octobre 19th, 2005
coincée (d’hier le rêve)
rêvé il y a deux nuits que mon père n’était pas mon père.
je rencontre mon « vrai » père. lui parlant de mon père (du vrai dans la « réalité »), je dis « mon père » et m’en excuse auprès de lui : c’est lui qui toute ma vie a fait pour moi d office de père, qui a été un père pour moi, non pas celui qui aujourd’hui se présente comme étant mon père. il ne m’en veut pas, il sait que mon père, qui s’avère donc n’être pas mon père, est mort. ce nouveau père est physiquement assez massif. plutôt muet. il ressemble à un personnage du téléfilm dont j’avais vu la veille la fin où il s’avérait être un homme d’affaires, plutôt que l’agrégé de lettres qu’on avait essayé de le faire passer. qu’il fût un homme d’affaires, toute de suite je le pense un peu mafieux, véreux, pas clair. |
j’ai sur mon père un travail « à faire ». c’est à lui que je suis coincée. ce travail. qui m’angoisse. ce père qu’éventuellement mon rêve désidéalise. « d’affaires » plutôt que « de lettres ». et dès lors « moins clair ». | le père à faire. à faire le père. (l’angoisse, la mauvaise humeur vient de là : quand il s’agit de prendre une place à lui réservée jusque là . un « faire comme », voire un « faire mieux » que le père (souvenir de la mauvaise humeur de freud sur l’acropole, liée à la culpabilité qui l’envahit d’être arrivé si loin, d’avoir accompli son rêve d’enfant (celui de voyager) et de se trouver maintenant face à qq chose, l’acropole, que son père, vague petit homme d’affaire, n’aurait pas même rêvé de voir, faute de culture. enfin, je ne suis pas sûre que son père fût homme d’affaire, disons homme de petit métier.)) | évidemment,comme à chaque fois, j’accuse l’autre de m’empêcher de faire ce que j’ai à faire. |