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glané –

L’injure ne fait que nommer cette part indicible de l’être qui ne peut se loger dans les mots de l’Autre. Aujourd’hui l’injure est très vite dite à l’Autre, dans la mesure où celui-ci n’est pas vécu comme incomplet mais comme inconsistant et troué. Seule alors l’injure qui surgit donne à celui qui la profère, une certaine consistance, face à cette rencontre avec l’inconsistance de l’Autre.
Philippe Lacadée, « Les désarrois et les souffrances modernes des jeunes »

29 novembre 2006 - 14:57 / disparates /