problème.
de couleurs désir
et toi, TU VEUX ENCORE DES INDIENS?
(je vois geronimo)
13 mai 2006 - 17:38 / disparates /
syndrome
ouille. quelques heures de petit ménage feront suffiront peut-être à diversifier mes activités (à quoi il est important de veiller sous peine de).
15 mai 2006 - 8:09 / disparates /
description (auto)
d’un pantalon BENETTON noir, indéfroissable, dont même les plis ne se déplient pas, d’un costume acheté sur le temps de midi à l’innovation, grand magasin, en face du boulot, à l’époque où je et que je ne te connaissais pas encore. d’une chemise MUJI, achetée avec toi à l’occasion d’un vernissage de mon père, à paris celle-là , et que j’ai eu la bêtise de laver en machine malgré les recommandations du petit vendeur. d’un pull noir, ZARA, acheté à l’occasion de je ne sais plus quelle occasion, cache-coeur un peu stretch trop petit trop serrant qui me fait l’effet de porter un corset, dont les gestes pour le passer au-dessus ma tête quand je m’habille/déshabille sont malaisés – ensuite j’étais allée chez le coiffeur, et son décolleté, du pull, lui trop expansif, l’avait poussé à me raconter de longues histoires insensées de chiens dangereux, interdits, qu’il promenait la nuit en forêt. il était très, très mignon, un peu jeune, je ne lui ai cependant pas laissé mon numéro de téléphone, rapport probablement à son exaltation, ses nuits passées au bois ; toi et moi, ne nous étions pas encore vus. des cheveux que j’ai attachés au-dessus de ma tête au moment de prendre ma douche et qui si je les dénoue montreront qu’ils sont trop longs – oui mais propres, et puis sains. le visage quant à lui marqué d’une nuit d’insomnie d’inquiétudes, de la prise d’un anti-inflammatoire, de la visite de tante Sidonie (moment hormonal à l’origine de troubles divers dont celui de rétention d’eau), des 5 cigarettes fumées hier, et par l’âge, habituel. qui plus est c’est lundi, le travail reprend qui n’a jamais cessé. mais tu es là .
avec tout ça, je doute que vous me puissiez jamais me reconnaître.
15 mai 2006 - 10:49 / disparates /
maintenant, vous voyez, je me suis levée, c’est en pleine nuit, je me suis dit que j’allais compléter les notes du cours de MHB, prises ici. puisque j’ai commencé. j’ai mis la radio, c’est bien, ça me tient compagnie comme on dit, je ne sais pas du tout de quoi ils parlent, ils parlent. c’est très rare, ça quand même, que je me réveille à 3 heures du mat. demain, c’est dimanche. après-demain, c’est de nouveau lundi, ça, c’est très fatiguant.
21 mai 2006 - 3:24 / disparates /
pas top – à 50% génétique
23 mai 2006 - 8:27 / disparates /
(ne pas se coucher sur le temps)
aller à contre-courant. résister au flux, à l’accumulation, ne pas se coucher sur le temps. ce qui était défaut hier, revenir en arrière, devenu qualité aujourd’hui. nouveau titre de blog, le pas en arrière. j’ai reculé sans que mes yeux ne quittent l’horizon de mes paupières closes.
(quel point de capiton?)
23 mai 2006 - 9:37 / disparates /
rendez-vous manquant
de l’oeuvre d’art comparée à un rendez-vous par duchamp. raison encore, raison peut-être, qu’il n’y en ait pas sur internet.
le nous, que j’utilise parfois, nom d’une communauté perdue, qui n’a peut-être jamais existé. nom également d’un étrange désir, dont je ne sais pas grand chose.
se coucher sur le temps, ça n’est pas une chute, c’est un
le rendez-vous aussi, s’oppose au n’importe quoi.
n’importe quoi, mais pas à n’importe quelle heure (tandis que,
tu ne connaitras ni le jour ni l’heure)
23 mai 2006 - 10:56 / disparates, le n'importe quoi /
(l’ouverture, le pleur
ce qui ouvre la chute le trou la faille,
ouverte à la foire face à cette attraction qui (2-0)
ouverte quand j’ai vu ces femmes danser entrer en transe (1-0)
ouverte au concert de avec les ballons qui s’envolent (2-0)
ouverte parfois quand (1-x)
24 mai 2006 - 10:49 / disparates /
readymade, rendez-vous
Voilà , je retrouve le texte, ce n’est pas l’art qui est comparé à un rendez-vous, c’est le ready-made :
Traquant dans l’oeuvre de Duchamp le rapport de l’objet à l’auteur, on trouve dans la Boîte verte : Préciser les « Readymades » en projetant pour un moment à venir (tel jour, telle date, telle minute), « d’inscrire un readymade ». le readymade pourra ensuite être cherché (avec tous délais). L’important alors est donc cet horlogisme, cet instantané, comme un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. C’est une sorte de rendez-vous. Inscrire naturellement cette date, heure, minute, sur le readymade comme renseignements. Aussi le côté exemplaire du ready-made.
Exemplaire en effet : le readymade est une sorte de rendez-vous. L’oeuvre d’art, ou son artefact au second degré, naît de la rencontre d’un objet et d’un auteur.
[…]
L’auteur aussi est un donné. Le texte ne lui suppose aucun talent, aucune intériorité, aucune motivation. Il n’a pas de vérité à dire, seulement un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. Il est sans intention autre que celle d’inscrire un readymade, d’être à l’heure à son rendez-vous. Etant donné un objet et un auteur, il suffit donc qu’ils se rencontrent pour que, déjà , l’énonciation artistique, que Duchamp appelle « l’inscription du readymade », soit possible. Duchamp est on ne peut plus explicite. Il déclare que le readymade prend ses fonctions suite à une sorte de rendez-vous et termine en soulignant le côté exemplaire du readymade. Le doigt est mis sur le paradigme.
Thierry de Duve, Résonances du readymade, Editon Jacqueline Chambon, pp. 20, 21
27 mai 2006 - 18:54 / disparates, le n'importe quoi /
du moindre (vers sa résolution)
28 mai 2006 - 13:06 / disparates /
la joie (blog)
et
c’est
la joie au coeur
que vers je vais
la de bains salle
faire
une petite lessive
28 mai 2006 - 13:12 / disparates /
liste (du détestable)
liste de tout ce que je déteste : tout ce qui me fait passer de l’état insortable à l’état présentable (à commencer par « m’habiller »)
28 mai 2006 - 13:22 / disparates /
ir se mens on ge blême
MAINTENANT C’EST FAIT et je le sais bien qu’il n’y a pas d’énigme, des choses, j’attends. j’attends, ma chère, et je songe, ma chère
à lever l’ancre à décamper à m’ortir d’ici . je dis : cétacé. et combien de fois faut-il que je le répète: vous me manquez et le reste
il y a des choses.
et ce goût de d’ire, c’est assez (elle crie), tu m’entends. assez (plus bas).
je ne suis pas celle qui crie, ou je le suis aussi, je le sais bien, va comment vous/ tu écrîtes.
ma très douée . ma trop, peut-être, prends garde . oh le doux mot, prends garde à toi.
<b>ils ont dit</b> :<font color="#666666"> </font>Qui ? présentez
vous / RE:présentez vous/ <br>
si je n’avais qu’une seule idée à exprimer ce soir /<br>
Mise en demeure / Erreur technique veuillez retrouver un guide opérant
/ il existait 4 enfants à éviter / nous l’avons attendu longtemps,
mais ça valait la peine / s’en balance, qui trousse l’ourlet de tes
jupes…et amoureusement, sans te laisser aller à aucun trouble /
approchez, je suis nu</font></p>
<p></p>
<p align="left"><font face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif" size="2" color="#666666"><b><font color="#000000">Dernière
chose</font></b> : il reste</font><font face="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><br>
<br>
<font color="#999999">(<i>mais à vrai dire, je ne m’en souviens pas</i></font></font></p>
<font face="ÿÿÿÿier " size="2"><br>
<br>
<font color="#FFFFFF">====================================</font><br>
d i s p a r ition
approchez, je suis nu. je suis triste et noue. et ta voix. d’ailleursje ne prendrai pas soin de toi, ni toi ni aucun, je te connais, depuis très longtemps. c’est comme ça voilà , donc va-t-en, laisse-moi encore.
m’en
nuie vois-tu, tais-toi souverainement : abrite-moi je t’aimais bien, tu sais,
29 mai 2006 - 22:50 / disparates /