juillet 14th, 2005

[ le surmoi

(le surmoi, la parole même)

juillet 14th, 2005

[ comme si ]

(



au rythme de la parole, une parole qui n’aurait de cesse,

la voix en moins
)


août 28th, 2005

[ comme si – le surmoi , la parole même

Le surmoi a un rapport avec la loi, et en même temps c’est une loi insensée, qui va jusqu’à  être la méconnaissance de la loi. C’est toujours ainsi que nous voyons agir chez le névrosé le surmoi. N’est-ce pas parce que la morale du névrosé est une morale insensée, destructive, purement opprimante, presque toujours anti-légale, qu’il a fallu élaborer dans l’analyse la fonction du surmoi?

Le surmoi est à  la fois la loi et sa destruction. En cela, il est la parole même, le commandement de la loi, pour autant qu’il n’en reste plus que la racine. La loi se réduit tout entière à  quelque chose qu’on ne peut même pas exprimer, comme le Tu dois, qui est une parole privée de tous ses sens. C’est dans ce sens que le surmoi finit par s’identifier à  ce qu’il y a seulement de plus ravageant, de plus fascinant, dans les expériences primitives du sujet. Il finit par s’identifier à  ce que j’appelle la figure féroce, aux figures que nous pouvons lier aux traumatismes primitifs, quels qu’ils soient, que l’enfant a subis.

J. Lacan, Le Séminaire, Livre I, p. 118
Publié dans ... surmoi voix j'ouis | Commentaires fermés sur [ comme si – le surmoi , la parole même
août 29th, 2005

[ comme si – ici , les hors

je voulais dire comme si la parole . je voulais dire ici ,        ces lieux qui n’en sont pas ( hors-lieux de, les blogs , internet , etcaetera) , comme si lieux de parole , la voix en moins .       je parle de la voix débarrassée de sa chair , voix : viande en moins . son seul os , comme qu idirait .   –       où la chair serait le réel la présence réelle physique ( : péché (de chair mon père)   –       l’os , ce qu’il en reste , subsiste , pendant qq temps ( le signifiant aux allures clean sèches      ( pense à  l’amaigrie .

août 30th, 2005

surmoi, coeur net

		si je m’intéresse au surmoi                  si je m’y suis intéressée                         c’est que c’est qu’il  
    m’est arrivé de me dire                     que je devais en avoir un de solide        ,           de                                       
surmoi        .                                                       .                                           

en avoir le coeur net .
j’ai pensé à  ça comme ça
effleurée ça m’est venu à  force ça
pourrait se dire aussi :
EST-CE
QUE
je n’en tiendrais pas une
sacrée
tranche , moi, de surmoi.
EST-CE
QUE
ça ne serait pas ça, la
cause de de tous mes

troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles
troublestroublestroubles

OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
OH
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
troubletroubletrouble
trouble
août 30th, 2005

jouijouijoui

          surmoi     FÉROCE      point d’exclamation     ( mâchoires
 ouv e r t e s     )    .          surmoi   dit         :             o u v ri r   
les guillemets                  JOUIS                point d’exclamation 
           fermer                lesguillemets.         
septembre 1st, 2005

[comme si – la voix séparée

de jouir inconscient avant tout qu’il s’agit.

je te dis d’écrire : écris !
puis je te dis de n’écrire pas : n’écris pas !
de quoi jouis-tu? tu jouis de devoir écrire et de ne pas écrire
tu jouis de ce que
tu n’écrives pas, de ce que ce soit l’Autre qui écrive
(cet Autre non-barré, que dès lors tu constitues)
de ce que l’écriture t’existe.

le surmoi s’origine de la voix, il est entendu, c’est la voix entendue.
celle séparée de ce qu’elle dit.
le surmoi entend l’autre, surtout ce qu’il ne dit pas.
entend la chair de la parole.
celle qui manque aux mots et que les mots manquent.

alors à  l’origine, il n’y aura pas de parole qui ne fasse commandement, qui ne vienne à  m’instituer sujet du signifiant*"voilà  entends ça, ce que tu es",
"ce que tu es, sujet
jetus sujet du signifiant" – signifiant auquel justement la voix échappe, commandement auquel la voix échappe, où s’entend donc, que c’est bien elle, la voix, qui commande, puisqu’elle est celle, la voix, qui excepte à  la loi.

le surmoi peut donc commander de faire une chose et son contraire, puisqu’il s’occupe de ce qui ne rentre pas dans les catégories du signifiant, de ce qui n’obéit pas à  sa logique binaire.

septembre 23rd, 2005

Histoire de temps ( celui qui peut projeter le passé dans le futur)

\n »;

$chaine_abc= »Quand je me réveille, toutes les difficultés afférant* au travail dans lequel je suis, toutes sortes d’idées inquiètes m’engorgent la tête le cerveau.

Ce matin il me sera apparu** comment le blog oblige à  faire des choses qui puissent accrocher « le visiteur de hasard ».*** Que tout y soit sur une seule page, celle de garde, l’index. Chaque note, chaque post devant constituer une petite entité qui puisse être indépendante des autres.

Sans doute m’aura-t-il paru difficile de poursuivre une réflexion – une réflexion qui en passe par l’écriture, elle qui a le pouvoir d’arrêter ce que la pensée ne saurait -, de la mener à  son terme, peut-être lointain, à  coups d’autant de moments de réflexion qui contiennent ou évoquent suffisamment leur propre terme qu’on puisse les séparer de ceux qui les précèdent et des possibles de ceux qui les suivront. Que je ne puisse m’appuyer sur ce que j’aurais déjà  écrit dans la mesure où ça n’aura pas déjà  été lu.****

Si tout doit se trouver sur l’index, c’est que n’est plus attendu que ce qui est daté d’aujourd’hui. Tout, c’est aujourd’hui. Les archives, c’est accessoire. Ca ne fait plaisir, ça ne rassure ou ça n’inquiète que celui qui les nourrit. Est-ce qu’il y a du nouveau ? Et puis, voir ailleurs.

Nous sommes des millions de blogs. Nous disposons des outils de production. Qu’est-ce qu’on en fait ? Est-ce qu’on surproduit, on surconsomme ? Que nous soyons des millions me donne un sentiment de communauté, fût-ce de symptôme. Et je trouve ça bien. On a vu pire qu’écrire. C’est pour ça que je vais voir les autres. Comment est-ce qu’ils s’en sortent. Je les sais les vois différents, mais je m’en fous. On est issu du même moule. à‡a crée des liens. Ces liens mêmes que je suis toujours tentée de rompre, pour travailler totalement en autiste, y échapper.*****

Alors pourquoi passer par les blogs, le blog, moi qui connais si bien l’html et même pire. à€ cause des liens. Les liens et le moule. Le blog, le temps, fait le lien pour moi. Ce qui tente de se saisir dans le blog, la tentation la force l’impulsion, c’est celle de saisir cette matière impalpable de ce qui s’échappe dans le temps, ce qui se perd.****** Comme si, d’y coller, ça le retiendrait. à‡a en dirait quelque chose. Et ça en dit quelque chose. C’est même ça qui ressort, qui en ressort le plus magistralement, le vide de tout ça. C’est ici je crois que peut s’entendre que le blog surmoitise. Ce que je cherche à  formuler depuis que je suis là -dedans. Le croisement du blog et du surmoi. Le surmoi se forme à  partir de la parole, à  partir de ce que la parole ne dit pas. Ce qu’elle lève de lièvre absent. Que la voix, sa chair, trahit et que les mots ne disent. Le surmoi entend ce qui ne se dit pas. Pas seulement parce qu’on a manqué de les dire, mais parce qu’ils n’y sont pas – aurait-on voulu, on n’aurait pas pu. La pensée, quand elle tourne fou comme la mienne, essaie de combler ce vide, de le nier. Le paradoxe c’est qu’à  force de chercher à  produire du sens, d’en produire, elle rejoigne elle retrouve, de l’insensé (cet insensé du manque) qu’elle tente de recouvrir, la jouissance. La pensée recouvre et recouvre. De son grand manteau recouvre et dans son grand manteau retrouve. La jouissance, c’est ce qui a échappé à  la H de l’histoire, qui nage encore dans le liquide amniotique (Jules ne me démentira pas).

Le choix, dont il m’est arrivé de parler ici, c’est le choix fait en connaissance de cause : « pas-tout » passe au dit – je dis « dit » plutôt que « dire », référence à  Â« Qu’on dise s’oublie derrière ce qui s’entend dans ce qui se dit. »; le dit, c’est les signifiés, la signification, le dire, le dire comprend, entend ce qui ne se dit pas. Le choix donc, en matière de blog, pour moi, c’est de renoncer à  un certain « tout dire » qui ne reviendrait jamais qu’à  un amoncellement une accumulation de dits (qui à  l’instar de ma pensée tenteraient de recouvrir le manque du dire). C’est de renoncer à  vivre ma vie comme un livre. Renoncer à  l’établissement de mes « Å’uvres complètes » (petits papiers compris).

Le surmoi tente de faire passer le « dire » au « dit » à  force des « dits » et en se passant du « dire ». Tente d’imposer ça. C’est pour ça que sa force d’impulsion, sa manoeuvre, se fait constante. Devient constante. Est de l’ordre d’une parole qui ne s’arrêterait pas – murmure incessant. Brouhaha insensé.********

J’ai été trop longue. J’en reste là . Même moi je ne me lirais jamais si je devais tomber sur moi sur le net. Et je doute que j’arrive jamais à  me relire. Quelque chose cloche.

Aussi, je vous embrasse.
« ;

$width= »4 »;
$chaine_abc= strtolower($chaine_abc);

for ($i=0; $i < strlen($chaine_abc); $i++) { if (substr($chaine_abc,$i,1) == " ") echo "\n »;

elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ; ») echo « ; « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « , ») echo « , « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « . ») echo « . « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ! ») echo « ! « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ’ ») echo « ’ »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ’ ») echo « ’ »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « -« ) echo « -« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « / ») echo « / »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « * ») echo « *« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == «  » ») echo «  » »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ? ») echo « ? »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « (« ) echo « (« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ) ») echo « ) »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == «  » ») echo «  » »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « \n ») echo « 
\n\n »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « a ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à « ) echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « â ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « b ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « c ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ç ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « d ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « é ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « è ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ê ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « e ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « f ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « g ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « h ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « i ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « î ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à¯ ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « j ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « k ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « l ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « m ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « n ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « o ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ô ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « p ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « q ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « r ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « s ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « t ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « u ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ù ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à¼ ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « û ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « v ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « w ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « x ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « y ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « z ») echo « « ;
}

echo « \n

\n »;
?>

Quand je me réveille, toutes les difficultés afférant* au travail dans lequel je suis, toutes sortes d’idées inquiètes m’engorgent la tête
le cerveau.

Ce matin il me sera apparu** comment le blog oblige à  faire des choses qui puissent accrocher « le visiteur de
hasard Â».*** Que tout y soit sur une seule page, celle de
garde, l’index. Chaque note, chaque post devant constituer une petite entité qui puisse être indépendante des autres.

Sans doute
m’aura-t-il paru difficile de poursuivre une réflexion – une réflexion
qui en passe par l’écriture, elle qui a le pouvoir d’arrêter ce que la
pensée ne saurait -, de la mener à  son terme, peut-être lointain, à 
coups d’autant de moments de réflexion qui contiennent ou évoquent
suffisamment leur propre terme qu’on puisse les séparer de ceux qui les
précèdent et des possibles de ceux qui les suivront. Que je ne puisse
m’appuyer sur ce que j’aurais déjà  écrit dans la mesure où ça n’aura
pas déjà  été lu.****

Si tout doit se trouver sur l’index, c’est que n’est plus
attendu que ce qui est daté d’aujourd’hui. Tout, c’est aujourd’hui. Les
archives, c’est accessoire. Ca ne fait plaisir, ça ne rassure ou ça
n’inquiète que
celui qui les nourrit. Est-ce qu’il y a du nouveau ? Et puis, voir
ailleurs.

Nous sommes des millions de blogs. Nous disposons des outils de
production. Qu’est-ce qu’on en fait ? Est-ce qu’on surproduit, on
surconsomme ? Que nous soyons des millions me
donne un sentiment de communauté,  fût-ce de symptôme. Et je
trouve ça bien. On a vu pire qu’écrire. C’est pour ça que je vais
voir les autres. Comment est-ce qu’ils s’en sortent. Je les sais les
vois différents, mais je m’en fous. On est issu du même moule. à‡a crée
des liens. Ces liens mêmes que je suis toujours tentée de rompre, pour
travailler totalement en autiste, y échapper.*****

Alors pourquoi passer par les blogs, le blog, moi qui connais si bien
l’html et même pire. à€ cause des liens. Les liens et le moule. Le blog,
le temps, fait le lien pour moi.
Ce qui tente de se saisir dans le blog,
la tentation la force l’impulsion, c’est celle de saisir cette matière
impalpable de ce qui s’échappe dans le temps, ce qui se perd.****** Comme si,
d’y coller, ça le retiendrait. à‡a en dirait quelque chose. Et ça en dit
quelque chose. C’est même ça qui ressort, qui en ressort le plus
magistralement, le vide de tout ça. C’est ici je crois que peut
s’entendre que le blog surmoitise. Ce que je cherche à  formuler depuis
que je suis là -dedans. Le croisement du blog et du surmoi. Le surmoi se
forme à  partir de la parole, à  partir de ce que la parole ne dit pas.
Ce qu’elle lève de lièvre absent. Que la voix, sa chair, trahit et que
les mots ne disent. Le surmoi entend ce qui ne se dit pas. Pas
seulement parce qu’on a manqué de les dire, mais parce qu’ils n’y sont
pas â€“ aurait-on voulu, on n’aurait pas pu. La pensée, quand elle
tourne fou comme la mienne, essaie de combler ce vide, de le nier. Le
paradoxe c’est qu’à  force de chercher à  produire du sens, d’en
produire, elle rejoigne elle retrouve, de l’insensé (cet insensé du
manque) qu’elle tente de recouvrir, la jouissance. La pensée recouvre
et recouvre. De son grand manteau recouvre et dans son grand manteau
retrouve. La jouissance, c’est ce qui a échappé à  la H de l’histoire,
qui nage encore dans le liquide amniotique (Jules ne me démentira pas).

Le choix, dont il m’est arrivé de parler ici, c’est le choix
fait en connaissance de cause : « pas-tout Â» passe au dit – je dis
« dit » plutôt que « dire », référence à  Â« Qu’on dise s’oublie derrière
ce qui s’entend dans ce qui se dit. Â»; le dit, c’est les signifiés, la
signification, le dire, le dire comprend, entend ce qui ne se dit pas.
Le choix donc, en matière de blog, pour moi, c’est de renoncer à 

un certain « tout
dire Â» qui ne reviendrait jamais qu’à  un amoncellement une
accumulation de dits (qui à  l’instar de ma pensée tenteraient de
recouvrir le manque du dire). C’est de renoncer à  vivre ma vie comme un
livre.
Renoncer
à  l’établissement de mes « Å’uvres complètes Â» (petits papiers compris).

Le surmoi tente de faire passer le « dire » au « dit Â» à  force des « dits » et en se passant du « dire ». Tente
d’imposer ça. C’est pour ça que sa force d’impulsion, sa manoeuvre, se fait constante.
Devient constante. Est de l’ordre d’une parole qui ne s’arrêterait pas
– murmure incessant. Brouhaha insensé.********

J’ai été trop longue. J’en reste là . Même moi je ne me lirais
jamais si je devais tomber sur moi sur le net. Et je doute que j’arrive
jamais à  me relire. Quelque chose cloche.

Aussi, je vous embrasse.

* Â« afférant » me
vient de ce que je lisais Christian Oster hier soir, qui utilise à l’abord de son histoire d’amour un certain type de langage,
d’ordinaire réservée aux bureaux. Donnant une idée du décalage entre ce que le
narrateur vit et les mots par lesquels il en passe pour le décrire, de
la distance entre ce qu’il vit et le langage même. Et donnant une idée
d’où le narrateur se tient face à  ça, pour supporter ça, cette distance, ce décalage, usant du
langage comme d’une rambarde à  laquelle il peut finalement devenir comique
de s’accrocher et malgré qu’on en soit là  : à  devoir s’accrocher.
L’effet n’en n’est pas
directement comique, d’abord plutôt doucement étrange. à‰trangeté
douce plutôt qu’inquiétante, révélée par l’usage même de ce langage
bureaucratique. On sent quelque chose de l’ordre d’un acquiescement à 
la condition humaine, langagière. Acquiescement qui n’est pas
résignation dépit : il va vers le plus difficile, on dirait « en
marchant sur des œufs », aussi silencieusement que possible, vers
l’amour.

** Qu’il me soit « apparu »…
aussi convenue que soit l’expression, j’aimerais cependant me permettre
de préciser que s’il s’agit bien de quelque chose de l’ordre de l’irruption, oui – ça serait comme une révélation, ça
aurait cette force-là , de conviction, c’est pour ça que c’est pénible,
je ne peux rien faire d’autre que d’y croire, sur le moment – à strictement parler, rien ne m’apparaît, c’est le noir, j’entends : je m’entends me dire. Et l’usage, auquel je me vois obligée de recourir, du futur antérieur, ce drôle de temps de l’incertitude, d’après la mort, qui anticipe ce moment où il ne restera que des mots, « Words, words, words… » vient de que dès que je me lève, la certitude de mon angoisse se dissipe. Le doute prend.

*** Je pense ici au texte de Marcel Broodthaers qu’on peut lire sur l’index de 2balles : « Je voudrais rompre cette solitude, mais ça ne marche pas, car il n’y a
pas foule ici. Et il m’est difficile de donner au pied levé une réponse
théorique à  votre question sur le visiteur. Disons ceci:
je suis toujours
heureux de voir arriver ici des amis ou des visiteurs que je connais, car
il naît toujours un contact direct. Mais j’aime aussi le visiteur de
hasard, bien qu’il viennne le plus souvent sur le conseil d’un ami ou d’une
connaissance. Mon rapport au visiteur est un rapport personnel, mais je me
demande si ce n’est pas grâce à  ces contacts personnels que ce Musée peut
continuer à  exister, grâce à  la bonne volonté des visiteurs qui acceptent
tout simplement ma fiction. Et ce qui m’inquiète, c’est la réaction
possible de quelqu’un qui se trouve entièrement en dehors de ce réseau
personnel. »

**** Or, c’est aussi ce que je cherchais au départ : « en finir (avec les faux impossibles) Â». Apprendre à  finir. A quoi, le blog, et son visiteur éclair, obligent.

***** à‡a a été un soulagement,
un coup de panique d’abord puis un soulagement, que de me dire que
vraiment ça n’avait pas d’importance qui venait sur mon site, combien ils venaient
(les logs, les stat.), et de me débarrasser de l’outil qui me
permettait de le savoir.

******* « Si le signifiant est ainsi un creux, c’est en tant qu’il
témoigne d’une présence passée. Inversement, dans ce qui est
signifiant, dans le signifiant pleinement développé qu’est la parole,
il y a toujours un passage, c’est-à -dire quelque chose qui est au-delà 
de chacun des éléments qui sont articulés, et qui sont de leur nature
fugaces, évanouissants. C’est ce passage de l’un à  l’autre qui
constitue l’essentiel de ce que nous appelons la chaîne signifiante.

Ce passage en tant qu’évanescent, c’est cela même qui se fait
voix – je ne dis même pas articulation signifiante, car il se peut que
l’articulation reste énigmatique, mais ce qui soutient le passage est
voix. C’est aussi à  ce niveau qu’émerge ce qui répond à  ce que nous
avons d’abord désigné du signifiant comme témoignant d’une présence
passée. Inversement dans un passage qui est actuel, il se manifeste
quelque chose qui l’approfondit, qui est au-delà , et qui en fait une
voix.

Ce que nous retrouvons là  encore, c’est que, s’il y a un texte, si le
signifiant s’inscrit parmi d’autres signifiants, ce qui reste après
effacement, c’est la place où l’on a effacé, et c’est cette place aussi
qui soutient la transmission. La transmission est là  quelque chose
d’essentiel, puisque c’est grâce à  elle que ce qui se succède dans le
passage prend consistance de voix. Â»

Jacques Lacan, Le séminaire, Livre V, Les formations de l’inconscient (1956-1957), p. 343.

******* Oster, qui a du talent,
en usant du langage du moule le plus convenu, le plus éloigné de ce qui
le travaille, parvient, dans le sourire, à  franchir l’écart, à  faire
franchir l’écart, celui du dit au dire, à  faire entendre sa voix.

\n »;

elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ; ») echo « ; « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « , ») echo « , « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « . ») echo « . « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ! ») echo « ! « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ’ ») echo « ’ »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ’ ») echo « ’ »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « -« ) echo « -« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « / ») echo « / »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « * ») echo « *« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == «  » ») echo «  » »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ? ») echo « ? »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « (« ) echo « (« ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ) ») echo « ) »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == «  » ») echo «  » »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « \n ») echo « 
\n\n »;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « a ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à « ) echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « â ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « b ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « c ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ç ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « d ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « é ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « è ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ê ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « e ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « f ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « g ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « h ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « i ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « î ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à¯ ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « j ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « k ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « l ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « m ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « n ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « o ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ô ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « p ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « q ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « r ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « s ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « t ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « u ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « ù ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « à¼ ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « û ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « v ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « w ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « x ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « y ») echo « « ;
elseif (substr($chaine_abc,$i,1) == « z ») echo « « ;
}

?>

 
novembre 22nd, 2005

dans la série les écrits volent les paroles restent

Dans le De bello gallico (VI, 13), décrivant la société gauloise du Ier siècle, Jules César
rapporte ceci des druides celtes : « Un grand nombre de jeunes gens viennent s’instruire chez
[eux], beaucoup viennent de leur propre chef se confier à  leur enseignement, beaucoup sont
envoyés par leurs parents et leurs proches. On dit qu’ils apprennent là  par cÅ“ur un très grand
nombre de vers : certains restent donc vingt ans à  leur école. Ils sont d’avis que la religion
interdit de confier cela à  l’écriture
».

[…]
Les
études, en Irlande, duraient douze ans, vingt ans en Gaule d’après César, et la matière de
l’étude, uniquement orale et versifiée,
comportait, outre la récitation des scéla («récits»), le
droit, la généalogie, la poésie et tout ce qui concernait la spécialisation. Pourtant les Celtes
n’ignoraient pas l’écriture […] Mais l’écriture était interdite en tant qu’archive ou moyen
de transmission du savoir traditionnel parce que, par rapport à  la parole, elle est morte et fixe
éternellement ce qu’elle exprime.
Tous ses emplois ne peuvent être que magiques ou
incantatoires. Le gaulois, langue sacrée et savante, a disparu avec toute sa littérature parce qu’il
n’a jamais été une langue écrite et, sans la christianisation qui a propagé l’étude des à‰critures,
l’irlandais aurait subi le même sort ou au moins n’aurait presque rien laissé de sa littérature
mythologique. Le droit irlandais considère encore comme seule preuve concluante «la
mémoire concordante » de plusieurs personnes.

[…]
Le livre EST donc le problème ; le livre est même tout le problème… ou plutôt
l’industrialisation du livre
avec tout ce que, dès son origine, elle implique et qui, peu à  peu,
s’enchaîne dans un ensemble de dispositifs de plus en plus contraignants : la standardisation, le
formatage, les conventions, les collections, le marketing, les publics, les critiques, les auteurs,
les autorités, les genres, les éditions critiques, originales, princeps, etc. C’est le livre et ses
principes de « fixation », de figement temporel, qui rendent intéressants la recherche des
antécédents aux écrits qu’il enferme.
[…]
Or, la littérature, comme nous le savons tous, même si nous ne voulons pas toujours
accepter toutes les conséquences de ce savoir, existait bien avant le livre et, dans beaucoup de
régions du monde encore
— mais là  encore notre ethnocentrisme culturel occidental nous
aveugle souvent — existe sans aucun recours au livre.

Extraits de à‰criture sans manuscrit, brouillon absent
©
Jean-Pierre BALPE
Université Paris VIII
avril 2002


livre, problème, lequel?

novembre 22nd, 2005

(hors livre, littérature, voix sans organe) I

L’apparition de l’informatique,de l’ordinateur, … médium, …
désormais un texte peut ne plus être cet objet fermé d’un tissage de langue voulu
littérature se trouve soudain … libérée du livre

prééminence du processus sur le résultat
potentialités, la littérature redevient totalement contextuelle,
c’est-à -dire dépendante du temps, du lieu et même de l’espace dans lequel elle se produit et à  la
fois totalement procédurale.
toutes ses productions sont à  la fois totalement brouillons ET résultats.

Dans un contexte de non-oralité, elle retrouve ainsi quelque chose comme une forme
d’« oralité technicisée » : elle demande à  être sans cesse jouée car sa littérarité ne se manifeste plus principalement dans un texte, mais bien davantage dans des virtualités de textes.

aspect de la forme visible du texte qui n’était pas jusque là  fondamentale,
d’UN texte mais celle d’un espace de textes
Or, paradoxalement, plus le texte envahira nos écrans, plus il imposera une écriture
« d’affichage » et de « programme »…

Alors le brouillon
sera devenu le manuscrit — ou même le tapuscrit — et le texte à  lire sera davantage l’écriture
du texte
qu’un texte particulier ne représentant plus qu’un moment donné d’un processus infini : paradoxalement — mais est-ce un vrai paradoxe ? —, lectures et analyses génétiques
des textes se rejoindront dans une seule et même démarche.

Extraits de à‰criture sans manuscrit, brouillon absent
©
Jean-Pierre BALPE
Université Paris VIII
avril 2002

novembre 22nd, 2005

autour de l’écriture considérée dans son processus

à  propos de « la prééminence du processus sur le résultat » (dans le texte de jp balpe, Ecriture sans manuscrit, brouillon absent)
que le processus est un procès. tant qu’il dure le procès dure.
(et que là  où il y a procès, il y a juge.)

écriture-procès / et le blog / cet écran / surmoi — comme l’analyse
(en quoi aura, pour partie, consisté l’analyse pour moi : un procès)
l’Autre, juge (regard sur/moi (jouissance) de mes pensées sur/moi (jouissance) (regardez-les jouir) (c’est encore toujours l’esclave qui jouit, tant qu’il restera un maître pour le regarder))

– lien avec le surmoi

PROCES n.m. (lat. processus, progrès). 1. Instance en justice <> Faire le procès de: accuser, condamner. – Sans autre forme de procès: sans autre formalité. – Procès d’intention ou de tendance: accusation fondée non pas sur ce que qqn a fait ou dit, mais sur les intentions qu’on lui prête. 2. LING. Ce que le verbe exprime du sujet (action, état, etc.). 3. ANAT. Prolongement de certains organes.
PROCESSUS n.m. (mot lat., progression). 1. Enchaînement ordonné de faits ou de phénomènes, répondant à  un certain schéma et aboutissant à  un résultat déterminé; marche, développement. Le processus inflationniste. 2. Suite continue d’opérations constituant la manière de fabriquer, de faire qqch; procédé technique. Processus de fabrication.

ÉTYMOLOGIE :

    Provenç. proces, avancement et procès ; espagn. proceso ; ital. processo ; du lat. processus, action de s’avancer, apophyse, progrès, avancement, de processum, supin de procedere, procéder,

décembre 18th, 2005

À  la recherche des liens de la voix et du surmoi

alors à  l’origine, il n’y aura pas de parole qui ne fasse commandement, qui ne vienne à  m’instituer sujet du signifiant* »voilà  entends ça, ce que tu es »,
« ce que tu es, sujet
jetus sujet du signifiant » – signifiant auquel
justement la voix échappe, commandement auquel la voix échappe, où
s’entend donc, que c’est bien elle, la voix, qui commande, puisqu’elle
est celle, la voix, qui excepte à  la loi.

c’est quelque chose que l’on vit de très près, avec un tout petit enfant. que l’on apaise quand il pleure, que l’on cherche à apaiser, avec des mots. cet apaisement qui opère. et l’on croit, on suppose alors – parce qu’on a lu des choses -, que ce qui opère, c’est ça, que des mots soient venus se mettre sur qui s’est exprimé comme de l’angoisse. et on même temps, on sait que ce qu’on dit – parce qu’on a lu des choses -, ces mots qu’on emploie, sont à l’origine même de la perte, de l’angoisse et qu’ils ne viennent que possiblement recouvrir l’angoisse, qu’il la rate pour partie, tandis qu’ils installent un rapport, l’enfant dans un rapport, où il n’est plus tout seul, où vient du deux. du deux où pour "sauver" l’enfant on lui dit "jules", "jules", "tu es jules", pour ne pas le laisser seul dans une certaine immensité, un aller où on le voit partir où le voit parti, "jules", on essaie de le ramener par là, on fait sa voix douce, on fait sa voix chaude, on fait sa voix chair, qu’elle lui ressemble.  et l’on sent bien que ce baptême qui l’introduit à la communauté humaine est aussi cela qui l’aliène. et que pourtant cela est bien. cela vaut mieux.

cependant que l’on entend également, dans ce qu’on lui dit, à l’enfant, tout ce que l’on ne lui dit pas. dans les mots qu’on emploie, tout ce qui ne rentre pas. l’univers de sentiments où vous a introduit son arrivée. tout ce par où il est venu, d’abord, dans le corps, là on parle en mère, celle du surmoi maternel, éventuellement plus terrible que le paternel, les choses qu’il vous aura déjà faites au corps. et la stupeur, le mot n’est pas le bon, l’interlocation, interloquée, l’étonnement, qui ne cessera de se renouveler, le sentiment de vivre revivre du monde de la vie la genèse, de rejoindre le mythe, de rentrer dans des temps qui deviennent bibliques, quand l’enfant naît. on le sait ça, que c’est là, dans la voix, dans sa voix, quand on lui parle. on s’entend aussi, lui dire on, plutôt que tu, ce on dont on se dit du coup qu’il est probablement pire que le tu (là,  je ne me souviens plus quelle est la référence, dans lacan, mais il ya qq part, je l’ai lu récemment, une note, autour du on au moins aussi commandant que le tu, le tu du tu es dont il est question ici. ce on, quand je l’emploie, parlant à jules, j’entends bien que je ne m’y sépare pas de lui, comment c’est difficile, ça, la séparation, déjà. et comment ça peut se faire pourrait se faire se faire déjà surmoïque : continue de jouir de avec moi. bon, je le sais, donc, je ne m’inquiète pas de trop. (la mère commanderait interdirait plus facilement, efficacement même, que le père dans la mesure où elle tendra plus à faire de l’enfant sa chose (oh, horreur, et comment moi je peux écrire ça. mais mieux vaut l’écrire , conjurer le sort)).

« N’y a-t-il pas dans la névrose,
derrière le surmoi paternel, un surmoi maternel encore plus exigeant,
plus opprimant, plus ravageant, plus insistant ? »

  L’AGENT LE MANQUE L’OBJET

Surmoi

Père réel
(ou la mère)

Castration symbolique

Objet imaginaire

Réalité

Père symbolique
(ou la mère)

Frustration imaginaire

Objet réel (la mère)

Idéal du moi

Père imaginaire

Privation réelle

Objet symbolique

Jacques Lacan, Le séminaire, livre V, Les formations de l’inconscient (1956-1957), p. 162

décembre 29th, 2005

élucubrations (invérifiées) (À vérifier absolument) autour de la jouissance définie comme une limite

le surmoi est « corrélat de la castration »*
mais il n’est pas la castration
il est ce qui récupère la castration, récupère la jouissance perdue de par l’opération de la castration, la récupère et pousse à  la récupérer encore. il transforme la perte en gain, à  l’intérieur du mouvement même de la castration, qu’il maintient, qu’il retient comme processus, dont il ne retient que le processus, le processus pulsionnel, qu’il infinitise. aveugle, il ne fait qu’avancer, sans se retourner. soc s’avançant dans le corps ne laissant aucun sillage. la castration, c’est la trace.

la jouissance définie comme limite, c’est la jouissance phallique. le moment où le stylo se lève du papier, lit. où la charrue quitte le corps, celui de l’un devient de l’Autre. c’est le moment de détachement, de rupture. alors les lettres apparaissent, deviennent lues. le corps s’ouvre au dehors. une main devient une main et dans une autre main. un saut s’est opéré. du sens s’est arrêté. celui dont nos époques trop bien connaît la fallace, qui nous fait errants.

* C’est pourquoi le surmoi tel que je l’ai pointé tout à  l’heure du Jouis ! est corrélat de la castration, qui est le signe dont se pare l’aveu que la jouissance de l’Autre, du corps de l’Autre, ne se promeut que de l’infinitude. Je vais dire laquelle – celle, ni plus ni moins, que supporte le paradoxe de Zénon.
Lacan, Jacques, Le Séminaire, Livre XX, Encore, p. 13.

décembre 30th, 2005

surmoi et jouissance féminine

je suis occupée à  faire de l’espace du surmoi celui de la jouissance féminine. ça cloche.