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AMP #84 Le débat de l’Ecole Une

L’ECOLE UNE

 

Eric Laurent


Le débat de l’Ecole Une est maintenant une rubrique à part entière du JJ. L’AMP se charge de la traduction des textes qui sont adressés au Journal pour que la communauté des lecteurs de langue française puisse le suivre.

Je remercie les collègues qui ont bien voulu traduire rapidement. Les traductions ont été revues par moi. Je serai donc responsable des erreurs éventuelles.

Ce premier numéro du « Débat de l’Ecole Une » traduit le supplément au JJ n° 81, et y ajoute les texte de Miquel Bassols et Vicente Palomera. Il reprend aussi le texte de Marco Focchi déjà publié dans le JJ n° 80, pour que l’on puisse suivre l’inflexion entre sa position et celle de Maurizio Mazzotti. Pour l’un, le futur de l’Ecole est dans l’approfondissement de l’énonciation en première personne, du même côté de l’Inconscient, du psychanalyste-analysant. Pour l’autre, l’accent se déporte vers le point de butée de la SLP. A mesure que l’on approfondit les effets de subjectivation de la position de chacun, ressurgit la confusion entre division subjective et division tout court de la SLP. Elle reste une École résistante à l’interprétation, au passage véritable à la première personne.

Du côté des auteurs de l’ELP, un débat s’organise entre Estela Paskvan, Jose Ramon Ubieto, Montserrat Puig d’une part, et Miquel Bassols, Vicente Palomera d’autre part. Le texte de Vilma Coccoz se tient à part, bien qu’elle articule ses questions au champ qui se dessine.

Le texte de Vicente Palomera donne des informations précieuses sur l’articulation de l’ELP et de la Fédération Européenne. Celui de Miquel Bassols reformule, synthétise la problématique des trois premiers auteurs et leur répond. La question est donc ouverte : le peu de demande de passe dans l’ELP est-il lié à un éloignement institutionnel du dispositif, à son caractère « délocalisé », ou est-il lié à son caractère trop localisé dans une Ecole où les particularismes locaux sont forts ?

Les textes ouvrent un véritable débat car les remèdes à apporter aux difficultés ne sont pas les mêmes selon la perspective où l’on se place.

Le débat de l’Ecole-Une est pour l’instant Européen. Bientôt les membres des Écoles Américaines se joindront à nous. Pour eux aussi, le débat importe. Les discussions se poursuivront lors du Conseil de l’AMP du 30 et 31 janvier. Le 1er février 2010, une soirée de l’AMP, au local de l’ECF, donnera la parole aux membres du Conseil AMP des Écoles Américaines qui ouvriront la discussion avec l’ensemble des présents.