[comme si – la voix séparée
de jouir inconscient avant tout qu’il s’agit.
je te dis d’écrire : écris !
puis je te dis de n’écrire pas : n’écris pas !
de quoi jouis-tu? tu jouis de devoir écrire et de ne pas écrire
tu jouis de ce que
tu n’écrives pas, de ce que ce soit l’Autre qui écrive
(cet Autre non-barré, que dès lors tu constitues)
de ce que l’écriture t’existe.
le surmoi s’origine de la voix, il est entendu, c’est la voix entendue.
celle séparée de ce qu’elle dit.
le surmoi entend l’autre, surtout ce qu’il ne dit pas.
entend la chair de la parole.
celle qui manque aux mots et que les mots manquent.
alors à l’origine, il n’y aura pas de parole qui ne fasse commandement, qui ne vienne à m’instituer sujet du signifiant*"voilà entends ça, ce que tu es",
"ce que tu es, sujet
jetus sujet du signifiant" – signifiant auquel justement la voix échappe, commandement auquel la voix échappe, où s’entend donc, que c’est bien elle, la voix, qui commande, puisqu’elle est celle, la voix, qui excepte à la loi.
le surmoi peut donc commander de faire une chose et son contraire, puisqu’il s’occupe de ce qui ne rentre pas dans les catégories du signifiant, de ce qui n’obéit pas à sa logique binaire.
du désir d’être castrée
voix intérieure
la castration l’histoire le fractionnement |
la jouissance la compacité le temps vertical l’instant (le continu) l’éternité |
la parole la castration la diachronie | |
s’oublier devant un ordinateur s’oublier devant la télévision ne pas voir le temps passer | |
le blog comme la parole présent continu | |
alors qu’est-ce qui distingue la parole du blog la voix, le corps alors ce serait le corps, la castration, |
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voix des ondes : hatzveld : à la guerre on vit essentiellement au présent | |
le désêtre le désir | la synchronie l’être (l’identification) la pétrification |
écoutez franchement, je n’en sais rien. la castration, je n’en sais rien, si c’est ce que je dis, ce que j’écris ici . je la cherche, je cherche ce qu’elle, serait,
puisque
je la suppose être ce que je veux éviter à tout prix (l’inconnue cause de ma peur)
tout en manquant toujours, manquant
manquant de l’être, castrée.
de l’être, castrée
(fille fille fille) , (pas-tout x phi de x)
1 temps, perplexité
et comme de l’être, castrée, il est temps que je ne l’attende plus
plus de l’être par les autres – pour pouvoir les en accuser ensuite
(ma condition, ma condition, où à quoi je suis réduite regardez oh père pourquoi maman si tu voyais ta fille
que je cesse de jouer à ce petit jeu ridicule,
où je m’rejoue 1(scène première (1(scène mythique (avec 2 personnages plutôt qu’un seul
j’essaie de savoir ce qu’elle est, réellement , ce qu’elle serait
au partir de mes propres symptômes
donc, symptôme : je n’arrive pas à connaître l’histoire, j’en déduis que l’histoire, c’est la castration. or, dans le symptôme, il y a toujours une jouissance dont on ne peut pas vouloir guérir, il y a toujours un qq chose qui dépasse, lui, aussi bien le désir que la castration. je voudrais savoir ce que c’est ne pas connaître l’histoire et ce qui se sait, là dedans, dans ce désir-là , de ne pas savoir. je ne fais pas tout ceci uniquement pour connaître l’histoire, me rendre, in fine, accessible un certain savoir, de type universitaire, je le fais pour savoir et faire savoir ce qui s’oppose justement à ce savoir. pour que ce savoir-là , puisse compter aussi. jean hatzveld, encore, ce midi, à la guerre, dit-il, on y va, pour pouvoir l’écrire . si la portée du désir ne serait pas toujours éthique : en dire sur le réel, de la jouissance dire qq chose.
voix des ondes, à l’instant : de lacan : « un corps, c’est de la parole tel qu’il surgit ».
ne pas
ne pas m’asseoir ici . prendre une douche . me laver les cheveux . préparer le biberon de j. sortir avec lui, acheter quelques fruits . travailler au boulot qu’on appellera le boulot 1 . donner le coup de fil que j’attends depuis 1 mois de donner (au psychiatre) . écrire à l’analyste (dire: nous n’avons plus d’argent) . ne pas travailler au blog . grosse angoisse hier . à l’idée de devoir téléphoner . |
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« en deçà du désir, il y a la jouissance et il y a l’angoisse » «Le temps de l’angoisse n’est pas absent de la constitution du désir, même si ce temps est élidé, non repérable dans le concret. » jacques-alain miller, son introduction au séminaire l’angoisse |
oÀ¹ il est question de placard et d’aspirateur
laver le vase acheter de nouvelles fleurs (en même temps que les fruits) tu me dis que tu t’ennuies et je ne te trouve à te répondre rien d’autre que de te dire d’arrêter. arrête de t’ennuyer.
je ne sais pas pourquoi il y a certains gestes que je n’aime pas faire — sortir l’aspirateur du placard, l’y remettre. je n’aime pas. comme geste, il en vaut pourtant bien d’autres. à peine un peu plus compliqué, se baisser, dégager l’engin des vêtements le soulever trouver son manche encombrant le sortir du placard le corps est baissé les bras emmêlés refermer le placard s’avancer dans le couloir probablement trop étroit pour ce fardeau relativement imposant . sont impliqués dans ce geste toute une série de petits mouvements du corps des muscles qui demandent juste un petit peu d’attention de précision. un petit peu de force aussi, dans le couloir pour tenir l’aspirateur suffisamment loin de ses jambes de façon à ce qu’il ne les battent pas . mais est-ce un tel effort . ces répugnances ne lassent pas de m’étonner . il ne s’agit que d’utiliser son corps . j’aimerais mieux aimer ce geste, le remercier. pour la petite occasion qu’il m’offre d’employer mon corps à une tâche un peu moins coutumière, un petit peu plus exigeante . évidemment, c’est pas le délire non plus, c’est pas l’ivresse. (un poil plus physique que de rester assise devant un ordinateur) |
. parler .
Réenchanter le monde, n’est-ce pas ce qui s’accomplit dans chaque séance de psychanalyse ? On s’abstrait de toute évaluation d’utilité directe dans une séance de psychanalyse. La vérité est que l’on ne sait pas à quoi ça sert. On se raconte. On écrit un chapitre de son autobiographie. Sauf qu’on ne l’écrit pas. On la raconte, on la narre. C’est l’auto-bionarration, avec ce que cela comporte d’autofiction.
La psychanalyse a partie liée avec la poésie. Une psychanalyse, c’est une invitation à parler, non pas à décrire, non pas à expliquer, non pas à justifier ou à répéter, et non pas vraiment à dire la vérité. Une psychanalyse est une invitation à parler, purement et simplement, et sans doute pour être écouté.
Jacques-Alain Miller, L’orientation lacanienne III, 5, Un effort de poésie
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je ne veux plus le savoir qui vient qui ne vient pas
sur ce site
combien viennent ne viennent pas
qui
me lie ou pas
c’est basta
après-coup
doing today
[ | . maintenant, mettre la db en ligne |
windowing ( je t’attends) img: rouge baiser
[
|
. ça y est, voilà , tu es parti maintenant. bon voyage , mon amour, bon voyage. tu es dans l e t r a in
[img] [img] . bon voyage , mon amour, bon voyage bon voyage , bon retour . >>
. st n est parti hier, mon amour . il y a toi moi et puis nin , jul
[img] [img] . bon voyage , mon amour, bon voyage bon voyage , bon retour . >> |
privé public
(et le « public » aussi, mérite mieux que ça.)
l’oubli
plutôt que de s’y résoudre
*
(souvenirs de spinoza nietzche lacan) plutôt la joie
aussi celle de l’oubli
*
(juste quelques choix à faire)
et les choix deviendraient faciles
foundphotos
des états du corps, j’ai pensé . des photographies |
je ferme to be or
le surmoi la lamelle la voix – l’a-pensée
je ferme to be or . viens d’avoir cette idée, donnant son bib à jul, très contente (vient aussi de ce que je me lasse du template du décor d’ici). je ferme to be or, je passe à autre chose. bonne idée.
( en forme de souvenir )
c’est drôle, que nous soyons passés si vite d’une époque où nous voulions apprendre à nous passer du projet, où nous nous initiions à l’immédiateté, à l’ici et maintenant tout de suite pas tout à l’heure (je me souviens de mes lectures, je n’oublierai jamais cette découverte, de cioran et de bataille – je déménageais, en bus, les livres, de poche, dans mes poches, je quittais le domicile de mes parents, c’était l’été, j’avais 19 ans. je devenais seule). ce qu’ils ouvraient pour moi. ce qu’ils ouvraient et que pourtant tout de suite immédiatement je vivais j’ai vécu, sans que je me le formule évidemment, comme une nouvelle forme d’aliénation, d’obligation, non dénuée d’angoisse, non non ressentie avec un sentiment d’impuissance. mise à pied de jouir. la vérité de ce que je découvrais alors, je la ressens encore. encore, tandis que je me bats pour retrouver le désir, le délai le retard – le rendez-vous -, sortir de la présence, de cette présence fantomatique. tout a été très vite. incroyablement vite. et je suis nettement moins seule.
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( pour en re-venir à l’histoire)
je ne me souviens plus de son nom, duchamp, voilà , duchamp, parlait des ready-made en terme de rendez-vous, de retard aussi. parlant de l’art, il disait c’est un choix. ça aurait été une forme de prescience, de ce qui se perdait; dont il aurait voué espéré destiné l’art à la garde.
pet (vent air souffle courant brise zéphyr alizé blizzard)
ah oui, j’oubliais cioran. j’oubliais bataille et un « s » à nietszche. ça vole.
(qui + est, y a celui que je n’ai pas cité.)