Robe bleue et doigt d’honneur

À vous lire, chers scapadiens, Weiwei, ça serait aïe aïe aïe ! Le désenchantement au Jeu de paume ?
‘Reusement, j’ai, pour m’enchanter un peu, non la Rose pourpre du Caire ( Woody Allen), mais la Robe bleue en maille d’Amélie, sa dernière « création ».
Je me demande alors si la Haute couture est de l’art.
Je crois que oui, et j’aimerais bien escapader quelques défilés de mode, vieux et jeunes loups de la création, d’ici ou d’ailleurs.
Habiller le corps par le tissu du langage, certes ! Mais l’habiller aussi par le langage du tissu.
Le sublime alors pourrait être de l’habiller ce corps avec un autre corps: faire l’amour n’est-il pas de cet ordre-là?
Sublime qui ne restera que visé, la J propre à chacun y faisant objection!
Montrer ce que ça cache, cacher ce que ça montre, voilà peut-être la source, le moyen et la finalité de l’art…
Et le doigt d’honneur de Weiwei n’y échappe point, à renouveler l’énigme.
Peut-être échappe-t-il à l’obscène par sa réitération même.

Lège, torse nu sous un soleil de plomb!

Alain

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