cette nuit d’insomnie fut la dernière.
jeudi dernier, il m’a été conseillé («excusez-moi mais je vais vous donner une leçon » / pourquoi est-ce que je n’arrive pas à dire qu’il s’agit du psychanalyste que je vois, pourquoi est-ce si difficile / c’est difficile parce que ça m’a beaucoup touchée, que je ne sais sur quel ton en parler, que j’ai peine à livrer cela ici / je le dirai vite alors)… de prendre des médicaments pour dormir (le corps d’un côté, la pensée de l’autre, et quand le corps ne fonctionne plus, faut agir sur le corps, pensée n’y pourra rien, horloge biologique, etc.) le soulagement qui fut le mien. quelque chose d’incroyable. je ne sais pas très bien ce qui a été touché. mais, même ici cela s’observe, même dans ce blog, cela fait si longtemps que j’ai des problèmes de sommeil que je m’escrime à . que je prends ça comme un symptôme, que je cherche à traiter à force de raison raisonnante. alors voilà de cela, simplement, je vais être soulagée.
est-ce que tous les problèmes, toutes les façons, enfin sont-elles si nombreuses, que j’ai eu de traiter la pensée, d’aborder les problèmes que mes pensées me posaient, puisque c’est elles que j’accusais de mes insomnies, d’être à l’origine de mes insomnies, est-ce que ces problèmes, ce problème que j’ai avec la pensée, s’en évapore pour autant ? c’est ce qu’on verra. c’est un peu curieux, parce que ça a été l’objet principal, me semble-t-il, enfin maintenant, de ce que j’ai pu exposer analyser observer ici.
cette nuit d’insomnie donc fut la dernière puisque j’ai vu ce cher docteur g, ce matin-même (lui qui, la dernière fois que nous nous étions vus, m’avait conseillée de me «mettre au bavardage», la parole plus légère).
[ je retrouve ici, en date de septembre 2005, la mention, dans mes to-do lists d’alors, de ce coup de fil que j’ai à donner, depuis un mois avouai-je alors, au psychiatre. [private]c’est lui, le psychanalyste, au cours de la dernière séance, qui a téléphoné, pour moi. j’en ai été bouleversée.[/private]]
[private]
(un bémol tout de même, est-ce que toujours il n’en faut pas un : g. m’a prescrit des antipsychotiques; j’y pensais encore récemment, à cet incroyable soulagement qui fut le mien l’allègement que j’ai connu / m’être réveillée dans un rire, voilà , c’est le jour, j’ouvre / quand j’ai commencé à en prendre, il y a des années de cela; or, les antipsychotiques font grossir. grossir lentement mais sûrement. une fois le traitement arrêté, j’avais tout perdu très vite, mais. enfin, ce traitement-ci devrait être court : 15 jours. et je vois g. samedi prochain.)[/private]