septembre 1st, 2005

[comme si – la voix séparée

de jouir inconscient avant tout qu’il s’agit.

je te dis d’écrire : écris !
puis je te dis de n’écrire pas : n’écris pas !
de quoi jouis-tu? tu jouis de devoir écrire et de ne pas écrire
tu jouis de ce que
tu n’écrives pas, de ce que ce soit l’Autre qui écrive
(cet Autre non-barré, que dès lors tu constitues)
de ce que l’écriture t’existe.

le surmoi s’origine de la voix, il est entendu, c’est la voix entendue.
celle séparée de ce qu’elle dit.
le surmoi entend l’autre, surtout ce qu’il ne dit pas.
entend la chair de la parole.
celle qui manque aux mots et que les mots manquent.

alors à  l’origine, il n’y aura pas de parole qui ne fasse commandement, qui ne vienne à  m’instituer sujet du signifiant*"voilà  entends ça, ce que tu es",
"ce que tu es, sujet
jetus sujet du signifiant" – signifiant auquel justement la voix échappe, commandement auquel la voix échappe, où s’entend donc, que c’est bien elle, la voix, qui commande, puisqu’elle est celle, la voix, qui excepte à  la loi.

le surmoi peut donc commander de faire une chose et son contraire, puisqu’il s’occupe de ce qui ne rentre pas dans les catégories du signifiant, de ce qui n’obéit pas à  sa logique binaire.

septembre 2nd, 2005

de b or dée


[ ça y est, déb or dée,
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septembre 4th, 2005

+/-

41

175,5

63,4

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septembre 5th, 2005

du désir d’être castrée

voix des ondes environ 10.000 morts .
voix intérieure
la castration
l’histoire

le fractionnement
(le discontinu)
la mort

la jouissance la compacité le temps vertical l’instant
(le continu)
l’éternité
la parole la castration la diachronie  
  s’oublier devant un ordinateur s’oublier devant la télévision ne pas voir le temps passer
  le blog comme la parole présent continu
alors qu’est-ce qui distingue la parole du blog
la voix, le corps
alors ce serait le corps, la castration,
 
  voix des ondes : hatzveld : à  la guerre on vit essentiellement au présent
le désêtre le désir la synchronie l’être (l’identification)
la pétrification

écoutez franchement, je n’en sais rien. la castration, je n’en sais rien, si c’est ce que je dis, ce que j’écris ici . je la cherche, je cherche ce qu’elle, serait,

puisque
je la suppose être ce que je veux éviter à  tout prix (l’inconnue cause de ma peur)

tout en manquant toujours, manquant

manquant de l’être, castrée.

de l’être, castrée

(fille fille fille) , (pas-tout x phi de x)

1 temps, perplexité

et comme de l’être, castrée, il est temps que je ne l’attende plus
plus de l’être par les autres – pour pouvoir les en accuser ensuite

(ma condition, ma condition, où à  quoi je suis réduite regardez oh père pourquoi maman si tu voyais ta fille

que je cesse de jouer à  ce petit jeu ridicule,
où je m’rejoue 1(scène première (1(scène mythique (avec 2 personnages plutôt qu’un seul

j’essaie de savoir ce qu’elle est, réellement , ce qu’elle serait
au partir de mes propres symptômes

donc, symptôme : je n’arrive pas à  connaître l’histoire, j’en déduis que l’histoire, c’est la castration. or, dans le symptôme, il y a toujours une jouissance dont on ne peut pas vouloir guérir, il y a toujours un qq chose qui dépasse, lui, aussi bien le désir que la castration. je voudrais savoir ce que c’est ne pas connaître l’histoire et ce qui se sait, là  dedans, dans ce désir-là , de ne pas savoir. je ne fais pas tout ceci uniquement pour connaître l’histoire, me rendre, in fine, accessible un certain savoir, de type universitaire, je le fais pour savoir et faire savoir ce qui s’oppose justement à  ce savoir. pour que ce savoir-là , puisse compter aussi. jean hatzveld, encore, ce midi, à  la guerre, dit-il, on y va, pour pouvoir l’écrire . si la portée du désir ne serait pas toujours éthique : en dire sur le réel, de la jouissance dire qq chose.

voix des ondes, à  l’instant : de lacan : « un corps, c’est de la parole tel qu’il surgit ».

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septembre 5th, 2005

untitled3

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septembre 7th, 2005

ne pas

ne
pas m’asseoir ici . prendre une douche . me laver les cheveux .
préparer le biberon de j. sortir avec lui, acheter quelques fruits .
travailler au boulot qu’on appellera le boulot 1 . donner le coup de
fil que j’attends depuis 1 mois de donner (au psychiatre) . écrire à 
l’analyste (dire: nous n’avons plus d’argent) . ne pas travailler au
blog .

grosse angoisse hier . à  l’idée de devoir téléphoner .

 
« en deçà  du désir, il y a la jouissance et il y a l’angoisse Â»
«Le temps de l’angoisse n’est pas absent de la constitution du désir,
même si ce temps est élidé, non repérable dans le concret. Â»
jacques-alain miller, son introduction au séminaire l’angoisse
 
septembre 7th, 2005

oÀ¹ il est question de placard et d’aspirateur

laver le vase acheter de nouvelles fleurs (en même temps que les fruits) tu me dis que tu t’ennuies et je ne te trouve à  te répondre rien d’autre que de te dire d’arrêter. arrête de t’ennuyer.

je ne sais pas pourquoi il y a certains gestes que je n’aime pas faire — sortir l’aspirateur du placard, l’y remettre. je n’aime pas. comme geste, il en vaut pourtant bien d’autres. à  peine un peu plus compliqué, se baisser, dégager l’engin des vêtements le soulever trouver son manche encombrant le sortir du placard le corps est baissé les bras emmêlés refermer le placard s’avancer dans le couloir probablement trop étroit pour ce fardeau relativement imposant .  sont impliqués dans ce geste toute une série de petits mouvements du corps des muscles qui demandent juste un petit peu d’attention de précision. un petit peu de force aussi, dans le couloir pour tenir l’aspirateur suffisamment loin de ses jambes de façon à  ce qu’il ne les battent pas . mais est-ce un tel effort . ces répugnances ne lassent pas de m’étonner . il ne s’agit que d’utiliser son corps .  j’aimerais mieux aimer ce geste, le remercier. pour la petite occasion qu’il m’offre d’employer mon corps à  une tâche un peu moins coutumière, un petit peu plus exigeante . évidemment, c’est pas le délire non plus, c’est pas l’ivresse.  (un poil plus physique que de rester assise devant un ordinateur)

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septembre 8th, 2005

. parler .

Réenchanter le monde, n’est-ce pas ce qui s’accomplit dans chaque séance de psychanalyse ? On s’abstrait de toute évaluation d’utilité directe dans une séance de psychanalyse. La vérité est que l’on ne sait pas à  quoi ça sert. On se raconte. On écrit un chapitre de son autobiographie. Sauf qu’on ne l’écrit pas. On la raconte, on la narre. C’est l’auto-bionarration, avec ce que cela comporte d’autofiction.

La psychanalyse a partie liée avec la poésie. Une psychanalyse, c’est une invitation à  parler, non pas à  décrire, non pas à  expliquer, non pas à  justifier ou à  répéter, et non pas vraiment à  dire la vérité. Une psychanalyse est une invitation à  parler, purement et simplement, et sans doute pour être écouté.

Jacques-Alain Miller, L’orientation lacanienne III, 5, Un effort de poésie

septembre 9th, 2005

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je ne veux plus le savoir qui vient qui ne vient pas
sur ce site
combien viennent ne viennent pas
qui
me lie ou pas

c’est basta

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septembre 12th, 2005

après-coup

je me serais réveillée, ce jour-là , après ce week-end là , n’entendant plus que le bruit de ce que j’aurais voulu écrire.
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septembre 12th, 2005

( retard )

rue de la brêche aux loups

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septembre 13th, 2005

doing today

[ . maintenant, mettre la db en ligne
septembre 14th, 2005

windowing ( je t’attends) img: rouge baiser

[
 

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septembre 17th, 2005

privé public

il faut bien renoncer au « tout public ».
(et le « public » aussi, mérite mieux que ça.)
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septembre 19th, 2005

l’oubli

quoi faire de l’oubli
plutôt que de s’y résoudre
*
(souvenirs de spinoza nietzche lacan) plutôt la joie
aussi celle de l’oubli
*
(juste quelques choix à  faire)
et les choix deviendraient faciles
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septembre 19th, 2005

foundphotos

foundphotos   des états du corps, j’ai pensé .
des photographies
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septembre 20th, 2005

je ferme to be or

tiens . dès que j’en ai fini avec

le surmoi la lamelle la voix – l’a-pensée

je ferme to be or . viens d’avoir cette idée, donnant son bib à  jul, très contente (vient aussi de ce que je me lasse du template du décor d’ici). je ferme to be or, je passe à  autre chose. bonne idée.

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septembre 20th, 2005

( en forme de souvenir )

c’est drôle, que nous soyons passés si vite d’une époque où nous voulions apprendre à  nous passer du projet, où nous nous initiions à  l’immédiateté, à  l’ici et maintenant tout de suite pas tout à  l’heure (je me souviens de mes lectures, je n’oublierai jamais cette découverte, de cioran et de bataille – je déménageais, en bus, les livres, de poche, dans mes poches, je quittais le domicile de mes parents, c’était l’été, j’avais 19 ans. je devenais seule). ce qu’ils ouvraient pour moi. ce qu’ils ouvraient et que pourtant tout de suite immédiatement je vivais j’ai vécu, sans que je me le formule évidemment, comme une nouvelle forme d’aliénation, d’obligation, non dénuée d’angoisse, non non ressentie avec un sentiment d’impuissance. mise à  pied de jouir. la vérité de ce que je découvrais alors, je la ressens encore. encore, tandis que je me bats pour retrouver le désir, le délai le retard – le rendez-vous -, sortir de la présence, de cette présence fantomatique. tout a été très vite. incroyablement vite. et je suis nettement moins seule.
instantaneisme
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septembre 21st, 2005

( pour en re-venir à  l’histoire)

ils pensaient avoir le projet de sortir du projet, en fait c’était le monde, qui en sortait.

je ne me souviens plus de son nom, duchamp, voilà , duchamp, parlait des ready-made en terme de rendez-vous, de retard aussi. parlant de l’art, il disait c’est un choix. ça aurait été une forme de prescience, de ce qui se perdait; dont il aurait voué espéré destiné l’art à  la garde.

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septembre 22nd, 2005

pet (vent air souffle courant brise zéphyr alizé blizzard)

spinoza nietzche duchamp lacan, j’m’la pète.

ah oui, j’oubliais cioran. j’oubliais bataille et un « s » à  nietszche. ça vole.

(qui + est, y a celui que je n’ai pas cité.)

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