29 décembre 2005

les choses à  écrire et celles à  nettoyer

je pense que
si je
nettoyais toute la journée
je pense que
si je
nettoyais toute la journée
il y aurait encore des choses à  nettoyer
je pense que
si j’écrivais toute la journée
il y aurait encore des choses à  écrire
alors, où est la différence

je dis : bien sûr que je parle pour moi

symptômes principaux:
les plus grandes difficultés* à  sortir (cause: ignorée). à  aller, par exemple,
  — au cours de jacques-alain miller le mercredi midi
  — à  celui de m-h brousse le lundi soir
  — à  la piscine
  — voir une copine (il y en a une, une seule, à  paris)
  — chez le coiffeur

* c’est un euphémisme

EUPHà‰MISME (eu-fé-mi-sm’), s. m.

Figure de rhétorique qui consiste dans l’adoucissement d’un mot dur. L’euphémisme est une figure par laquelle on déguise des idées désagréables, odieuses ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées, DUMARSAIS, Tropes, II, 15. Un ouvrier qui a fait la besogne pour laquelle on l’a fait venir, et qui n’attend plus que son payement pour se retirer, au lieu de dire payez-moi, dit par euphémisme : n’avez-vous plus rien à  m’ordonner ? ID. ib.
à‰TYMOLOGIE :
En grec, employer des expressions de bon augure, de bien, et dire (voy. FABLE, FATAL).

je ne sais pas pourquoi j’habite là , dans ces régions où il n’y a pas de limite. où j’erre. (et le champ de cette errance est champ de jouissance, ouvert qui rejette ses limites hors de lui.)

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