août 25th, 2005

futur antérieur

je me serai laissée débordée.
(tiens, il y a deux nuits je n’ai pas pu m’endormir parce que je réfléchissais à  l’usage du futur antérieur.)

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août 25th, 2005

trous noirs et déco

je me serai laissée débordée
c’est pour ça que je ne dors pas
c’est pour ça que j’ai détruit le précédent blog
c’est pour ça que je reconstruis celui-ci
que je chipote ici plutôt que de faire là -bas

pas que j’écrive quoi que ce soit non non,
je chipote ferme au template

(je m’occupe de la déco, faire en sorte qu’au plus ça aille au plus elle disparaisse, la déco. je veux tout l’écran à  moi. j’ai viré le calendrier à  gauche, sur une seule colonne. reste encore à  virer ce qui se trouve au-dessus.)

je m’en veux beaucoup de passer tellement de temps à  ça. enfin, je crois que je m’en veux. peut-être que je devrais l’accepter. mais je ne produis rien qui y ait du sens. au départ, je veux faire un blog parce que je suis obsédée par toutes sortes de choses qu’il me semble vouloir écrire. et puis, je ne fais rien d’autre que d’essayer d’aménager un réceptacle à  ces éventuels écrits, auxquels d’ailleurs je pense de moins en moins. je ne fais que faire, je ne fais que continuer, sans pouvoir m’arrêter. sans plus penser à  rien, uniquement parce que je n’arrive pas à  faire autrement.

c’est parce que je suis tellement obsédée par tout ça, parce que ça me prend tellement de temps, que je pense que c’est mauvais. (si j’arrivais à  le faire dans l’enthousiasme la fierté voire même la vantardise, ça irait beaucoup mieux. or, comme je ne fais pas exactement ce que je pensais faire, juste écrire, je ne peux pas être contente de ce que je fais. et c’est comme si j’essayais de faire tout ça en me glissant dans un trou noir du temps : que ça ne compte pas. dans un trou noir du sentiment.)

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août 25th, 2005

abricole

l’abricole
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septembre 2nd, 2005

de b or dée


[ ça y est, déb or dée,
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septembre 4th, 2005

+/-

41

175,5

63,4

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septembre 5th, 2005

du désir d’être castrée

voix des ondes environ 10.000 morts .
voix intérieure
la castration
l’histoire

le fractionnement
(le discontinu)
la mort

la jouissance la compacité le temps vertical l’instant
(le continu)
l’éternité
la parole la castration la diachronie  
  s’oublier devant un ordinateur s’oublier devant la télévision ne pas voir le temps passer
  le blog comme la parole présent continu
alors qu’est-ce qui distingue la parole du blog
la voix, le corps
alors ce serait le corps, la castration,
 
  voix des ondes : hatzveld : à  la guerre on vit essentiellement au présent
le désêtre le désir la synchronie l’être (l’identification)
la pétrification

écoutez franchement, je n’en sais rien. la castration, je n’en sais rien, si c’est ce que je dis, ce que j’écris ici . je la cherche, je cherche ce qu’elle, serait,

puisque
je la suppose être ce que je veux éviter à  tout prix (l’inconnue cause de ma peur)

tout en manquant toujours, manquant

manquant de l’être, castrée.

de l’être, castrée

(fille fille fille) , (pas-tout x phi de x)

1 temps, perplexité

et comme de l’être, castrée, il est temps que je ne l’attende plus
plus de l’être par les autres – pour pouvoir les en accuser ensuite

(ma condition, ma condition, où à  quoi je suis réduite regardez oh père pourquoi maman si tu voyais ta fille

que je cesse de jouer à  ce petit jeu ridicule,
où je m’rejoue 1(scène première (1(scène mythique (avec 2 personnages plutôt qu’un seul

j’essaie de savoir ce qu’elle est, réellement , ce qu’elle serait
au partir de mes propres symptômes

donc, symptôme : je n’arrive pas à  connaître l’histoire, j’en déduis que l’histoire, c’est la castration. or, dans le symptôme, il y a toujours une jouissance dont on ne peut pas vouloir guérir, il y a toujours un qq chose qui dépasse, lui, aussi bien le désir que la castration. je voudrais savoir ce que c’est ne pas connaître l’histoire et ce qui se sait, là  dedans, dans ce désir-là , de ne pas savoir. je ne fais pas tout ceci uniquement pour connaître l’histoire, me rendre, in fine, accessible un certain savoir, de type universitaire, je le fais pour savoir et faire savoir ce qui s’oppose justement à  ce savoir. pour que ce savoir-là , puisse compter aussi. jean hatzveld, encore, ce midi, à  la guerre, dit-il, on y va, pour pouvoir l’écrire . si la portée du désir ne serait pas toujours éthique : en dire sur le réel, de la jouissance dire qq chose.

voix des ondes, à  l’instant : de lacan : « un corps, c’est de la parole tel qu’il surgit ».

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septembre 7th, 2005

oÀ¹ il est question de placard et d’aspirateur

laver le vase acheter de nouvelles fleurs (en même temps que les fruits) tu me dis que tu t’ennuies et je ne te trouve à  te répondre rien d’autre que de te dire d’arrêter. arrête de t’ennuyer.

je ne sais pas pourquoi il y a certains gestes que je n’aime pas faire — sortir l’aspirateur du placard, l’y remettre. je n’aime pas. comme geste, il en vaut pourtant bien d’autres. à  peine un peu plus compliqué, se baisser, dégager l’engin des vêtements le soulever trouver son manche encombrant le sortir du placard le corps est baissé les bras emmêlés refermer le placard s’avancer dans le couloir probablement trop étroit pour ce fardeau relativement imposant .  sont impliqués dans ce geste toute une série de petits mouvements du corps des muscles qui demandent juste un petit peu d’attention de précision. un petit peu de force aussi, dans le couloir pour tenir l’aspirateur suffisamment loin de ses jambes de façon à  ce qu’il ne les battent pas . mais est-ce un tel effort . ces répugnances ne lassent pas de m’étonner . il ne s’agit que d’utiliser son corps .  j’aimerais mieux aimer ce geste, le remercier. pour la petite occasion qu’il m’offre d’employer mon corps à  une tâche un peu moins coutumière, un petit peu plus exigeante . évidemment, c’est pas le délire non plus, c’est pas l’ivresse.  (un poil plus physique que de rester assise devant un ordinateur)

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septembre 9th, 2005

plugin désactivé

BAStats 1.0β build 8 Owen Winkler This plugin calculates statistics for a WordPress weblog.

je ne veux plus le savoir qui vient qui ne vient pas
sur ce site
combien viennent ne viennent pas
qui
me lie ou pas

c’est basta

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septembre 12th, 2005

après-coup

je me serais réveillée, ce jour-là , après ce week-end là , n’entendant plus que le bruit de ce que j’aurais voulu écrire.
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septembre 14th, 2005

windowing ( je t’attends) img: rouge baiser

[
 

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septembre 17th, 2005

privé public

il faut bien renoncer au « tout public ».
(et le « public » aussi, mérite mieux que ça.)
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septembre 19th, 2005

l’oubli

quoi faire de l’oubli
plutôt que de s’y résoudre
*
(souvenirs de spinoza nietzche lacan) plutôt la joie
aussi celle de l’oubli
*
(juste quelques choix à  faire)
et les choix deviendraient faciles
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septembre 19th, 2005

foundphotos

foundphotos   des états du corps, j’ai pensé .
des photographies
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septembre 20th, 2005

je ferme to be or

tiens . dès que j’en ai fini avec

le surmoi la lamelle la voix – l’a-pensée

je ferme to be or . viens d’avoir cette idée, donnant son bib à  jul, très contente (vient aussi de ce que je me lasse du template du décor d’ici). je ferme to be or, je passe à  autre chose. bonne idée.

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septembre 20th, 2005

( en forme de souvenir )

c’est drôle, que nous soyons passés si vite d’une époque où nous voulions apprendre à  nous passer du projet, où nous nous initiions à  l’immédiateté, à  l’ici et maintenant tout de suite pas tout à  l’heure (je me souviens de mes lectures, je n’oublierai jamais cette découverte, de cioran et de bataille – je déménageais, en bus, les livres, de poche, dans mes poches, je quittais le domicile de mes parents, c’était l’été, j’avais 19 ans. je devenais seule). ce qu’ils ouvraient pour moi. ce qu’ils ouvraient et que pourtant tout de suite immédiatement je vivais j’ai vécu, sans que je me le formule évidemment, comme une nouvelle forme d’aliénation, d’obligation, non dénuée d’angoisse, non non ressentie avec un sentiment d’impuissance. mise à  pied de jouir. la vérité de ce que je découvrais alors, je la ressens encore. encore, tandis que je me bats pour retrouver le désir, le délai le retard – le rendez-vous -, sortir de la présence, de cette présence fantomatique. tout a été très vite. incroyablement vite. et je suis nettement moins seule.
instantaneisme
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septembre 21st, 2005

( pour en re-venir à  l’histoire)

ils pensaient avoir le projet de sortir du projet, en fait c’était le monde, qui en sortait.

je ne me souviens plus de son nom, duchamp, voilà , duchamp, parlait des ready-made en terme de rendez-vous, de retard aussi. parlant de l’art, il disait c’est un choix. ça aurait été une forme de prescience, de ce qui se perdait; dont il aurait voué espéré destiné l’art à  la garde.

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septembre 22nd, 2005

pet (vent air souffle courant brise zéphyr alizé blizzard)

spinoza nietzche duchamp lacan, j’m’la pète.

ah oui, j’oubliais cioran. j’oubliais bataille et un « s » à  nietszche. ça vole.

(qui + est, y a celui que je n’ai pas cité.)

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septembre 22nd, 2005

le pet (suite)

parvenir à  «hystériser» ce que j’écris ici. parler du point de vue de
celui/celle qui remet en cause, interroge le discours du maître. du
point de vue où ça sait pas. voilà  ce que j’entends par hystériser. que
ce que je ponde ici reste fidèle à  ma structure. je ne sais plus où, et
j’aimerais bien le retrouver, miller, toujours lui, jacques-alain,
disait que du moment où on use du signifiant, on est dans la maîtrise,
on est dans la prise de pouvoir. comment au mieux s’en garder,
de cette prise de pouvoir, cette illusion de maîtrise, probablement pas en brandissant des références.

à  quoi j’ajoute que c’est lacan qui disait que la citation, à  l’instar de la vérité, est un mi-dire.

(

instar,
je vérifie au dictionnaire, je me donne l’air comme ça, parfois, de
connaître des mots, or ça souvent, je ne sais pas ce qu’ils veulent dire,
j’oublie, j’oublie.

instar de (à  l’) loc. prép. (lat ad instar, la la ressemblance). Sout. A la manière, à  l’exemple de. A l’instar de ses parent, il eut de nombreux enfants.

sais pas pq oublie tjs signification de ce mot, instar; oublierai
encore. oublie et utiliserai encore, sans savoir, pourquoi j’oublie.

)

miller, j’ai fait un petit effort, le txt, je ne l’ai pas
retrouvé, à  moins que ce ne soit celui-ci, que je recopie, et que
ma mémoire avait transformé. adapté, à  ma convenance comprenure – le
point où j’en suis.

Le libidinal, ce qui relève de la libido, résiste par structure à  la
symbolisation intégrale, et c’est ce que
désigne petit a.
Du coup, le phallus comme emblème de la puissance, et de la puissance
symbolique, n’est que narcissique. Il y a, dans le Séminaire de L’angoisse,
un ravalement du désir, comme désir de puissance. Il y est au contraire
argumenté que c’est l’insistance de ne pas pouvoir, le «ne pas pouvoir»
déterminé par la détumescence de l’organe, qui se sublime dans la
catégorie de la puissance
.

La puissance n’appartient pas au champ libidinal, mais au champ narcissique. Elle délivre un Idéal, l’Idéal du moi, comme Idéal de toute puissance,
à  l’horizon de quoi c’est Dieu lui-même. Il y a une thèse du Séminaire
de L’angoisse, qui est que l’idée de Dieu s’enracine dans la sexualité
du mâle, dans l’impuissance-à -jouir. C’est plutôt un hapax chez Lacan,
tandis que la critique de la puissance comme illusion est une
constante.
[…]
De la même façon, vous avez une constante de l’enseignement de Lacan,
dans la même veine, qui est la critique, le ravalement de la position
du maître, dès les débuts de son enseignement, la psychanalyse
apparaissant comme une autre voie, qui passe par une renoncement aux
illusions de la puissance. Entendons-le au niveau de la voix :
l’interprétation plutôt que le commandement.

(La Cause freudienne, 59, «Le bon usage de l’angoisse»).

bref, ça ne ressemble pas beaucoup au souvenir que j’en gardais. va-t-il
falloir que je fasse l’épreuve de mes souvenirs de bataille et de
cioran. lacan nietzche spinoza, c’est une autre histoire.

 
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septembre 25th, 2005

tempOrarely

septembre 27th, 2005

par ailleurs

il ne me semble pas qu’un écran puisse refléter autre chose qu’une image (tandis que je ferais mieux d’apprendre à  cuisiner).

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