----- Message transféré de joel@well.com ----- Date : Tue, 28 Mar 2006 22:11:49 -0800 De : Joel SlaytonRépondre à : Joel Slayton Sujet : ISEA2006_Artist À : fmadre@free.fr Dea rFrederic Madre, Congratulations! On behalf of ISEA2006/ZeroOne San Jose: A Global Festival of Art on the Edge, your submission: Vignettes to the Artist Presentation category has been accepted. We received an extremely high number of exciting proposals for the Symposium from which a very small number were selected. Each submission was read by at least three anonymous reviewers and received at least two formal reviews. We are delighted your submission will be included in the program. You will be receiving a formal letter of invitation in the next several days. Please confirm by April 10th if you plan to participate. For more information on ISEA2006/ZeroOne San Jose: http:// isea2006.sjsu.edu For help and questions: Joel Slayton joel@well.com or Steve Dietz stevedietz@xyproductions.com Please note that the quality of submissions to the ISEA2006 program is extremely high. Your contribution will certainly help make this a very exciting and memorable event. We look forward to seeing you in San Jose! Joel Slayton Chair, ISEA2006 + ZeroOne San Jose Steve Dietz Director, ISEA2006 + ZeroOne San Jose ----- Fin du message transféré -----
ISEA2006/ZeroOne San Jose
29 mars 2006 - 12:21 / fred /
opinion-double, culture (I)
je n’avais pas ce matin le courage de me remettre au boulot / alors plutôt j’ai nettoyé sans cesse jusqu’à maintenant /
hier, j’ai reçu un très beau bureau / si je dis « reçu », c’est que je ne me le serais jamais acheté / il le faut, ça, que je reçoive / il sera payé avec l’argent que je gagne à (trop) travailler / remarquez, de sans gain (caractère) je passe au gai gain / oh le sourire quand je l’ai découvert, comment j’ai été contente / exactement ce dont, je n’aurais pas osé rêver / et comme il est grand / joli / astucieux, avec tous ses petits tiroirs, ses pochettes
/ TOI / tu n’aimes pas arte tu ne lis pas les textes d’explication dans les musées moi non plus ton père dit que tu fais des petits mickeys il le dit de ta fille aussi. ton Å“uvre, tes vignettes, ont été sélectionnées à ce festival et ton blog est de ROCK / TOI /
nous n’avons pas toi et moi les mêmes définitions de la culture / je pense le plus souvent à celle qui fait dire, par exemple, d’un tel : « il a une immense culture », et qui me fait penser que cette culture-là , je ne l’aurai jamais, cette culture qui ne me manque plus* // manque de culture à partager // cependant que restent ceux qui n’en manquent pas / je pense à arasse, daniel, que j’entendais l’autre jour à la radio, comment je l’aime / dont le mode de savoir, comme on dirait mode de jouissance, ne sera simplement jamais le mien / / et je cherche ici où nous nous rejoignons toi et moi par rapport à cette culture, au sens où je l’entends, un sens assez restreint** / le sentiment de ce qu’elle a d’opprimant / non? – qui me fait repenser à cette phrase : « quand j’entends le mot Kultur je sors mon revolver » / opprimante en tant que ceux-là qui la possèdent, la possèdent au titre même qu’ils appartiennent à la classe dominante / et je me souviens de ce qu’il me semble a pu dire jacques-alain miller : que le discours est avant tout un instrument de pouvoir, de puissance / bon, retrouver la référence*** / maintenant, jules pleure.
* culture dont le manque ne me peine plus, que je cherche à mettre en lumière, dont je voudrais faire la promotion
** il m’est arrivé de la définir plus largement, comme prenant son départ du moindre fait de discours – à la base.
*** pas retrouvée aussi vite que je ne l’espérais, la référence, citation exacte. pensais que ça se trouverait dans numéro de la Cause freudienne sur l’Angoisse, mais.
18 avril 2006 - 18:38 / disparates, fred, préliminaires /
opinion-double, culture (II) (nos oignons)
/ j’ai encore parlé de moi / TOI, je voulais dire / TU / il me semble que ce que j’essaie de pointer ici, l’opprimant du discours, tu le rejettes en bloc / pour toi, il n’y a pas daniel arasse / je ne suis pas sûre qu’il y ait quiconque qui ait un nom, un nom connu, de ceux qui appartiennent à la culture, la culture classique, dominante. daniel arasse, ça ne fonctionne pas pour toi. là où moi j’ai mal supporté qu’on me dise de lui qu’il était un maître, pour toi, tout de suite, il ne saurait être rien d’autre. alors tu ne supportes pas. tu rejettes en bloc /oui, bon, arasse autre chose / arasse ou un autre / enfin / bon, d’accord / d’accord, ce que tu ne supportes pas, d’abord, c’est ce dont il parle, arasse / la Renaissance, par exemple / oui, oui, je sais, tu n’a rien contre daniel arasse / mais c’est simplement parce que moi j’aime daniel arasse et que tu m’aimes / sinon, il n’existerait pas / parce que pour toi la culture, ça commence à qq chose que tu apparentes, je crois à la “sous-cultureâ€, à moins que ce ne soit à la “contre-cultureâ€, à l’underground, tandis que pour moi, c’est plus classique, la culture.
/ tu vois. je trouve que nous avons des perceptions, des aperceptions semblables, mais des réactions et des raisons très différentes. ça n’a pas fait idéal, pour toi. à aucun moment. jamais. moi, je dois me battre contre ça. contre le fait qu’une certaine culture, un certain savoir, a fait idéal pour moi. et que cet idéal même l’ait maintenu hors de portée, toujours du fait de l’autre, toujours du fait du maître et que ce maître j’ai pu le désirer (cherche un maître qu’elle puisse dominer et fasse en sorte que le savoir reste dans l’Autre). alors que chez toi, pour toi, ce fait du maître, ça a été insupportable. dès le départ.
il doit y avoir moyen de le dire plus simplement. plus logiquement. mais je débroussaille. tu serais fondamentalement beaucoup plus anarchiste que moi. or, nos attitudes, à l’un et à l’autre, nous tiennent à une certaine distance de toute une série de choses dont je tiens cependant à ce que nous puissions les donner à notre enfant. parce que tout n’est pas à rejeter dans la culture, tout n’est pas à rejeter qui appartient au canon, à l’establishment. / et qu’à force de ne pas vouloir nous en laisser conter – ton “scepticismeâ€, mon hystérie, l’ambiance du moment – , nous n’ayons plus rien à nous conter nous-mêmes / du lien de la culture et de la parole /
etc.
19 avril 2006 - 15:30 / disparates, fred, préliminaires /