3 février 2006

donnez-nous plutôt de la légèreté, amen

crucifiée au travail pour la gloire d’aucun père (ou d’un père à  ressusciter, re-susciter).

(j’ai beau faire, je ressasse.
et c’est pourquoi
j’ai opté pour
le n’importe quoi. n’importe quoi plutôt qu’une chose si sanctifiée, plutôt qu’une cause si sanctifiée, qu’elle en devienne impossible. or, il n’est de cause, réellement, qu’impossible. dès lors, celle qui le serait devenue, impossible, à  force de sanctification ne saurait l’être, réellement impossible, puisqu’elle existe.)

(si l’art n’a plus, pour se justifier, que son nom d’art, alors il s’agit de savoir ce qu’on pourra y mettre, derrière ce nom d’art.)
(le nom propre de l’art, si l’art était un nom propre, t. de duve)
(à  mon sens, à  ce stade, eh pardon, pas d’autre art que celui d’y faire, de savoir y faire avec la façon dont est mal foutu. et savoir y faire, ce serait en rendre compte.)
(mais je dis toujours la même chose. je toujours la même chose.)

mots-clé : n’importe quoi vs idéal, art , nom propre , chose, cause, et autre chose.

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