format standard

/ hello hello / ( je travaille beaucoup plus que 5 heures par jour/ après, je m’écroule /) ça n’est pas sans effet d’écrire dans un blog, au moins pour soi :
le besoin m’en quitte
(la tentation du tout écrire, coucher sur) ne s’en fait plus sentir (la sorte d’échec, aussi, la tentative puis l’échec, je croyais que ça
me permettrait de me (re)mettre au travail, d’en finir, avec des trucs. j’en ai fini, mais pas de la façon dont je le croyais. je croyais que
je terminerais d’écrire le truc sur le surmoi,
je terminerais le truc sur la mauvaise humeur,
je terminerais le truc sur les tours et demi-tours de la pulsion,
je terminerais le truc sur le n’importe quoi. eh bien, non, rien de terminé, emballé. alors : soit m’y forcer, soit considérer que d’une certaine façon, terminé ça l’est : dans la mesure où l’obsession m’en est passé. oui, je pourrais presque dire / je dirais / de ce que j’ai fait : ça m’suffit. / rester dans la bribe : au moins ça : la bribe. la bribe et le vent. ou garder le cap sur la prairie. la pairie. probablement, vaudrait-il la peine que je rejette des coups d’oeil en arrière. me relise. me relise.

or ça, il faut que j’ajoute également : mon corps. il y a eu ce moment où je n’ai plus voulu pour lui – où ça s’est insinué en moi (m’a pris corps) -, qu’il passe des heures devant un écran. et je cherche en ce moment, le moyen, ma façon, qui me permette de travailler autrement. je parle de ce travail que je fais pour moi, comme on dit – les trucs que j’essaie ici. je voudrais / chercherais / qu’il se construise ailleurs que dans du virtuel – c’est peut-être juste une question d’état d’esprit, à modifier. oui, c’est important, ça, ce refus qui s’est fait, en moi. un désir de concrétion. comme si l’écran n’y suffisait pas. non pas comme si : parce que l’écran ne me suffit plus. (d’où, ce que j’y fais en ce moment : le minimum, me suffit).

4 mai 2006 - 8:55 / disparates /