L’étude des structures de notre sensibilité permet à Kant de donner un fondement à la géométrie et à l’arithmétique. L’étude des stuctures de l’entendement coopérant avec la sensibilité lui permet de donner un fondement à la physique.

En passant

[ Complément de lecture du  cours de jacques-alain miller du 2 février 2011]

Comme j’éprouvais quelque difficulté avec cette phrase issue d’une transcription trouvée sur le net du Séminaire VII de Lacan : « C’est en cela que cette intuition qui s’ordonne en catégories de l’espace et du temps, se trouve désignée par Kant comme [exclue??]  de ce qu’on peut appeler l’originalité de l’expérience sensible, de la Sinnlichkeit (sensorialité) , d’où seulement peut sortir, peut surgir quelque affirmation que ce soit de réalité palpable, ces affirmations de réalité n’en restant pas moins dans leur articulation soumises aux catégories de la dite Raison Pure, sans lesquelles elles ne sauraient, non pas seulement être énoncées, mais même pas être aperçues.« , j’ai fait, sur le net encore, des recherches sur les termes « kant sinnlichkeit sensorialité intuition pure » et suis tombée sur cette publication,  Métamorphoses de la philosophie: Platon, Descartes, Kant, Nietzsche par Pierre Fougeyrollas, dont je donne ici quelques extraits, qui m’a paru éclairer de façon intéressante les propos de Lacan, ainsi qu’il donne quelques indices possible  sur ce que Lacan dénonce du rapport de Kant au corps :

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