la joie (blog)

et
c’est
la joie au coeur
que vers je vais
la de bains salle
faire
une petite lessive

28 mai 2006 - 13:12 / disparates /

liste (du détestable)

liste de tout ce que je déteste : tout ce qui me fait passer de l’état insortable à l’état présentable (à commencer par « m’habiller »)

28 mai 2006 - 13:22 / disparates /

ir se mens on ge blême

MAINTENANT C’EST FAIT et je le sais bien qu’il n’y a pas d’énigme, des choses, j’attends. j’attends, ma chère, et je songe, ma chère

à lever l’ancre à décamper à m’ortir d’ici . je dis : cétacé. et combien de fois faut-il que je le répète: vous me manquez et le reste
il y a des choses.
et ce goût de d’ire, c’est assez (elle crie), tu m’entends. assez (plus bas).
je ne suis pas celle qui crie, ou je le suis aussi, je le sais bien, va comment vous/ tu écrîtes.

ma très douée . ma trop, peut-être, prends garde . oh le doux mot, prends garde à toi.

<p align="left"><font face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><br>
<b>ils ont dit</b> :<font color="#666666"> </font>Qui ? pr&eacute;sentez
vous / RE:pr&eacute;sentez vous/ <br>

si je n’avais qu’une seule id&eacute;e &agrave; exprimer ce soir /<br>
Mise en demeure / Erreur technique veuillez retrouver un guide op&eacute;rant
/ il existait 4 enfants &agrave; &eacute;viter / nous l’avons attendu longtemps,
mais &ccedil;a valait la peine / s’en balance, qui trousse l’ourlet de tes
jupes…et amoureusement, sans te laisser aller &agrave; aucun trouble /
approchez, je suis nu</font></p>
<p></p>

<p align="left"><font face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif" size="2" color="#666666"><b><font color="#000000">Derni&egrave;re
chose</font></b>&nbsp;: il reste</font><font face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><br>
<br>
<font color="#999999">(<i>mais &agrave; vrai dire, je ne m’en souviens pas</i></font></font></p>
<font face="ÿÿÿÿier " size="2"><br>
<br>

<font color="#FFFFFF">====================================</font><br>
d i s p a r ition

approchez, je suis nu. je suis triste et noue. et ta voix. d’ailleursje ne prendrai pas soin de toi, ni toi ni aucun, je te connais, depuis très longtemps. c’est comme ça voilà, donc va-t-en, laisse-moi encore.

m’accueillir alors comme ça vraiment crois-tu que je t’ai crue, jamais / mangée nue plutôt et en désordre et violemment parce que ça fait du bien / mais tu n’es pas là dedans, tu es ailleurs, tu es ailleurs, dans la grande tristesse le grand chambard et moi, je
m’en
nuie vois-tu, tais-toi souverainement : abrite-moi je t’aimais bien, tu sais,

29 mai 2006 - 22:50 / disparates /

N

Je pensais que c’était un rêve, mais non. N est bien la lettre qui m’arrive au corps quand. La triste ou l’horrible qui me prend toute, dont le sang s’infiltre en mes veines, me sépare et du reste du monde. La lettre du moment où mon corps prend possession de moi.

30 mai 2006 - 14:12 / disparates, rêves /

le mois se termine (blog)

j’ai tenu tous mes engagements. enfin, pour ce qui est du travail, le travail pour l’argent, j’ai tenu tous mes engagements.

30 mai 2006 - 22:39 / disparates /

ne pas se coucher sur le temps

ne pas se coucher sur le temps,
ne pas faire 1 avec lui,
qu’il puisse y a voir un avant un après
le passé le futur
de la perspective, du relief,
et puis des sauts, aussi, des sauts dans le temps

[perspective, le moment de son invention, dans l’histoire de l’art, à la renaissance, ce moment, pour daniel arasse, de l’introduction du sujet dans la peinture, en son point de fuite / il faut du tiers pour faire l’histoire, un décollement de soi, un décollement du corps, un point à l’infini, un mensonge / le désir regarde devant, regarde derrière (habite avant, habite après) – or ça, or ça, et comment faire pour qu’il ne se confonde pas avec l’idéal / le lieu de l’énonciation, le lieu du sujet de l’énonciation, en ses instants mêmes qui sont de jouissance, ] desserrer l’étau de nos bras de nos jambes du corps de l’instant, faire avec la peur et la chute / pieux vÅ“ux, bavardages /
l’histoire, qui n’est pas le temps, tient compte du fait qu’il passe, de ce réel-là. qu’il passe, c’est-à-dire jusqu’à sa dissolution finale, disparition.
tout du long de ceci je ne pense qu’aux blogs, à ce blog du jour qui vient se coucher sur celui de la veille, l’envoie à tout jamais aux oubliettes, dont il n’est probablement jamais ressorti. c’est qu’il me semble y être dans une parole, une parole silencieuse, qui ne cesse pas, si je ne m’en trouve plus angoissée, je n’ai pas trouvé encore comment faire pour y couper. j’aimerais qu’un objet s’en extraie que je puisse tenir en main et dont je puisse apprécier chacune des dimensions coutures. je voudrais sortir de la linéarité de ce récit aveugle. c’est ça, pour moi, « ne pas se coucher sur le temps », ce serait sortir de cette dimension pauvre de la linéarité. ce serait sauver qq chose.

31 mai 2006 - 7:11 / disparates /

(coupure & sujet

d’où il appert clairement que c’est la coupure qui fait le sujet – je pense ici à celle dans le temps, celle du rendez-vous par exemple. qui paradoxalement détache l’objet. décolle désadhère détache. désidentifie.

31 mai 2006 - 10:52 / disparates /

je me dépêche

je vous dis au revoir vraiment j’en ai assez

2 juin 2006 - 19:49 / disparates /

we do like the month of june do we not

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8 juin 2006 - 12:44 / disparates /

secret résumé

22.06.06 à quoi se résument, en ce moment, mes pensées les plus secrètes : je n’y arriverai pas. ce travail-là, je n’y arriverai pas / 23.06.06 voilà. maintenant j’y suis. face à cette chose. je dois y aller, j’y vais. comme on dit : faut y aller. j’y vais / pensées les plus secrètes : parce que les exprimer ferait trembler, parce que les exprimer consacrerairent leur réalité.

23 juin 2006 - 13:28 / disparates /

tristesse, lexomil et vouloir ce qui vous arrive

Avant-hier, avant-hier soir, pour, parce que j’avais envie de dormir, parce qu’il me semblait m’a semblé que ce serait mieux si j’arrivais à dormir plus longtemps le matin, j’ai pris au coucher un quart de Lexomil. Quelle avait été la journée, je ne sais plus. Probablement difficile. Quand je me suis réveillée, au lieu de tout de suite penser à ce travail qui tellement m’effraie, qui est devenu tellement effrayant, j’ai pensé à d’autres choses, pendant quelques minutes, j’ai pu penser à d’autres choses. Puis c’est revenu, alors je me suis levée, il était 6 heures, et plutôt que de faire ce que je fais maintenant tous les jours, plutôt que de travailler, à cet effrayant travail, j’ai repris un quart de Lexomil. Après, ça a été la journée, celle de dimanche.

Aujourd’hui, c’est lundi, il faudrait travailler. Hier soir, j’ai repris du Lexomil. Et, il était 9 heures quand je me suis levée.

Jules, après qu’il se soit coincé le doigt dans la porte, dans le courant de la semaine dernière, s’est chopé ce qui s’est avéré être, au service des urgences hier, annoncé par un médecin goguenard, un panaris.

Rien n’assure que j’arriverai à travailler aujourd’hui. A faire face à ce truc. A l’intérieur, ça refuse. Ca cherche le repos, l’oubli. Peut-être que le courage est parti avec le Lexomil. Mais il fallait bien une pause, il me semble.
Samedi matin, quand je m’étais réveillé, à 6 heures, je m’étais levée, mise au travail. Je pensais, les fenêtres étaient ouvertes, une odeur délicieuse me parvenait du dehors, il faisait frais, il avait plu, je pensais à Spinoza, à Nietzche, « égaler son destin », « vouloir ce qui vous arrive », même le pire. C’est ce que je me disais, en me remettant au travail. Il faut y aller, il faut le faire. J’ai essayé. Dans la journée, tout a dérapé. Là, Jules se réveille. Il va falloir lui donner son biberon en gardant son doigt malade à tremper dans je ne sais quelle potion antiseptique.

26 juin 2006 - 9:46 / disparates /

tristesse (avec ou sans, lexomil, abonnée absente)

aujourd’hui, je me tiens à carreau. je ne veux pas savoir quel jour on est. je ne suis pas là.

26 juin 2006 - 9:47 / disparates /

tristesse

(chlorhexidine, 10 minutes, 3 x par jour, le doigt, le majeur, trempé dans de la chlorhexidine. il n’y en n’a presque plus, va falloir passer à la pharmacie.)

mais qu’est-ce qui m’arrive?

et s’agit-il d’un destin, ça? que l’on fasse face à un travail qui vous dépasse? qui soit devenu impossible? un travail qui ne devrait être rien d’autre qu’alimentaire, qui n’est rien d’autre qu’alimentaire. alors quoi, c’est ça, le destin à égaler? le festin à régaler. un destin alimentaire, un travail qui n’aurait rien dû occuper de plus que vos heures creuses pour vous prendre jours nuits sommeils pensées.

alors quoi mon fils tu vois tu le crois ça tu le crois ça toi qui à l’instant gaillardement chevauche l’aspirateur peut-être que toi

« vouloir ce qui vous arrive » : que je sois face à travail que probablement je n’arriverai pas à faire. et alors, je ferai quoi?

26 juin 2006 - 10:11 / disparates /

tristesse, lexomil

n’y eut-il eu de lexomil, je n’aurais pas écrit ici, ce matin. rien, décidément rien ne se passe comme je l’imaginais.

26 juin 2006 - 10:40 / disparates /

tristesse

évidemment je tremble / à la hauteur de « ce qui vous arrive » / j’ai pris un bain avec Jules / la pharmacienne m’a dit qu’il allait perdre son ongle / il a le plus gentiment du monde accepté tous les soins / il dort / il faut que je travaille / non non, je ne pense pas que ce soit grave le panaris / embêtant / ce qui me fait trembler – du ventre des cuisses des mains / c’est ce boulot, auquel j’essaie maintenant de me remettre

26 juin 2006 - 14:09 / disparates /