octobre 2nd, 2005

(comment c’est)

toute sa vie la rue…

octobre 2nd, 2005

(tte sa vie la rue) sur le souffle : parler de la générosité des machines, À  vous

de quoi pensez-vous croyez-vous que je vous parle sinon

octobre 2nd, 2005

tte s v r, et puis ~ ce qui fait mal

de la générosité, ce que je reçois, et puis

octobre 2nd, 2005

to the street



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octobre 8th, 2005

– les voleurs volent, les assassins assassinent –

[nous qui sommes d’après la shoah. – les travailleurs travaillent (JLG) -. mais nous avons le pain, et nous avons les jeux.]

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octobre 16th, 2005

je vais bien

je n’ai pas le temps d’écrire ici . je ne le prends plus .

vouloir coller à  la réalité pour la décrire est absurde, puisqu’il y a toujours qq chose qui la dépasse de très loin. (à  ce propos lu qq chose de totalement débile hier dans le monde à  propos d’une so called realtitY* : courbet comparé au loft. le gars se veut-il subversif, il n’est qu’un idiot, doublé d’un vendu.**)

*
céder ce qu’il faut de jouissance afin de ne pas avoir à  céder sur mon désir.

*
je pensais : « les faux impossibles » : ceux qui se mettent en place pour que le désir ne trouve pas son chemin, sa limite.

*
lacan : la jouissance est une limite.
j’ajoute : alors, elle en ferait office tant que le désir est à  l’oeuvre. tant qu’elle s’inscrit dans le champ du désir. hors ce champ, elle est limite illimitée.

lacan encore : il n’y a que l’amour qui fasse que la jouissance condescende au désir.

voilà , je ne peux pas en dire + en ce moment. l’écriture m’a remise sur le rail du projet. de la limite.

*realtitY, je ne pense pas que ce soit le mot qui est utilisé, le néologisme produit pour l’occasion, peu importe, il ne vaut pas la peine que je me lève pour le retrouver.
** il n’y a plus d’autre cause au vendu que celle du capitaliste.

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octobre 18th, 2005

coincée

depuis hier enfoncée. coincée.

il y a très longtemps, à  ça, ce « coincée », un ami m’avait répliqué : qu’est-ce que tu sais dans ton coin? presque rougissante, j’ai cru qu’il me disait : qu’est-ce que tu sais dans ton sexe?

ce matin, plutôt je me dis, d’abord je me dis (méthode) : que faire de ce savoir que je reste seule à  savoir (savoir qui n’est dès lors qu’en puissance, en passe).

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octobre 19th, 2005

coincée (d’hier le rêve)

rêvé il y a deux nuits que mon père n’était pas mon père.

je rencontre mon « vrai » père. lui parlant de mon père (du vrai dans la « réalité »), je dis « mon père » et m’en excuse auprès de lui : c’est lui qui toute ma vie a fait pour moi d office de père, qui a été un père pour moi, non pas celui qui aujourd’hui se présente comme étant mon père. il ne m’en veut pas, il sait que mon père, qui s’avère donc n’être pas mon père, est mort.

ce nouveau père est physiquement assez massif. plutôt muet. il ressemble à  un personnage du téléfilm dont j’avais vu la veille la fin où il s’avérait être un homme d’affaires, plutôt que l’agrégé de lettres qu’on avait essayé de le faire passer. qu’il fût un homme d’affaires, toute de suite je le pense un peu mafieux, véreux, pas clair.

j’ai sur mon père un travail « à  faire ». c’est à  lui que je suis coincée. ce travail. qui m’angoisse. ce père qu’éventuellement mon rêve désidéalise. « d’affaires » plutôt que « de lettres ». et dès lors « moins clair ». le père à  faire. à  faire le père. (l’angoisse, la mauvaise humeur vient de là : quand il s’agit de prendre une place à  lui réservée jusque là . un « faire comme », voire un « faire mieux » que le père (souvenir de la mauvaise humeur de freud sur l’acropole, liée à  la culpabilité qui l’envahit d’être arrivé si loin, d’avoir accompli son rêve d’enfant (celui de voyager) et de se trouver maintenant face à  qq chose, l’acropole, que son père, vague petit homme d’affaire, n’aurait pas même rêvé de voir, faute de culture. enfin, je ne suis pas sûre que son père fût homme d’affaire, disons homme de petit métier.)) évidemment,comme à  chaque fois, j’accuse l’autre de m’empêcher de faire ce que j’ai à  faire.
octobre 19th, 2005

coincée (l’acropole)

Et si nous nous demandons (Freud parle ici de lui-même et de son frère, avec qui il avait entrepris ce voyage en Grèce) pourquoi nous nous étions gâché dès Trieste le plaisir d’aller à  Athènes, nous touchons à  la solution du petit problème. Il faut admettre qu’un sentiment de culpabilité reste attaché à  la satisfaction d’avoir si bien fait son chemin : il y a là  depuis toujours quelque chose d’injuste et d’interdit. Cela s’explique par la critique de l’enfant à  l’endroit de son père, par le mépris qui a remplacé l’ancienne surestimation infantile de sa personne. Tout se passe comme si le principal, dans le succès, était d’aller plus loin que le père, et comme s’il était toujours interdit que le père fût surpassé.

A ces motivations générales s’ajoute dans notre cas un facteur particulier : c’est que les thèmes d’Athènes et de l’Acropole contiennent en eux-mêmes une allusion à  la supériorité des fils. Notre père avait été négociant, il n’avait pas fait d’études secondaires, Athènes ne signifiait pas grand-chose pour lui. Ainsi, ce qui nous empêchait de jouir de notre voyage était un sentiment de piété. Maintenant vous ne vous étonnerez plus que le souvenir de cet incident sur l’Acropole revienne si souvent me hanter depuis que je suis vieux moi-même, que j’ai besoin d’indulgence et que je ne puis plus voyager.

octobre 20th, 2005

coincée (un rêve de +)

que je faisais du théâtre
autres comédiens « professionnels »
sont 2 ou 3
sommes disséminés sur la scène, complètement nue.
je n’ai pas grand chose d’autre à  faire que de rentrer en scène, suivre une trajectoire assez longue qui la coupe en oblique. dire ou faire qq chose. de là  retraverser la scène, de nouveau trajectoire assez longue, vers un comédien à  qui je dois dire qq chose et qui probablement aussi me dit qq chose. les autres non plus, n’ont pas grand chose à  faire. une ou deux trajectoires sur la scène qui la coupe en diagonales, en zigzags, non en V. des phrases, des paroles qu’ils se lancent. il ne s’agit pas seulement de marcher, il s’agit de se mouvoir.
pendant les répétitions, ça va encore. mais le jour de la première, tout foire. je fais tout foirer, je rate mon entrée, j’oublie mon texte.
je crois que je suis assez triste, je ne comprends pas.

il y avait autre chose, mais je ne sais plus quoi, autre chose d’important.

vers la fin, j’aperçois le public et qq dans le public, roger (metteur en scène). incompréhension, distance, nous ne nous parlons pas.

lui sait que je suis une très bonne comédienne.

comme si, alors qu’il est arrivé que l’envie m’en reprenne, je refaisais du théâtre, ici, à  paris, avec des gens qui ne me connaissent pas et que je ne connais pas et que tout foirait, lamentablement.

être et avoir été.
des professionnels. roger, lui, m’aimait.

pas très difficile à  interpréter. et pourtant, quand même, pourquoi ce rêve-là ? en ce moment?

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octobre 21st, 2005

good bye

j’abricole. nous partons. demain, j’ai 42 ans.

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octobre 27th, 2005

de la nuit

voudrais pouvoir foncer à  travers tout

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octobre 27th, 2005

de la nuit

maintenant il faudrait pouvoir aller vraiment très vite,
très très très vite

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octobre 29th, 2005

– Vous lisez le journal?

– Est-ce que vous savez pourquoi vous lisez le journal ? – Vous lisez le journal plutôt que de regarder la StarAc ? Et puis quoi ? – Ce serait une affaire morale, voire, mieux, éthique, que de lire le journal ?

// Â« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne Â», Hegel
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octobre 29th, 2005

le chiffre (54.000 m. a. p.)


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octobre 30th, 2005

– Vous lisez le journal?

Je ne lis pas souvent le journal. J’ai l’impression que ce serait
mieux que je liseplusouventlejournal. Intimement, je ne le sais pas. Je ne sais pas pourquoi. Pour la conversation, c’est certain, c’est mieux. J’ai ouvert le journal aujourd’hui, lu, ce chiffre, et qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire, lu donc, et je l’aurai oublié très vite, d’ailleurs, tout de suite, je me suis demandée et le tsunami, combien de morts ça a fait, plus aucune, la moindre idée, quelle importance, fondamentalement, le chiffre, et pourtant, 54.000 morts, au pakistan. J’en fais quoi, moi, de ça. Je l’oublie. Le chiffre. Pas le désarroi. Autrefois, je disais l’impuissance. Je disais: ces informations nous confirment dans une certaine impuissance (or ça, laquelle, d’impuissance, si ce n’est pas celle-là , se sentiment-là  qu’il s’agirait de (définir, (dénoncer, (débouter))) (en ce qui me concerne)). Et déjà  ce chiffre, que je cite ici, de mémoire, je n’en suis plus sûre. Et déjà  le pays, c’est flou, c’est vague, je n’en suis plus sûre. Est-ce qu’il est possible que je sache, que je m’apprenne, que je le sache pourquoi c’est bien, de lire le journal. Alors que j’ignore le sens que ça puisse faire?
Sinon que, de la chance j’en ai.

// Â« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne », Hegel
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octobre 30th, 2005

sans titre

Et la culture?

hier matin, à  la radio, fr c, j’entends parler du corps sans organe de deleuze que je ne connaissais que d’ouà¯-dire et à  peine plus d’ailleurs maintenant. j’aime bien deleuze, j’ai pratiqué ses cours un moment, trouvés sur le net, ceux sur spinoza*, que j’aime plus encore, pour de toutes petites parties de son oeuvre que je connais – mal d’ailleurs, pour le reste. je l’aime de ce qu’il ait considéré la tristesse comme un péché. il est vrai que j’aime assez que me convient toujours autant malgré et ces notions de péchés et de bien et de mal, pourtant très inconfortables à  exposer. la tristesse, le péché, ça m’a convenu, m’a permis de m’en débarrasser, m’a donné une bonne raison de m’en débarrasser, ou ou ou, à toutlemoins de n’en plus vouloir. deleuze, lui, il explique bien. sa lecture de l’éthique, c’est une délectation, son approche de la philosophie, itou, le concept, si ça n’est pas vivant, vraiment vivant, alors ça n’est rien. et pourtant. donc. ce corps sans organe, je l’entends à  la radio, et on me dit que c’est par exemple ce corps qui se crée à  ce moment même au travers des connexions qui se nouent, aussi celles qui usent des ondes radiophoniques (lacan lui disait : lathouse). j’apprends donc que deleuze croyait à  un corps qui est celui qu’aujourd’hui on appelle virtuel et je me dis ah! c’était donc ça (ça quoi ? je n’en sais rien, ça quoi ? ça la faille), c’était donc ça. et je me demande, mais à  quoi, ça lui servait de croire en ça, de vouloir croire en ça. évidemment je n’ai pas écouté l’émission, aller et venir dans la maison, le matin, les menues choses, ménagères ou celles de toilette – et mes pensées qui se poursuivent et ces pensées qui me poursuivent. c’est le jour qui se lève. deleuze était un philosophe.

alors, la culture, oui

oui, mais,

*ceux-là  même que j’avais autrefois imprimé pour mon analyste…

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octobre 31st, 2005

sans titre

avoir parlé sans savoir. alors, je lis. DELEUZE / ANTI OEDIPE ET MILLE PLATEAUX
Cours Vincennes – 18/04/1972
. je suis triste je lis. j’ai trop de travail je suis triste je lis. j’ai supprimé hier la télévision. nous nous sommes disputés. j’ai trop de travail. je suis triste. je lis. j’ai des remords je suis triste je lis. j’ai écrit sans savoir
ce qui me passait par la tête
remords
suis triste
lis

triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors e
idée que lacan reprend
la tristesse la dépression
ça vous vient d’avoir cédé sur
votre désir

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octobre 31st, 2005

sans titre

oui, je lis (enquête en cours)
tenez tenez tenez:

car c’est ça qui m’intéresse, le délire, pour moi la pensée c’est le délire, c’est la même chose, or délirer c’est précisément, et c’est mon hypothèse depuis le début, franchir des seuils d’intensité, passer d’un seuil d’intensité à  un autre, c’est à  dire qu’avant de délirer, le délirant c’est quelqu’un qui sent et sentir c’est sentir des passages intensifs sur le corps sans organes,
DELEUZE / ANTI OEDIPE ET MILLE PLATEAUX
Cours Vincennes – 18/04/1972

(je suis triste aujourd’hui en me lavant les dents les gencives ont saigné j’ai fait la liste pour le boucher qui suis-je d’où viens-je où vais-je pas mal le vélo adossé à  la clôture, mon père m’en avait offert un pareil jadis en poméranie de beaux vélos comme ça on n’en fait plus.)

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