4 novembre 2005

vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive

comme s’il le fallait, à  tout prix, tous les jours
publier
qq chose ici
qui aurait
aurait-il
un quelconque sens

« La joie est l’affect spinoziste du rapport au réel, l’affect auquel on peut atteindre lorsqu’on ne croit plus aux caprices du sort, mais lorsqu’on s’égale à lui, que l’on s’accorde avec lui, sur un mode qui est proche de l’éternel retour de Nietzsche : vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal. Sauf que, pour Spinoza, il n’y a pas le sort, ni l’imprévu : le réel obéit à la même nécessité que la démonstration géométrique. »
Jacques-Alain Miller, « Les us du laps », 26 janvier 2000

maintenant
j’irais
nourrir mon enfant (ce tout petit)

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