l’asperge, suite
or, en ce temps-là , il y a eu moment où c’était fait,
l’asperge était extraite.
évidemment, ça se serait fait sur le bord de la table, au bord du vide, mais il y avait le cadre il y avait le nom il y avait la signature, eût-elle été pâteuse, parachèvement (et de l’objet la réalité rendue n’était pas que
tandis que nous, c’est comme si de cette extraction, on ne sortait pas, on ne sortait plus.
et si le signifiant a fonction de porte (il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée), cette fonction, qui délimite un dedans et un dehors, n’est plus très assumée/assurée
comme si de de l’être-même de la porte nous ne sortions plus. de son bois dont nous nous chauffons, dont les gonds jouent au gré de vents auxquels nous ne pouvons rien, si forts parfois que nous en sortons. des gonds sortons et alors
/ cette chute – à laquelle l’asperge aurait pu sembler promise
(d’éthique: d’un rendre compte de l’objet, sans se confondre avec lui, en s’en séparant
(à propos de cette asperge cet article, par Anne Beyaert, Une asperge seule, dont ce paragraphe éclaire à mes yeux d’une autre façon le propos tenu ici :
mais quel objet sommes-nous . quel est cet objet que nous sommes . serions .