YAYOI KUSAMA – « Self-Obliteration »

Yayoi Kusama . Ceci n'est pas un tableau ( à partir de son phénomène élémentaire d'enfant)

Chers Escapadiens,

Les éclaireurs hyper-actifs, Al, Ley & Nou ont encore frappé sur leur lieu du crime préféré: le centre Pompidou! Ils se « dépayseront soudainement » avec les mathématiques chez Cartier une autre fois. Al, en effet, n’a pas réussi sa romance auprès de Ley & Nou pour les rendre gourmandes des parfums mathématiques. Il a fallu qu’il dise seulement « dé-gentée », femme et japon, pour embarquer Ley & Nou dans une escapade impromptue ce « ça me dit »-là. Escapade à la galerie du musée, et qui a pour nom: YAYOI KUSAMA, jusqu’au 9 janvier 12!

Un choix de 150 œuvres réalisées par cette artiste japonaise, entre 1949 et 2011.

Œuvre démarrée par une hallucination visuelle vécue autour de la table familiale: les fleurs rouges de la nappe se multiplient sur le plafond, les murs, le sol, sur elle-même. L’expo débute par une évocation de cet Un. Ainsi se fonde la légende, vivante, de Kusama: âme sans corps, l’artiste fait de son « Self-Obliteration » le défi et la quête même d’une œuvre singulière, qui lui donne corps et nom!

Le parcours dans l’expo double celui de Yayoi dans sa réalité.

On se balade dans de la répétition qui allège, qui, étrangement, fait surgir de l’infini comme fini.
La promenade s’achève sur un traitement de la réalité ( corps, objets, événements) par le tissu-phallus.

Ce n’est pas sans évocation Louise Bourgeois, son travail avec les tissus et sa  » destruction du père », avec cependant, l’ironie en moins.

Ces objets tissés par la multiplicité de phallus ( qui en signe son défaut) – pris pour des nouilles par une mère causant à son fils -, sont d’une blanche beauté qui délivre une image de solidité amusante.

Imaginez-vous recevoir vos patients sur un divan tissé de petits phallus en tout genre! Sourire, mais justement, et bizarrement, ça ne porte pas ici à l’humour, à l’ironie.

Belle Exposition, courrez-y!

Alain

Yayoi Kusama . Invitation au voyage . Mille bateaux.

 

Yayoi Kusama . la femme phallique . le divan
Yayoi Kusama . la femme phallique . le divan

Yayoi Kusama – la belle perplexité

J’ai placé Ley dans la chambre rouge, œuvre de Yayoi, faudrait vérifier qu’elle n’y soit pas toujours!

«Un souvenir d’enfance fonde la légende de Yayoi Kusama et associe le commencement de sa vie d’artiste à une hallucination, une inquiétante étrangeté qui s’est manifestée autour de la table familiale : les fleurs rouges de la nappe se multiplient sur le plafond, les murs, le sol, sur elle-même. Âme sans corps, l’artiste fait de son insupportable auto-anéantissement (Self-Obliteration) le défi et la quête même d’une oeuvre radicale et atypique : inscrire son corps, s’inventer un corps à corps selon des procédures formelles toujours réinventées..

L’exil à New York en 1958 libérera Kusama, peintre, sculpteure, performeuse, écrivaine et chanteuse. En traversant les frontières, elle se défait de tout lien, sauf de la mémoire d’une immense culture.

[…]
« C’était la période de l’engouement pour l’Action painting. J’avais l’idée qu’il était important pour moi d’élaborer un art original, issu uniquement de mon monde intérieur […]. En 1959, j’exposais mes Infinity Nets, blancs sur fond noir. La monotonie engendrée par une répétition due à une action constante, l’absence d’un centre, et l’indifférence témoignée à la composition, plongèrent le public dans la perplexité […] J’avais en moi le désir de mesurer de façon prophétique l’infini de l’univers incommensurable à partir de ma position, en montrant l’accumulation de particules dans mes mailles d’un filet où les pois seraient traités comme autant de négatifs. […] C’est en pressentant cela que je puis me rendre compte de ce qu’est ma vie, qui est un pois. Ma vie, c’est-à-dire un point au milieu de ces millions de particules qui sont les pois. […] »

Un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au motif de fleurettes rouges, j’ai porté mon regard vers le plafond. Là, partout, sur la surface de la vitre comme sur celle de la poutre, s’étendaient les formes des fleurettes rouges. Toute la pièce, tout mon corps, tout l’univers en seront pleins ; moi-même je m’acheminerai vers l’autoanéantissement, vers un retour, vers une réduction, dans l’absolu de l’espace et dans l’infini d’un temps éternel. […] Je fus saisie de stupeur. […] Peindre était la seule façon de me garder en vie, ou à l’inverse était une fièvre qui m’acculait moi-même. […] »

UN POIS, C’EST TOUT, Chantal Béret, Conservatrice au musée national d’art moderne. Texte publié dans le magazine programme Code Couleur

post kusama

Chers amis,

Et voilà! encore une super escapcult ce dimanche à Beaubourg pour l’exposition de cette artiste au prénom imprononçable pour nous, Yayoi Kusama.

En ce qui me concerne exposition intéressante à plusieurs titres. je n’arrive pas encore à élaborer ma question précisément mais elle tourne, d’une part, autour du lien de la psychose et de l’art, de ce que ce lien peut nous dire de la nature de l’art aujourd’hui, et, d’autre part, de ce que l’art nous dit du monde contemporain.

lien psychose – art // disparition du Nom du Père – monde contemporain // psychose généralisée

Au départ de l’expérience de YK que peut-on dire de l’éthique de l’artiste ?

Pour rappel, en guide de prélude à l’exposition, on passe par une pièce qui reproduit ce qu’Alain avait nommé le « phénomène élémentaire » d’enfant de Yayoi Kusama dont elle parle dans les termes suivants ( que je reprends du petit dépliant de l’exposition):

« Un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au motif de fleurettes rouges, j’ai porté mon regard vers le plafond. Là, partout, sur la surface de la vitre comme sur celle de la poutre, s’étendaient les formes des fleurettes rouges. Toute la pièce, tout mon corps, tout l’univers en seront pleins; moi-même je m’acheminerai vers l’auto-anéantissement, vers un retour, vers une réduction, dans l’absolu de l’espace et dans l’infini d’un temps éternel […] Je fus saisie de stupeur. […] peindre était la seule façon de me garder en vie, ou à l’inverse était une fièvre qui m’acculait moi-même. […]. »

Le terme de « phénomène élémentaire » utilisé par Alain m’avait frappée, retenue : sans doute avais-je envie d’entendre parler de psychose (j e rappelle que je ne suis pas psychanalyste, mais très intéressée par la psychanalyse). Au cours de la discussion post-expo à la cafèt de Beaubourg, je repose la question : de quoi s’agit-il quand on parle de « phénomène élémentaire ». Dominique me répond que s’agissant de l’installation dont il est question plus haut on peut parler d’une expérience de jouissance. Et rappelle dans quels termes Lacan parle du phénomène élémentaire dans le séminaire des psychoses :

« Dès cette époque, j’ai souligné avec fermeté que les phénomènes élémentaires ne sont pas plus élémentaires que ce qui est sous-jacent à l’ensemble de la construction du délire. Ils sont élémentaires comme l’est, par rapport à une plante, la feuille où se verra un certain détail de la façon dont s’imbriquent et s’insèrent les nervures – il y a quelque chose de commun à toute la plante qui se reproduit dans certaines des formes qui composent sa totalité. De même, des structures analogues se retrouvent au niveau de la composition, de la motivation, de la thématisation du délire, et au niveau du phénomène élémentaire. Autrement dit, c’est toujours la même force structurante, si l’on peut s’exprimer ainsi, qui est à l’œuvre dans le délire, qu’on le considère dans une de ses parties ou dans sa totalité. L’important du phénomène élémentaire n’est donc pas d’être un noyau initial, un point parasitaire, comme s’exprimait Clérambault, à l’intérieur de la personnalité, autour duquel le sujet ferait une réaction fibreuse destinée à l’enkyster en l’enveloppant, et en même temps à l’intégrer, c’est-à-dire à l’expliquer, comme on dit souvent.
Le délire n’est pas déduit, il en reproduit la même force constituante, il est, lui aussi, un phénomène élémentaire. »
J. Lacan, Le Séminaire, Livre III, Les Psychoses (1955-1956), Paris, Le Seuil, 1981, p. 26.

Je me souviens alors que Miller a parlé l’année dernière du symptôme comme d’un objet fractal (objet fractal que m’évoque ici la feuille et ses nervures de Lacan) :

Alors l’ itération du symptôme, l’itération du Un de jouissance, il m’est arrivé durant la semaine de la comparer, quand j’ai eu à parler à Londres, il m’est arrivé en passant, de la comparer au processus qui génère ce qu’on appelle en mathématiques, les objets fractals. Ce sont des objets qui sont exactement auto-similaires, c’est-à-dire où le tout est semblable à chacune des parties. Et bien, c’est sur cette référence que je m’arrête pour dessiner la configuration du symptôme dont la matrice est élémentaire, et dont pourtant les formes sont les plus complexes de celles qui peuvent se rencontrer dans les mathématiques.
cours du 6 avril 2011

Le symptôme, ce qui en reste une fois qu’il est interprété, une fois que le fantasme est traversé, une fois que le désêtre est conquis, le symptôme n’est pas dialectique, il représente, il répercute le « une seule fois« , et lorsqu’il est fermé, lorsque dans l’expérience, et dans la parole bien entendu, il est saisi dans sa forme la plus pure, alors il apparaît qu’il est, comme on dit en mathématiques, auto-similaire (n’écrivez pas ça « S -I-M-I- L L – E- R » … )  Il est auto-similaire, c’est-à-dire qu’on s’aperçoit que la totalité est semblable à l’une des parties, et c’est en quoi il est fractal.
cours du 3 mai 2011

Dans l’installation-prélude : passé et présent sont emmêlés : on trouve dans le buffet livres et photos récents de Yayoi, la nappe n’est pas celle de la première expérience – d’ailleurs il n’y en n’a plus – , témoignant de la constante actualité de cette hallucination : cela parle – ou plutôt manque à parler – encore aujourd’hui. A cette première hallucination, peut-être suivie d’autres, je ne le sais pas, YK n’a cessé de chercher à y revenir, d’en rendre, d’en ramener le réel vers la représentation.

Est-ce que c’est ce fait de la représentation qui la « soulage » ? Est-ce que c’est le « ratage » même de la représentation qui la sauve ?

Les Infinity Dots offrent ce même type de réponse : c’est la toile même qui fait arrêt, qui cadre qui limite l’expérience d’infinitisation, d’illimité (la cerne en un objet … d’art). Et en quelque sorte le ratage de la représentation vient ici redoubler le premier ratage, celui du manque rencontré dans le symbolique qui a provoqué l’hallucination, le retour dans le réel du forclos.

Ce qui est intéressant également, c’est que la réponse de YK trouve de l’intérêt auprès du public, qu’il fût artiste ou profane (l’intérêt du public et du marché, d’ailleurs) – dans quelle mesure est-ce que cela ne souligne pas qu’on a tous à faire avec la psychose…

Question à Alain : penses-tu que Munch est plutôt du côté de la psychose quand tu proposes le i de Munch comme son Nom-du-père ?

Autre question à Alain ( !) : lien Bourgeois /Kusama : pourquoi avoir souligné qu’il n’y avait pas d’ironie chez Kusama ?

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Autres points d’intérêt pour moi :

.politique

Au cours de la discussion, Nou a voulu souligner les points de ressemblances entre les 3 expos – Cahun /Munch/Kusama. voulait parler de leur présence dans le monde, de leur façon d’engagement politique.

.keskelart

C’est alors qu’à un moment donné Dominique a, me semble-t-il, posé la question de « Mais est-ce que c’est de l’art ? » « Pourquoi ? Parce que c’était quelque chose qu’elle faisait ‘pour elle-même’ ?» lui a répondu Nou parlant de Claude Cahun, et de son travail photographique…

(Pour moi, intuitivement, oui, c’est de l’art, il me semble que leur démarche à tous les trois s’inscrivait dans une démarche artistique, et il m’arrive de penser à l’art comme à un style de vie – il y a là, quelque chose, une vie qui se mène sinon au nom de l’art, au moins grâce au soutien de ce nom.

Bon, c’est pas très clair. Plus clairement, YK a fait une école d’art, il y a autour de Cahun et de sa compagne la présence de tout un monde artistique foisonnant ; quant à Munch il est clair que sa démarche est volontairement artistique. Puis, est-ce qu’il ne faut et suffit pas qu’il y ait quelqu’un qui dise : c’est de l’art, pour que ça en soit ? )

.l’acte et le processus

Enfin, il a une fois de plus été question du cartel proposé par Alain. De l’acte et du processus… (je m’étais permise de rapporter que Vanessa était éventuellement intéressée à travailler la question du processus de création – tandis qu’Alain était intéressé par la dimension de l’acte)

Qu’est-ce que l’acte ? On s’y oublie, dit quelqu’un (Dominique ?)

« Devenez un avec l’éternité. Oblitérez votre personnalité. Devenez une partie de votre environnement. Oubliez-vous. L’auto-destruction est la seule issue. » YK

Dominique souligne qu’on ne peut parler de l’acte sans se référer à l’acte analytique.

Je fais un rapprochement entre les Infinity Dots de Y. Kusama quand elle arrive à New York et le travail de Pollock. Frédéric en profite pour signaler qu’il n’aimait pas du tous les Infinity Dots. Qu’il les trouvait fastidieux, là où on contraire chez Pollock, on sent l’acte, le geste, le mouvement.

Les Infinity Dots rappellent à Dominique Louise Bourgeois qui, quand elle n’arrivait pas à dormir la nuit, dessinait des petits carrés.

J’ai encore été trop longue, hein.

biiiiise !!!

vrm

nb : hii, à ceux dont les propos sont rapportés ici, n’hésitez pas à corriger, compléter vos positions…

post kusama – l’acte et le geste

Chère Véronique,

Bravo et merci pour ton texte, qui rassemble les fils de plusieurs discussions et ouvre de nombreuses pistes pour d’autres échanges. Nous voici en plein cartel, déjà ! Il faut que je retrouve quelques références et je t’en ferai part.

Je n’ai jamais mis en doute que les photos de Claude Cahun soient de l’art !!! A développer, mais je ne voulais pas laisser planer ce malentendu… Je disais sans doute qu’à côté de son art, elle avait fait des actes dans sa vie – en particulier de résistance.

Il y aurait peut-être une distinction à faire entre « acte« , analytique ou pas (pour nous c’est une référence un peu obligée en effet, quand on parle d’acte, cf. le séminaire XV, « L’acte psychanalytique ») et « geste » de l’artiste. En même temps, ça a certainement quelque chose à voir. Cf. les développements de Lacan sur « l’unique trait de pinceau » des peintres et calligraphes chinois, dans « Lituraterre » et, je crois, dans le séminaire XVIII, « D’un discours qui ne serait pas du semblant ».

A suivre bientôt…

D

post kusama – tu n’as rien vu à Hiroshima

Bonsoir chers amis,

Merci Véronique et Dominique pour vos commentaires passionnants sur l’exposition Yayoi Kusama!

Beaucoup de pistes intéressantes en effet pour une réflexion plus psychanalytique qui s’inscrirait dans un travail en cartel à davantage préciser… Merci Alain pour cette formidable proposition!

Cette citation de Yves-Claude Stavy, relevée dans un récent numéro de Confluents, me parait également apporter quelques lumières  :

« Ce à quoi convoque chaque expérience psychanalytique, c’est la rencontre toujours singulière …(d’)une jouissance opaque, qu’emporte le symptôme avec lui. C’est sur ce point précis que l’artiste devance le psychanalyste: il y a ce qui relève de l’interprétation; et il y a ce qui relève du témoignage d’un incurable. L’objet de la clinique sitôt qu’on s’oriente de Freud et de Lacan, c’est l’objet a…L’artiste devance le psychanalyste, en cette exigence de témoignage d’une jouissance pas toute réductible au noyau élaborable qu’est l’objet a. »

J’ai aussi beaucoup apprécié cette exposition, avec une préférence pour la première période japonaise, (1949-1957), regroupant ses premières peintures très marquées par « l’après Hiroshima », mêlant les thèmes de la mort, de l’anéantissement, du corps, de la séparation, de l’énigme de la féminité, avec dés 1950   » l’élément fondateur de sa pratique artistique, le motif du Dot (pois ou point) comme substitut de son Auto-portrait, annonçant déjà la dissolution de sa propre image et de son individualité dans l’infini d’un paysage cosmique. » (brochure de l’exposition).

Je joins en aparté le chapitre 1 du film Hiroshima mon amour trouvé sur Youtube, film que j’avais en tête en découvrant l’exposition Yayoi Kusama.

« Tu n’as rien vu à Hiroshima… »  http://www.youtube.com/watch?v=2UpPd-2wWlc&feature=share

A bien vite.

Amitiés.

Géraldine.

post kusama – présentation de l’objet, retour du punctum

Chères amies,
Chère Eoik,

Nos bavardages ont fière allure. Il est l’heure de dormir, mais je suis trop tenté de répondre, de répondre à la fougue d’eoik qui aiguise le désir de l’échange.

Je vais donc, comme d’habitude, maltraiter mon corps, sans atteindre toutefois le niveau d’expérience de Yayoi dans la contingence de son hallucination inaugurale ( que je pose comme phénomène élémentaire). D’avoir élevé à la nécessité d’art cette contingence lui permet de la faire fonctionner comme Nom-du-père qui capitonne son existence dans ce que tu rappelles si bien :  » devenez Un avec l’éternité… l’autodestruction est la seule issue ». Ce qui soulage, sauve peut-être pour un temps Yayoi, c’est de faire de cette hallucination un trait qui par sa réitération ou sa répétition ( je ne saurais dire ce qui conviendrait le mieux) est une tentative d’inscrire dans l’Autre de l’art cette expérience inaugurale inouïe, bref, c’est d’en faire un destin et un nom, non par la représentation, mais par, dirais-je, la présentation: l’objet, pois, point, phallus, par sa réédition fait le père.

Bien qu’il soit difficile de repérer l’acte en dehors d’une référence à la psychanalyse, il n’en reste pas moins qu’il existe hors d’elle. La politique, l’histoire en recèlent d’exemples.

Si chez Kusama, l’hallucination fait fonction de cadre pour venir border son existence, chez Munch, c’est plutôt le i jaune, trait extime de ses toiles, punctum selon Barthes. Le sens du i jaune est sans intérêt, ne compte, me semble-t-il, que sa présence.

Il y a d’autre point en suspens, j’ y répondrai plus tard, me laissant séduire par le sommeil rieur. Juste un mot pour dire que l’idée de cartel tient toujours pour moi, il y en a déjà un certain écho. Un +1 non analyste serait le bienvenu, mais N’EST PAS NON ANALYSTE QUI VEUT!!!!

Bye bye
Alain

Kusama, un article de Philip Metz dans la LM

Un article de Philip Metz sur Yayoi Kusama, dans la Lettre mensuelle n° 304, reçue aujourd’hui. Sous le titre évocateur « Une poulette japonaise rencontre le fantôme du serpent. Let’s go fuck ! » (p. 31). Philip Metz mentionne aussi « le superbe article de Gérard Wajcman », dans la catalogue de l’exposition.