Catégories
Lettres & messages UJL #57

BON-HEUR DANS LA POLITIQUE LACANIENNE

par Judith Miller

Cher Jacques Alain,

Ce que tu appelles le Séminaire franco-bulgare, par moi distingué, est un laboratoire très particulier du Cien. Il a existé parce que nous avons pris la décision de travailler avec Médecins du monde, qui avait le soutien du Conseil général d’Aquitaine, et surtout grâce au désir décidé de Daniel Roy et de collègues bordelais aussi entreprenants et disponibles que lui.

Lorsque tu m’as fait témoin du processus de réflexion qui te conduisait (en 1999 ou 2000) à créer le Cien, tu m ‘as annoncé que tu m’en confiais la destinée.  J’ai beaucoup travaillé avec, notamment, Anna Aromi, qui a inventé la revue El Niño, Beatriz Udenio pour l’Amérique latine, et Philippe Lacadée en France. Le Cien existe, et son « interdisciplinarité », qui assure une vraie « éducation freudienne » du peuple, pas seulement en France, mais aussi au Brésil et en Argentine.

Je mettrai les mêmes implication et application à faire exister dignement l’Université populaire Jacques-Lacan, si tu le veux bien.

Je t’ai gardé un exemplaire de l’Annuaire 2009 des laboratoires du Cien francophone. Cet annuaire paraît tous les ans, là où le Cien existe. Le Cien a a un bulletin électronique ; nous serons heureux de t’inscrire sur sa liste de distribution dès que tu en manifesteras le désir.

Il est bien évident que les Réseaux du Champ freudien étaient préparés à l’événement que la préparation des Journées annonçait. Ils s’attendaient à ce qu’elles marquent un avant et un après dans la politique lacanienne. Personne néanmoins – pas plus les participants de ces Réseaux que d’autres, ni que moi-même – ne pouvait imaginer la force du coup de vent et du réveil de ces Journées. Je crois pouvoir dire que nous serons pour la plupart honorés de contribuer à l’UJL.

Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud : nous sommes prêts, et le démontrerons tant dans la Journée du Cereda (29 mai 2010 à Paris) que dans le Colloque du Cien (5 juin 2010 à Nancy), et dans notre travail quotidien.

Merci infiniment de nous donner ce bon-heur.