30 octobre 2005

sans titre

Et la culture?

hier matin, à  la radio, fr c, j’entends parler du corps sans organe de deleuze que je ne connaissais que d’ouà¯-dire et à  peine plus d’ailleurs maintenant. j’aime bien deleuze, j’ai pratiqué ses cours un moment, trouvés sur le net, ceux sur spinoza*, que j’aime plus encore, pour de toutes petites parties de son oeuvre que je connais – mal d’ailleurs, pour le reste. je l’aime de ce qu’il ait considéré la tristesse comme un péché. il est vrai que j’aime assez que me convient toujours autant malgré et ces notions de péchés et de bien et de mal, pourtant très inconfortables à  exposer. la tristesse, le péché, ça m’a convenu, m’a permis de m’en débarrasser, m’a donné une bonne raison de m’en débarrasser, ou ou ou, à toutlemoins de n’en plus vouloir. deleuze, lui, il explique bien. sa lecture de l’éthique, c’est une délectation, son approche de la philosophie, itou, le concept, si ça n’est pas vivant, vraiment vivant, alors ça n’est rien. et pourtant. donc. ce corps sans organe, je l’entends à  la radio, et on me dit que c’est par exemple ce corps qui se crée à  ce moment même au travers des connexions qui se nouent, aussi celles qui usent des ondes radiophoniques (lacan lui disait : lathouse). j’apprends donc que deleuze croyait à  un corps qui est celui qu’aujourd’hui on appelle virtuel et je me dis ah! c’était donc ça (ça quoi ? je n’en sais rien, ça quoi ? ça la faille), c’était donc ça. et je me demande, mais à  quoi, ça lui servait de croire en ça, de vouloir croire en ça. évidemment je n’ai pas écouté l’émission, aller et venir dans la maison, le matin, les menues choses, ménagères ou celles de toilette – et mes pensées qui se poursuivent et ces pensées qui me poursuivent. c’est le jour qui se lève. deleuze était un philosophe.

alors, la culture, oui

oui, mais,

*ceux-là  même que j’avais autrefois imprimé pour mon analyste…

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