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mal aux transitions (2)

en observation d’elle.

elle la donne à qui la prend (duras m., je ne sais plus où).

il y a un rapprochement que je ne peux pas opérer, entre nous, une distance que je dois maintenir. c’est la distance à elle. je nous maintiens à distance d’elle. en observation d’elle. et je t’observe, te débrouiller avec elle, moi qui n’ait plus le moindre avantage sur toi. tandis que tu conserves celui de n’avoir pas, pour m’atteindre, à traverser mes pensées, elles qui sont seulement le faux mur de moi à elle.

ah bêtises, que tout cela, faux mur ça c’est sûr, mais cet elle, encore, ça ne veut rien dire.

ce faux mur, aussi, de mes souvenirs, ceux qui me viennent quand. pourquoi est-ce que j’y tiens tant, que je les évoque, ainsi. toutes sortes de souvenirs, dont certains pires. qui me reviennent quand. ça a été quoi, mon adolescence. pourquoi est-ce que j’en reste, à cette marque? non, mes premiers pas dans la sexualité non pas été spécialement drôles, mais franchement, je n’en suis plus là. alors quoi? et celui d’hier, de souvenir, n’était pas spécialement triste, étrange, peut-être, insistant probablement, mais qu’est-ce qui y insiste, pourquoi, ça veut continuer à revenir (sur la scène). peut-être seulement, justement, parce que ça fait histoire, ça fait scène, scène pour ce qui aujourd’hui souffrirait d’en manquer. conjectures, conjectures, conjectures. en finir. en finir. en finir. (il y a 15 jours, j’ai repris une analyse.)

17 janvier 2006 - 14:34 / préliminaires /