Chère Catherine,
J’ai publié ton texte sur Cosmopolis ! https://disparates.org/escapades/cosmopolis-film-cauchemar/
Ce paragraphe :
« Ce film laisse donc à penser qu’heureusement, il y a des hommes et des femmes et la question de l’amour entre eux, même si c’est un leurre, pour éviter une chute aussi funèbre! Il me semble que cela ré-interroge le « il n’y a pas de rapport sexuel » ou son équivalent « Ya de l’Un » autrement, comme un danger pour le vivant lorsque cet aphorisme est poussé jusqu’à son terme. »
ne résonne-t-il pas avec celui-ci, qui m’avait frappée d’un article de Paulo Siqueira dans Lacan Quotidien à propos du film Shame (Shame ou l’affect qui va avec la jouissance de l’Un) :
« Malgré son hyperactivité sexuelle, c’est un homme seul, malheureux dont la vie va être chamboulée par l’intrusion dans son intimité d’une femme, sa sœur Sissy, qui le surprend dans son activité autoérotique et déclenche l’affect de la honte, entraînant Brandon dans une souffrance subjective qui le submerge et lui révèle progressivement la face mortifère de la jouissance de l’Un sans l’Autre (2).
(2) Lacan J., « De l’un et l’autre sexes », Le Séminaire, livre XIX, …Ou pire, Paris, Seuil, 2011, p. 9 & sq. »
Malheureusement, je n’arrive plus à mettre la main sur mon exemplaire d’… Ou pire…
A tout bientôt,
Véronique