par Nathalie Jaudel
Paris, le 9 décembre 2009
Je n’ai jamais été passeure, encore moins passante. « D’où parle-t-elle alors ? », s’interrogera-t-on — et l’on aura raison.
Le débat qu’ont inauguré Bernard Seynhaeve à l’Assemblée générale et Sophie Gayard dans le JJ m’intéresse au plus haut point, même si, pour des raisons que je ne saisis pas très bien, j’en redoute les effets. Peut-être est-ce de savoir que cette épineuse question a été la cause, par le passé, de divergences irrémédiables qui se sont traduites par des scissions, des départs. Ceci dit, la qualité et la pertinence des interventions parues, ainsi que, souvent, leur « lucidité optimiste et salubre » (F. Leguil) m’ont réjouie autant qu’enseignée ; elles attestent, chacune à leur manière, de notre refus commun de nous assurer, grâce au respect des formes instituées, d’une routine qui ferait notre confort.
Elles n’en ont pas moins suscité pour moi nombre d’interrogations. En voici quelques-unes :
1. Qu’est-ce qui rend l’élitisme du dispositif difficile à supporter à l’orée du XXIe siècle ? Que dit cette exigence démocratique du rapport que nous entretenons avec la procédure choisie par Lacan ? Cette exigence est-elle bonne pour l’École — et surtout pour la psychanalyse ?
2. Que s’est-il passé au royaume du Danemark pour que l’on considère la nomination des AE comme ressortissant d’un « culte de l’excellence », d’un « formatage », d’un « profil type », d’un « standard institutionnel de l’AE enseignant » ? Peut-on imaginer AE plus différents que Massimo Termini et Carmelo Licitra Rosa, qu’Antoni Vicens et Bernard Seynhaeve ? Qu’ont-ils d’autre en commun que d’être hommes et de n’être pas français ? Qu’ont en commun leurs parcours analytiques, leurs fins de cure, leurs témoignages mêmes ?
3. Faudrait-il imposer la tyrannie de la transparence aux cartels ? Les presser de déclarer leurs raisons ? De même, comment comprendre le « haro sur les passeurs », et à travers eux — là encore, la revendication démocratique pointe — sur les AME qui les nomment ? Que nous dit la demande d’entendre une voix, celle de l’absent, et son énonciation, quand l’étrange procès du non moins étrange jury que Lacan a transmis à nos bons soins vise justement, croyais-je, à éliminer les effets de prestige et de séduction pour ne recueillir que la logique d’un cas ?
4. N’y aurait-il pas contradiction à accepter de se soumettre à cette procédure comportant un jugement par définition arbitraire, puisqu’il ressortit au plus haut point au beau concept juridique « d’intime conviction », pour y objecter ensuite s’il ne va pas dans le sens que l’on eût souhaité ? Oublierait-on parfois ce que J.-A. Miller disait à la radio, exemples à l’appui, le 10 juin 2005 ? : « La passe est un appareil incomparable quand il s’agit de vérifier la permanence à l’insu du sujet de sa passion, de son scénario, de son fantasme. […] Ce qui est démonstratif, c’est la façon dont le passant se place par rapport à la procédure elle-même, par rapport au passeur, par rapport au jury qu’il ne voit pas, par rapport à l’École dont il espère recevoir le titre. »
5. L’École et les cartels doivent-ils se justifier de la frustration des passeurs une fois leur témoignage entendu — « ces témoins bien entendu n’étant pas juges » (Autres Écrits, p. 255) —, de la baisse du désir d’école qui affecte les passants non nommés ou les AE qui ont achevé leurs fonctions, si légitimes soient-elles ? L’École et les cartels seraient-ils en place d’analyste pour se voir adresser ainsi des reproches qui semblent s’apparenter à un transfert négatif ? D’où vient qu’il semble difficile aujourd’hui à des analystes de supporter la solitude, le silence et l’opacité qui sont au cœur du dispositif ?
6. Si l’on suit la « théorie de Turin » de J.-A. Miller, l’École est un sujet divisé ; elle est à interpréter. Mais elle nous interprète aussi. L’École ne produit pas que des AE, des passeurs ou des passants jetables. Elle produit des responsables de l’équipe du local, des trésoriers, des présidents etc. — jetables. Les permutations s’enchaînent, l’un remplace l’autre sans cérémonie, sans que l’on chante Auld Lang Syne en se lançant des cotillons. Nous sommes appelés à incarner des fonctions, de façon temporaire. Certains le font avec plus d’inventivité ou de bonheur que d’autres. Peu importe. Fonction, pour Lacan, s’écrit F(x). N’importe quel x peut venir faire argument à la fonction. Sauf à nous identifier à celles qui nous sont un temps confiées, ne consentons-nous pas à être jetables comme l’est l’analyste lui-même, faute de quoi, selon l’heureuse expression de M.-H. Brousse, l’École « prend consistance de propriétaire » ?
7. Mais que dire alors du rassemblement des fonctions entre les mains de quelques uns qui permutent entre eux depuis des années aux postes clefs ? Que penser du cumul qui en résulte, et de la surcharge de travail amoncelée par voie de conséquence sur leurs épaules, surcharge dont on peut se demander si elle n’est pas à l’origine de certains des dysfonctionnements qui ont pu être regrettés, parfois à mots couverts, au fil des contributions ?
8. Comment expliquer que certains de ceux qui se sont présentés à la passe ces derniers temps se soient sentis maltraités par leur École, bien au-delà, me semble-t-il, d’un se sentir « retoqués » ou « dépréciés » inhérent à l’absence de nomination même ?
9. Depuis quand l’École est-elle saisie à la fois par un penchant pour la règle de droit qui pourrait paraître frôler le juridisme et par l’ignorance des règles de fonctionnement qu’elle s’est à elle-même fixées ? On reproche à tel cartel d’avoir pris ses décisions à l’unanimité ; le collège de la passe est considéré comme s’étant autodissous de fait pour non respect de la confidentialité qui lui incombe, attestée par la publicité des interventions de ses membres dans le JJ. Les motifs qui président à de telles élaborations sont fondés ; sauf à se voiler la face, il convient d’admettre que leurs auteurs prennent acte de difficultés bien réelles. Mais faut-il néanmoins en passer par ces chicanes ?
10. La procédure de la passe est floue, imprécise. Tant mieux. Les documents publiés montrent qu’elle tient en une page et six brefs articles. C’est un fait rare à l’ère du contractualisme, et d’autant plus précieux. Les instances sont définies, un canevas de procédure est fixé. Pour le reste, libre à ces instances de définir pour elles-mêmes des coutumes qui resteront non écrites, non source de droit positif, sauf au collège à les ériger en règle pour l’avenir. Que veut-on pour notre passe ? Un règlement en cinquante-trois pages et autant d’annexes destinées à couvrir le cas général et les innombrables exceptions ? Un JurisClasseur de la passe en dix-huit volumes avec textes de doctrine de quelques professeurs, recueil de jurisprudence et analyses casuistiques ? Un recours du passant non nommé devant une cour d’appel de la passe, voire une Cour de cassation chargée de dire le droit ? Un vote à la majorité qualifiée, à la majorité absolue ? Le plus-un aura-t-il voix prépondérante ? Quid du quorum ? La nomination de telle AE serait-elle nulle, puisqu’elle a reconnu à demi-mot avoir tiré ses passeurs trois fois dans le chapeau ?
11. Mais d’un autre côté, à quoi servent les six articles du Règlement interne si l’École peut, sans conséquences, les ignorer ? Pourquoi ce règlement a-t-il été modifié en 2007 (mais quand ? par quelle instance ? pour quels motifs sans doute légitimes ? je ne suis pas parvenue à le déterminer au moment où j’écris) sans que, sauf erreur de ma part que l’on corrigera le cas échéant, cette modification de fonctionnement ne résulte d’une proposition émanant du collège de la passe — seule instance habilitée pourtant à la suggérer si l’on se réfère à l’article 6 dudit règlement ? Que visait cette modification, qui aboutit à mettre le dispositif au moins partiellement sous la coupe du Bureau du Conseil d’administration (nomination du Secrétariat par le Bureau au lieu d’une élection parmi les membres du cartel sortant, travail du Secrétariat « sous la responsabilité du Bureau », convocation du collège à la discrétion du Bureau et non plus à l’initiative du collège lui-même) ? Me trompé-je lorsque je m’interroge sur la volonté de contrôle, l’atmosphère de cooptation de sages (Autres Écrits, p. 245), l’idéal de flottabilité universelle (Autres Écrits, p. 258) dont ces modifications pourraient paraître témoigner quant au rapport des instances de l’École et des membres de celle-ci, un par un, à ce dispositif qui n’est pas au premier chef destiné à produire d’autres membres, mais des sujets appelés « à témoigner des problèmes cruciaux aux points vifs où ils en sont pour l’analyse, spécialement en tant qu’eux-mêmes sont à la tâche ou du moins sur la brèche de les résoudre » ? Comment espérer qu’une « rupture — non suppression — de hiérarchie » (Proposition du 9 octobre 1967, version parue dans Analytica, vol. 8, avril 1978) puisse résulter de telles modifications de notre règlement ?
12. Dans « Acier l’Ouvert » (Lettre mensuelle, n° 85, janvier 1990, p. 1), J.-A. Miller écrivait : « “Il y a la psychanalyse”, dit Lacan, “et il y a l’École”. Sous-entendu : cela fait deux. » Il ajoute : “Ce que met en cause la proposition du 9 octobre 1967, c’est de savoir si la psychanalyse est faite pour l’École, ou bien l’École pour la psychanalyse” ».
13. Plutôt que de dissoudre le Collège de la passe ne vaudrait-il pas mieux, au contraire, si l’on admet qu’il est la seule instance ayant titre à proposer des modifications de fonctionnement de la procédure, prolonger sa mission actuelle jusqu’à ce que de telles modifications puissent résulter de ses réflexions — ouvrant la voie à l’élaboration d’un nouveau règlement ? Faut-il rappeler que le Collège 1996-97 s’est réuni huit fois en un an et que ses travaux ont donné lieu à la publication d’une brochure de 200 pages intitulée « Clinique et Politique » ? Il avait été proposé à l’époque des modifications du règlement sur le Secrétariat, le non-cumul des fonctions et la cumulation de l’expérience qui avec le recul semblent fort judicieuses (Documents de la Conférence institutionnelle du 20 septembre 1997, p. 7). Pourquoi n’ont-elles pas abouti ? N’y aurait-il pas lieu de procéder à leur réexamen à nouveaux frais ?
14. Pourquoi a-t-on abandonné l’idée, en apparence salutaire, que la participation au Secrétariat de la passe doive être exclusive de toute autre fonction dans l’École ? N’y avait-il pas auparavant des rapports du Secrétariat ? De quand date le dernier ? de 2002 ? de 2004 ?
15. Comment pourrait-on relancer le transfert de travail autour des rapports des cartels, de la commission et du collège de la passe, dans l’esprit de la note du Conseil du 11 juin 1990 (Rapport 1990 du Conseil et du Directoire, p. 25) exhumée et complétée en 1997 sans connaître, à ma connaissance, de suites ?
16. Ne faudrait-il pas aussi envisager d’accroître la fréquence statutaire des réunions du Collège, en la réduisant par exemple de six à quatre ans (une tous les deux cartels), comme cela avait été proposé jadis, afin de ne pas rester à la traîne de la marche d’un monde qui va s’accélérant tant et plus ?
17. Je viens d’apprendre qu’il y avait eu pendant de nombreuses années des « enseignements des cartels de la passe » ; pourquoi ont-ils disparu, en contradiction, manifeste cette fois, je le découvre dans le JJ, avec l’article 1 du Règlement interne, mais aussi avec la Proposition de 67 (Autres Écrits, pp. 255-256), selon laquelle : « De toute façon, cette expérience ne peut pas être éludée. Ses résultats doivent être communiqués : à l’École d’abord pour critique […] Le jury fonctionnant ne peut donc s’abstenir d’un travail de doctrine, au-delà de son fonctionnement de sélecteur » ? Peut-on espérer que les deux matinées de la passe de 2008 et 2009 aient constitué une amorce de reprise de ces enseignements ? Mais pourquoi n’y en a-t-il pas eu de compte-rendu ?
18. D’où vient que l’École, qui publiait à une époque sur ces questions cruciales sans discontinuer, a cessé de le faire ?
19. Comment se fait-il que la dernière Journées des AE ait eu lieu en 2003 ?
20. Il résulte du « Document d’information » de l’Assemblée Générale de l’ECF du 6 octobre 2007 (pp. 13-14) ainsi que du rapport d’activité de la commission de la formation psychanalytique 2004-2006 (rapport du cartel A 8 p. 3) que les admissions dans la procédure ont été suspendues — de jure semble-t-il, puisqu’il est fait référence à une décision du Conseil de « l’interrompre sine die afin de réfléchir si elle était encore justifiée de nos jours, si elle devait être poursuivie et comment » (ibid.) — de novembre 2005 à janvier 2007. C’était, à n’en pas douter, pour d’excellentes raisons. Ne conviendrait-il pas de débattre à nouveau de celles-ci, comme de celles de la reprise de la procédure à l’identique, puisque depuis 2007, elle persiste à poser les insolubilia (JJ n° 64, « Agenda au 1er décembre », point 5) que l’on sait ?
21. Ne sommes-nous pas contraints de nous demander, en débusquant en soi-même et en l’École, comme nous en avons la charge, le latent sous le manifeste, quelle importance nous avons accordé à la passe pendant toutes ces années — même s’il est important de rappeler que la passe eût perdu toute raison d’être si la psychanalyse n’avait su conserver sa place dans la cité — puisque rien de concret ou presque ne fut accompli pour remédier aux impasses rencontrées, tant en 1996/97 qu’en 2002/03 (ces dernières ayant été détaillées par M. Kusnierek dans son rapport du collège), hormis nous battre les flancs pour déplorer la rareté des demandes et des nominations ?
22. Pourquoi aucun des documents sur la passe ou presque ne sont-ils déposés à la bibliothèque de l’ECF et qu’il faille, pour pouvoir les consulter, se faire détective, en appeler aux anciens et les inviter, avec plus ou moins de succès, à déterrer leurs archives enfouies ? Cela résulte-t-il d’un choix ? Pourquoi ne pas envisager que le nouveau Conseil charge un membre de l’ECF d’une minutieuse recension de l’ensemble des documents institutionnels sur la passe (innombrables compte-rendu de contributions, de débats, de décisions du conseil, de communiqués, de travaux du Collège etc.) depuis sa création en 1982, afin qu’ils soient déposés à la bibliothèque et puissent être étudiés par qui le souhaite ? Serions-nous peuple heureux, pour n’avoir pas d’histoire ?
23. Ce que nous disent les passants et les passeurs non nommés sur leur regret que rien de leur expérience ne soit recueilli ne pourrait-il trouver accueil, sous une forme à déterminer, au titre de la « cumulation de l’expérience, son recueil et son élaboration, une sériation de sa variété, une notation de ses degrés » (Autres Écrits, p. 258) ?
24. Les nominations sur titres et travaux (dont j’ai moi-même bénéficié) ont sans doute beaucoup nui à la passe, en raréfiant les demandes. Plutôt que d’instituer à nouveau, juxtaposée à l’entrée sur titres et travaux, une « entrée par la passe » qui n’a pas donné satisfaction, pour des raisons — notamment la massification — qui sont très clairement exposées dans les documents de l’époque qu’il conviendrait de relire, ne faudrait-il pas prévoir que l’entrée à l’École se fasse dans tous les cas par « une passe », c’est-à-dire par un témoignage de l’impétrant sur son « tomber analyste », par exemple devant un Secrétariat renforcé sur le mode du « cartel-secrétariat » un temps proposé, ou sous un autre à inventer — témoignage qui pourrait, lui, être direct pour le distinguer de la passe conclusive proprement dite ?
25. Enfin, une question essentielle me paraît avoir été posée par Hélène Bonnaud : « A l’heure où pour nous, la fin de l’analyse ne signifie plus traversée du fantasme et chute du sujet supposé savoir, je me demande ce qu’incarne précisément la nomination qui renvoie forcément à une signification de vérification de ce passage de l’analysant à l’analyste. »
26. Même si aucun vrai sur le vrai ne ressort des statistiques, comment ne pas s’étonner que depuis quatre ans, les rares AE nommés par les cartels parisiens aient été des hommes de nationalité étrangère : trois italiens, un catalan, un belge ?
27. Serait-il sacrilège de noter que chaque AE nommé(e) au cours des quelques années qui ont précédé était pour le moins « connu(e) de tous » ? En va-t-il de même dans les autres écoles de l’AMP ?
28. S’il n’y a aucun critère de nomination d’un AE, si la dimension de pari est consubstantielle à la décision et si n’est pas en cause le fait que celle-ci soit prise par les cartels « depuis le rapport le plus intime avec une exigence éthique », selon la belle formule d’E. Solano, comment évitons-nous que les amitiés, les inimitiés, la notoriété du passant, celle de son analyste, les réseaux et j’en passe, n’interviennent volens nolens pour corrompre le dur désir de nommer ? Il a été par le passé question d’adjoindre un extime aux cartels, qui n’entendrait pas les passeurs mais participerait aux délibérations. Cela s’est fait dans d’autres écoles de l’AMP. Pourquoi ne pas en reparler ?
29. Si la nomination, qui sanctionne la fin d’une analyse et le passage à l’analyste sont « sans standard mais pas sans principes », quels sont alors ces principes ?
30. Est-ce parce qu’il n’y a plus de doctrine cohérente tant de la fin de l’analyse que de sa terminaison, de son objet, de son but, depuis l’abandon de la traversée du fantasme comme alpha et oméga d’une cure aboutie que nous errons ainsi ?
Les derniers grands débats sur la passe, impliquant l’École dans son ensemble, datent de l’avant-dernier Collège (1997). Nous voilà enfin — Scilicet ! — saisis par l’urgence de les remettre en chantier, sans oublier que : « pour que ça fonctionne juste comme il faut, il faut que ça fonctionne un peu mal. » (J.-A. Miller, « De la nature des semblants », leçon du 11 décembre 1992).
Ce dont témoigne en tout cas pour moi ce débat, c’est de l’actualité, dans notre École, de ces affirmations qui datent d’il y a quarante-deux ans : d’une part, que l’un des lieux où la tyrannie de la transparence a vocation à s’exercer est celui où l’on s’emploiera à dissiper « l’ombre épaisse à recouvrir ce raccord dont ici je m’occupe, celui où le psychanalysant passe au psychanalyste » (Autres Écrits, p. 252) et d’autre part, que « ceux qui s’engagent ici se sentent assez solides pour énoncer l’état de choses manifeste : que la psychanalyse présentement n’a rien de plus sûr à faire valoir à son actif que la production de psychanalystes — dût ce bilan apparaître comme laissant à désirer. » (Ibid., p. 238)
[Je répondrai à ces trente questions. — JAM]