Beaucoup à dire en écho à votre lettre d’escapade, à quoi s’agirait-il d’échapper, la littérature est-elle escapade ou confrontation, rencontre avec ce qui ne pourrait se présenter qu’en écrit puisque pas spontanément « représentable », il faudrait donc présenter à nouveau et sans fin ce qui refuse d’être su, parce que pas visible et non transposable en images ?
L’inconscient comme réel, bien sûr dirais-je. Et du coup, renversement radical et redistribution des cartes.
Il s’avère – dans mon expérience littéraire – que la mise en évidence du réel, constatable en principe par tous, confronte à des résistances psychiques effroyables (serait-ce, en partie, parce que je suis femme ?).
De quoi « comprendre » que la plupart en tombent à Je-Nous – en prière (ce n’est pas mon cas, mais au point où j’en suis, cela peut s’entendre).
Mystère, tout de même, de cette articulation du singulier à l’universel, qui reste le propre de l’artiste.
Vous pouvez, si cela vous intéresse, consulter la liste de mes travaux publiés sur le site de la MEL. (Maison des écrivains et de la littérature)
Louise L. Lambrichs
- le site de la Maison des Ecrivains : http://www.m-e-l.fr/index.php
- la page Louise L. Lambrichs : http://www.m-e-l.fr/fiche-ecrivain.php?id=583
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Chère Louise,
Je vous remercie beaucoup pour cet écho (si singulier). Je vais prendre le temps pour vous répondre et d’ici là transmets votre message à l’ensemble du groupe Escapades Culturelles,
Bien cordialement,
Véronique