« une seule chose qui l’a obsédé du début jusqu’à la fin, rapport de la parole et de la jouissance »
1. ONTOLOGIE
Cadre hégélien; Dialectique foncièrement trans-individuelle qui débouche sur l’universel.
M1 = antécédents –> IMAGINAIRE
- Freud avec Hegel
- Narcissisme = nom freudien de la particularité
- FIN D ‘ANALYSE
« … Lacan peut définir alors la fin d’une analyse comme l’universalisation par l’homme de sa particularité . Cette universalisation comporte qu’il reconnaisse ce qui dans sa particularité est mensonge dont seul l’universel donne la vérité. »
Traverser la mort pour franchir le narcissisme - Dernier texte de M1 : Écrits, « PROPOS SUR LA CAUSALITÉ PSYCHIQUE » (1946) – éthologie animale + sartrisme
M2 = enseignement –> SYMBOLIQUE
- « FONCTION ET CHAMP DE LA PAROLE ET DU LANGAGE » (Rapport de Rome) (1956 )
- Sujet
- FIN D ‘ANALYSE
« De telle sorte que la fin de l’analyse continue d’être pensée comme universalisation. Et, en particulier dans le ‘Rapport de Rome’, Lacan peut écrire qu’à la fin de l’analyse la satisfaction du sujet trouve à se réaliser dans la satisfaction de chacun. »
« sur le chemin de l’universalité, on continue de rencontrer la mort. En tant que le dépassement de la particularité, de la particularité narcissique, passe par ce qu’on pourrait appeler une mort du sujet. » - Hegel + Heidegger (hyper pathos)
- Bascule heideggérienne :
mutation de mort en néant (« LA DIRECTION DE LA CURE » (1961))
impossible à dire (S de Abarré)
point d’ex-sistence
(dessiccation)
- Retour à la pulsion
Séminaire VII – L’ÉTHIQUE DE LA PSYCHANALYSE (1959-60) –> pulsion comme « en plus » des formations de l’inconscient + das Ding - Séminaire VIII – LE TRANSFERT (1960-61) : das Ding devient l’objet petit a
- fantasme ( S ◊ I)
- FIN D ‘ANALYSE = passe / traversée libératoire du fantasme (« PROPOS SUR LA CAUSALITÉ PSYCHIQUE » (1946) ?) traversée libératoire du fantasme supposée rendre sa liberté au sujet de la parole qui se trouvait captif de l’inertie de la jouissance imaginaire, qui se trouvait comme gelé dans la même jouissance.
2. HÉNOLOGIE
M3 = Yad’Lun–> RÉEL
- corps – corps se jouit (et non plus jouit d’être vu) sans médiation
- enjeu passe du fantasme (formation imaginaire de la jouissance) au symptôme (production réelle)
- ontologie rejetée dans imaginaire –> sujet de l’inconscient, inconscient lui-même –> supposés
- « est-ce à dire que comme tout supposé, l’inconscient soit imaginaire ? » Lacan, séminaire XXII (fin 1975)
- dialectique, désir, objet a, mort –> imaginaires
- séminaire LE SINTHOME –> faire passer l’inconscient au réel, au même niveau que le symptôme
- Autre Écrits, « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI », (1976), p. 571 : « l’inconscient réel, à m’en croire »