Les maîtres de l’âge d’or du cinéma de genre japonais

Kenji Misumi (1921-1975) et Tai Katô (1916-1985) doivent à une reconnaissance tardive voire posthume leur statut de « maître du cinéma de genre ». Par cette appellation, il faut entendre une aptitude commune à ces
réalisateurs de studios des années 1960 à préserver la qualité héritée de leurs prestigieux aînés (Ozu, Mizoguchi, Kinugasa, Itô, Itami) dans un contexte de cinéma d’exploitation de plus en plus contraignant en raison de la crise de l’industrie du cinéma. Cette nouvelle série inaugurée avec Misumi et Katô présentera de nombreux exemples de ce travail de « maître » – d’auteur derrière le faiseur – qui pourrait se définir ainsi : un metteur en scène porteur d’un message personnel et inventeur de formes dans le respect de la tradition et de la conception du septième art propre à sa compagnie. (La Daiei pour Misumi et la Tôei pour Katô.)

http://www.mcjp.fr/francais/cinema/les-maitres-de-l-age-d-or-du/

C’est une information

Votre,
Guy.

RE: après-coup d’escapades (Freund et Benjamin) – pardon

Bonjour et Merci
ou de rien, puisque pardon

J’ai exactement la même interrogation, ou plutôt réticence puisque je ne suis pas allé voir l’exposition Freund pour cette raison même: quel intérêt de voir une galerie de stars ? qui plus est à la fondation de l’odieux bergé, bon beaucoup de réticences mais laissons cela et je crois qu’on peut ajouter un questionnement sur la photographie. J’avais complètement oublié, moi, que cette dame avait écrit un ouvrage de référence sur la photo que j’ai lu et dont je n’ai aucun souvenir. ce n’est pas grave.

Il y a sans doute dans ces photographies tout de même l’aspect le plus simple et basique de ce que l’on attend de cette activité (si l’on pouvait parler d’art à un moment je crois qu’on peut dire que depuis les années 60 la photographie est devenue une activité très répandue), c’est à dire la documentation. Admettons donc que cette exposition soit documentaire: voici l’aspect physique de certaines personnes d’une certaine époque dont on connait par ailleurs les productions et auxquelles on est (ou pas) attaché bien sûr on sait toutes les limites de cette documentation et tous les choix, donc les restrictions, qui amènent à ce que l’on voit en 2012 telles images. A commencer par la mise en scène initiale, le choix des vêtements, du lieu, de la pose, de la pellicule, du cadrage, du tirage, … Tout est fabrication. Il n’y a pas de documentation qui échappe au fictionnel. Ici, Gisele Freund prend en photo ses « amis » et par cet acte elle s’inscrit elle même dans l’histoire comme amie de ces personnes. soyons un peu indulgent, c’est vrai qu’une recherche d’image de james joyce démontre que les photos de gisele freund sont sommes toutes d’apparence plus intime. Difficile de savoir si l’intimité est feinte, organisée par le sujet ou la photographe, les deux et dans quel but. Mais il est presque impossible de s’extraire du nom et je crois plus précisément de la renommée du sujet. Il est bien ce mot « renommée ». Ici la renommée dévore tout, le cadre la couleur le tirage et le sens. C’est très gênant, c’est insurmontable.

Cela me fait penser aussi que j’avais un moment pensé faire une œuvre en recopiant tous les noms d’un numéro d’art press, je ne l’ai pas fait l’idée me suffisait et me suffit toujours, et surtout c’était beaucoup trop de travail j’ai fait ça à la place http://pleine-peau.com/oeuvre/

sur walter benjamin, il faut que je réfléchisse à ce que tu dis
beaucoup de travail
pardon

Votre,
Guy.

Teenage hallucination / Nouveau festival / Gisèle Vienne et Dennis Cooper

http://www.g-v.fr/creations/vf-lastspring-frameset.htm
à voir

http://www.chronicart.com/webmag/article.php?id=1741
interview par mon ami julien

Votre,
Guy.

 

Teenage hallucination, du 22 février au 12 mars (11h00 – 21h00)
Centre Pompidou – Paris 4e


Nouveau festival/3ème édition Teenage… par centrepompidou

guy se rassure sur la finalité de ces recherches

Bonjour

Merci, Alain, voilà une remarque qui me réconcilie ou me rassure (je n’ai pas décidé) sur la nature, voire la finalité, de ces recherches et qui rejoint ma propre pensée.

Je me faisais cette réflexion (à moi-même et véronique, n’ayant pas eu le temps de l’articuler pour d’autres) à propos des interprétations du film japonais que je n’ai pas encore vu: dans quelle mesure le prisme lacanien (occidentalo-bourgeois, donc, ah ah, n’y voyez pas insulte) est il applicable à ce film ? n’est ce pas une forme d’ethno-centrisme ? c’est une question car je n’en ai pas la réponse

je précise que je ne crois ni à l’universel ni à aucune valeur qui en découle comme « la beauté », par exemple, ou « l’oedipe », ou « les droits de l’homme », le social est bien plus disparate que ça sans toutefois être atomisé dans le singulier

Votre,
Guy.

Re : Re : holy motors // visitez son site!

J’ai écrit ailleurs:

http://homme-moderne.org/musique/carnet2/?p=4428

« visitez mon site »,

j’en meurs

Vôtre,

Guy.

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avant que mes yeux n’en meurent – mais que fait la police des polices, j’ai réussi à lire.
Touché!

malik